1. PRÉMICES

Voici les prémices de la fin
L'épaisse fumée couvrira de nouvelles ruines.
De nouveaux mort
De nouveaux crimes
J'annonce aujourd'hui
Que les différences doivent d'unifier
L'alerte a sonné,
Dans la profonde léthargie,
Ils viendront te chercher.
Il nous faudra préférer la destruction
A d'inutiles création
Nous resterons Unis
Ce qui doit tomber s'élèvera
Ce qui doit s'éteindre s'illuminera
Ce qui doit sombrer refera surface
Ils n'en auront jamais assez
Jamais assez...
Ce qui est dit est dit
Nous sommes la Confrérie !!


2. LA CONFRÉRIE

Même si nos corps s'effondrent
Même si nos armes se brisent
La décision est prise
Nous vaincrons

Et même si nos corps s'effondrent
Même si nos armes se brisent
La décision est prise
Nous vaincrons

Et même si nos corps s'effondrent
Même si nos armes se brisent
La décision est prise
Nous vaincrons

Si les pavés sont déjà, sont déjà jetés
Plus rien à faire quand les rêves sombrent
Si les tessons sont déjà plantés
Invente la, bordel, ta nouvelle haine

Il n'y a plus que les chiffres qui soient fertiles
Alors nos cœurs ont pris racine dans du purin

Il n'y aura plus de nouvelles règles
D'ailleurs il n'y aura plus de règles
Plus de putain de règles du tout
Tu m'entends ?

Plus de oui dans peut. être
Plus d'ordre dans désordre
Plus d'élite, plus de codes
Plus de soins pour paraître

1, 2, 3, 4

Même si nos corps s'effondrent
Même si nos armes se brisent
La décision est prise
Nous vaincrons

Et même si nos corps s'effondrent
Même si nos armes se brisent
La décision est prise
Nous vaincrons

Un nouveau souffle, une nouvelle ère
Un dernier combat, une dernière prière
Leur faire mordre la poussière.


3. DU MENSONGE AU DÉSASTRE

J'espère (j'espère) que tu pourriras en enfer (enfer)
J'espère (j'espère) que ma furie te mettra à terre (à terre)
Si la douleur se tord, je la regarderai agoniser
Si les remords s'enlisent, j'irai les déterrer

J'arracherai ta face pour m'en faire un putain de masque
Un putain d'masque

Tu m'entends ?

De toutes les ratures, de toutes les valeurs, tu restes la
pire, la pire des erreurs
De toutes les terreurs, de toutes les injures, tu restes la
pire, la pire des raclures

Un dernier mot,
Une dernière baffe

Du mensonge au désastre
J'arracherais ta face
Pour m'en faire un masque (pour m'en faire un masque)


J'espère (j'espère) que tu pourriras en enfer (enfer)
J'espère (j'espère) que ma furie te mettra à terre (à terre)
Si la douleur se tord, je la regarderai agoniser
Si les remords s'enlisent, j'irai les déterrer

J'arracherai ta face
J'arracherai ta face
J'arracherai ta face
J'arracherai ta face

Tu m'entends ?

Un dernier mot, une dernière baffe

Défoncer les portes à grand coup de pied
Décimer les traîtres dans un souffle d'acier
Du progrès à la haine, la plume est morte
L'encre ne sert plus qu'à tacher, à tacher la lumière

J'espère (j'espère) que tu pourriras en enfer (enfer)
J'espère (j'espère) que ma furie te mettra à terre (à terre)
Si la douleur se tord, je la regarderai agoniser
Si les remords s'enlisent, j'irai les déterrer

J'arracherai ta face, pour m'en faire un masque

Reste bien calme
J'ai des choses à te dire
J'espère que cela restera entre toi et moi
J'espère que tu t'attends à souffrir

A souffrir, a souffrir, a souffrir
J'ai des choses à te faire subir

J'espère.


4. SEX SEX SEX

Partout on hurle sex ! sex ! sex !
Ce que je veux tu le sais bien
J'en ai assez de tes carresses
J'ai touché le fond mais pas le tiens

Viser la foule que mes pulsions
Jamais ne s'écroulent

Laisse toi faire, ouvre toi !

