Tagada Jones : L'Envers du Décor

Hardcore / France
(2003 - Enragé Production)
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Lyrics


-A gauche comme à droite :
Tous assis sur les mêmes bancs d'écoles,
En cols blancs et au premier rang,
S'est formée gentiment l'élite du gouvernement.
L'un ne se doute pas, que l'autre deviendra candidat,
Les meilleurs amis, restent toujours frères de sang pour la vie.
Le divorce se précise, des opinions les divisent,
Pourtant les cœurs battent d'une amitié,
Que rien au monde ne viendra ébranler.
Ils boivent à la gloire de leurs succès,
S'adonnent même à tous les excès,
La politique vit ses heures de gloire,
Avant de prendre les rennes, les rennes du pouvoir.
A gauche comme à droite, on vient de l'aristocratie, de la noblesse et des beaux quartiers de Paris.
A gauche comme à droite, on vit comme des rois, on parle toujours de ce qu'on ne connaît pas.
A gauche comme à droite, on dépouille l'argent de l'état, qu'il y en ait plein les caisses ou qu'il n'y en ait pas,
Et depuis toujours ils ressassent le même discours.
A gauche comme à droite, on retourne souvent sa veste, toujours avant que le peuple ne vous moleste.
A gauche comme à droite, on se pavane dans le monde, dans de belles caisses au frais de la princesse.
A gauche comme à droite, on parle des petites gens d'en bas, en se bâfrant de caviar, de foie gras,
Et depuis toujours ils ressassent le même discours.
Et depuis toujours ils ressassent le même discours.
Les mêmes syllabes si bien prononcées, si bien maniées des deux côtés
Et depuis toujours ils ressassent le même discours.
Les mêmes métaphores toujours employées comme pour mieux nous embobiner.

-Contre courant :
Une pléiade de rapports immatures, commandités par de belles ordures
Décapite toute la culture au nom de la nouvelle kommandantur…
Merci, messieurs du gouvernement, d'accorder tant d'importance à ce mouvement,
Il est vrai que le cœur du fléau de la France bat dans le corps de l'intermittence.
Vous croyez peut-être réussir à faire,
Taire les artistes réfractaires,
Mais rien ni fera, ni vos règles ni vos lois,
Tous les contestataires resteront au combat !
Est-ce dans un but de rentabiliser, l'ensemble de la créativité,
Ou est-ce pour mieux tout contrôler, distribuer vos subs à tous les bons sujets ?
Vous croyez peut être réussir à faire,
Taire les artistes réfractaires,
Mais rien ni fera ni vos règles ni vos lois,
Tous les contestataires resteront au combat !
Et vous tous les bouffons du Medef,
Vous serez tous aux premiers rangs du contre courant
L'univers sale de la variété
A déja fini par vous exploser au nez
Et les pop stars et autres poudrés du show-bizz
Ne sont que de jolies petites gourmandises
Quand on parle de véritable résistance
Celle de l'underground et de l'indépendance
Ceci est bien une menace,
Fini le temps des dédicaces,
Vous croyez peut être réussir à faire,
Taire les artistes réfractaires,
Mais rien ni fera ni vos règles ni vos lois,
Tous les contestataires resteront au combat !
Dansons, dansons, contre ça ils ne peuvent rien,
Dansons, dansons et tout ira bien,
Pas de bombes , pas de guns, mais juste des corps,
Battant le beat de plus en plus fort.
Dansons, dansons, contre ça ils ne peuvent rien,
Dansons, dansons et tout ira bien,
Pas de bombes , pas de guns, mais juste des corps,
Battant le rythme de plus en plus fort.
Vous croyez peut être réussir à faire,
Taire les artistes réfractaires,
Mais rien ni fera ni vos règles ni vos lois,
Tous les contestataires resteront au combat !

-Star System :
Musique et attitude, une étoile filante est née,
Star temporaire, ou pute des plateaux de télé.
Dotée d'une plastique de rêve, elle a très vite accédée ,
Aux plus hautes marches du top et de la célébrité.
Elle est prête à tout pour y arriver.
Elle aime récompenser toutes les personnalités,
Du moment qu'ils soient bien de sexe masculin,
Pour devenir Lolita et atteindre ses fins.
Maintenant que l'étoile brille, qu'elle est au firmament,
Je ne vous dis pas la merde qu'elle balance impunément.
C'est sur que vous la trouverez dans tous les supermarchés,
En tête de gondole, à moitié nue et carton mâché.
Le cœur de la cible est âgé d'une dizaine d'années,
Armés de roses et de poupées on les voit défiler,
Attendre comme des cons une brève apparition,
De la star, trop occupée à se repoudrer le nez !
Artistes formatés partout,
La variété va me rendre fou,
Et pas moyen de s'en défaire,
Je n'ai plus qu'une seule envie : à jamais la faire taire !
Pas moyen de faire un pas sans qu'elle vous quitte rien qu'une fois,
En bus, en métro, aux Assedic et même au bistro,
Ces tubes en boucle à la radio, c'est beaucoup plus qu'il n'en faut,
Pour attiser ma haine, ma phobie du star système.
Artistes formatés partout,
La variété va me rendre fou,
Et pas moyen de s'en défaire,
Je n'ai plus qu'une seule envie : à jamais la faire taire !
Ouais je dis merde à la variété, je n'ai jamais pu la saquer,
Il y a même des tonnes de cons à qui je veux refaire le plastron,
Ils nous pourrissent la vie, à force on s'abrutit,
A force d'écouter, d'écouter ces conneries.
Ce ne sont pas des artistes, mais des produits capitalistes,
Des merdes packagés, concentré de clichés,
Les cendrillons, les play-boys, les outils des majors compagnies,
Je les ai toujours haïs…
Artistes formatés partout,
La variété va me rendre fou,
Et pas moyen de s'en défaire,
Je n'ai plus qu'une seule envie : à jamais la faire taire !

-Cobayes :
Rien n'arrête le bel engrenage de la vie,
Puisqu'en théorie, le cercle tourne à l'infini.
Rien ne stoppe la mécanique du temps,
Pas une seconde et pas même un instant.
Certains s'acharnent à vouloir maîtriser,
Le cycle naturel de la fécondité,
Certains s'obstinent même à recréer,
Le processus bien huilé de la natalité.
Des milliards de cellules manipulées,
Des chaînes de génomes reconstitués,
Les cobayes se suivent, ne se ressemblent pas,
Le clonage à cette heure fait ses premiers pas.
Une vraie boucherie, une course à l'utopie,
Puis au fur et à mesure, les erreurs s'amenuisent,
Oui le pire se précise.
Pas de père, pas de mère, mais des dizaines de sœurs et de frères,
Tous volés, tous pillés, de leur personnalité !
Nés d'un viol de l'éthique, d'expériences génétiques,
Comment dompter les sentiments qui rongent ces enfants ?