Partout on hurle, partout on hurle...
Partout on hurle (partout on hurle)
Sex Sex Sex Sex Sex!!!
Laissez vous faire (laissez vous faire)
Sex Sex !!! Sans répit ni morale

Vous êtes les raisons
De ma perdition
Vous êtes les raisons
De ma putin de perdition

Partout on hurle, partout on hurle...
Sex (×13)

Partout on hurle sex ! sex ! sex !
Ce que je veux tu le sais bien
J'en ai assez de tes carresses
J'ai touché le fond mais pas le tiens

Partout on hurle (partout on hurle)
Sex Sex Sex Sex Sex!!!
Laissez vous faire (laissez vous faire)
Sex Sex !!! Sans répit ni morale

Je perds le contrôle
Donne moi ta langue
Je perds le contrôle
Et nos corps s'immolent


5. AU DESSUS DES DÉBÂCLES

Ose dire que la bêtise n'est pas tienne
Ose dire que des cendres tu n'es pas l'étincelle
Ose dire que la bêtise n'est pas tienne
La matérialité parle d'elle même
Après toutes les crasses que tu refuses d'a**umer
Ton orgueil me fait pitié

Prend s'il en reste la luxure coagule et les machines saignent
Le profit dégueule dans tous les sens,
Il a dépassé, éventré l'indécence
Des morts sur l'inconscient

Rogné, cogné comme la pire des charognes
C'est la révolte qui frappe à ta porte
Sec, comme un cadavre, comme un cadavre ambulant

"Crac", sa canine saigne, le traître a trop grincé des dents
Porcs, les porcs se vautrent et leurs groins suintent d'une honte humide
Fière, d'euthanasier la pensée , de dépouiller les sols
A trop jouer avec les forces, elles finissent par nous dévorer
Ose dire que la bêtise n'est pas tienne
Ose dire que des cendres tu n'es pas l'étincelle
Ose dire que la bêtise n'est pas tienne
La matérialité parle d'elle même


6. ZEPPELIN

(Instrumental)


7. LA NUIT DE JACK

La nuit nous appartient
On attrape la vie
Et on l'éclate la vie contre les murs

Le soir on sort c'est tripes,
On oublie la suite
Même si l'alcool nous défigure

La discipline sort du rang.
La dignité fait profil bas.
Mais comme nos coudes montent haut
Nous irons nous vautrer au fond des caniveaux

Le whisky me découpe, me dévore,
Me déchire le crâne
Ici j'ai trop vécu, vomi, cassé, tronché

Et les salopes sucent des cadavres,
Des épaves à la dérive.
(et les cuisses claquent)

Les son dégueulasse s'entassent dans nos oreilles
Le sérieux n'est plus crédible
Il baise avec les limites

Laisse moi gâcher ma vie
Laisse moi gâcher ma vie
Laisse moi gâcher ma vie
Laisse moi bravé les interdit

Le whisky me découpe, me dévore,
Me déchire le crâne
Ici j'ai trop vécu, vomi, cassé, tronché

Nos corps convulsent,
Et les cuisses claquent, (×4)
Explosent

Je gobe ce qu'on me donne.
Merci pour rien j'irai encore plus loin
Et les cuisses claquent, (×3)

Le whisky me découpe, me dévore,
Me déchire le crâne
Ici j'ai trop vécu, vomi, cassé, tronché

Le whisky me dévore,
Me déchire le crâne
Ici j'ai trop vécu

La nuit nous appartient
On attrape la vie
Et on l'éclate contre les murs

Le soir je sort mes tripes,
J'oublie la suite
Même si l'alcool me défigure

Le whisky me dévore,
Me déchire le crâne
Ici j'ai trop vécu
Laisse moi seul.


8. À LA DEMANDE DU TOUT PUISSANT

À la demande du tout puissant,
Que le monde se courbe.
Un pied sur vos têtes,
J'irais au fond des gorges
Chercher les mots qui puent.

Face à face,
Regarde toi.
Face à face,
Tu ne te reconnaîtras pas.

Je n'ai pas de visage j'en ai cent.
Je n'ai pas de visage,
Je suis le simple reflet de ta putin d'ignorance.

Le sommet divin voit l'infidéle baver,
Cracher sur son ciel.
Il est las que ses prières usent ses lèvres pour se perdre dans les airs.
Mais vu d'en haut nous ne sommes rien.
La grâce ne nous sauvera pas, nous resterons seul avec nos erreurs.
La preuve par la croix
La grâce ne nous sauvera pas.
La foi endort les vigilances à travers les terres et les frontières.
Les croyances resteront les braises de la violence.

À la demande du tout puissant,
Obéir quand la parole gronde

L'ingrat ne demande jamais grâce,
Il n'a jamais triché.
L'insoumis ne demande jamais grâce,
Il blâme, il survie

Il blame (×4)

Croire, oh j'y ai cru.
J'y ai cru mais j'ai vu.
Croire, oh j'y ai cru.
Mais j'ai sondé les symboles.

Vu d'en haut nous ne sommes rien,
Non rien.
Vu d'en haut nous ne sommes rien,
Non rien.
Vu d'en haut nous ne sommes rien,
Non rien.
Vu d'en haut nous ne sommes rien,
Non rien.

À la demande du tout puissant
J'ai oublié
J'ai oublié
À la demande du tout puissant

Rien à changer (×7)


9. DERNIER VIRAGE

La route comme asile l'apaisante distance renaître en exil.
Les directions indécises,
Loin des capital et leurs vitrines.
Ce que l'humain est stupide
Fait de chair en plastique

Moi je n'ai aucun prix,
Je n'appartiens à personne,
Aucune éthique,
Aucun chiffre sur mon front.

Pour sûr que leurs faces ne me manqueront pas
Pour sûr que le choix appartient qu'a toi.
Désincarné,
L'idéal n'existe pas loin des rois et leurs affronts,
Tout ce que j'avais je l'ai brûlé
Tout ce que je sais je ne le répèterai jamais.

Jusqu'au dernier virage.
C'est la que nous irons
Et dans notre sillage,
Nous disparaîtrons.
J'essaye de foutre le camp pour toujours !

J'ai tout laissé,
J'ai pissé sur mon identité,
Formaté la pensée.
J'ai passé mon temps à essayer de tout comprendre,
J'en ai assez.
J'irais ailleurs pour trouver,
La vérité crue que mes yeux capturent est la pour m'exciter.

Jusqu'au dernier virage.
C'est la que nous irons
Et dans notre sillage,
Nous disparaîtrons.
J'essaye de foutre le camp pour toujours !

Sortir du virage à tombeau ouvert.
Voler dans les airs,
Tomber,
Tomber,
Tomber,
Crevé et se taire


10. LE MAUVAIS MORT

Action, réaction, détention, répression,
Un jour viendra la raison gagnera,
Dehors, les fauves rôdent
Quelqu'un est entré, le carnage va pouvoir commencer.
Dehors les fauves rôdent

Balle perdue cherche cible. Assoiffé échange morale contre sang.

Les témoins seront muselés, les victimes seront cachées
Défends toi, ici rien n'est fait pour les rats, défends toi
Montre moi l'exemple, défends toi
Services du désordre qui ne veulent plus rien voir
A qui plus rien ne plaît, pour qui tout est déjà dit,
Quand le mal est fait. La pensée capitule, elle collapse.

Un jour viendra, je vengerai les miens.
Un jour viendra, une arme à la main,
Un jour viendra, je prendrai les tiens,
Un jour viendra, la sentence comme seule fin.

Défends toi. Ils ne viendront pas seuls. Raides sur le goudron.
Des trous dans la tête.
L'insigne borgne a le droit de tirer.
L'insigne aveugle viendra te chercher.
L'insigne incite à la bêtise.
L'insigne est fait pour diviser.


11. CLÔTURE

Réveille toi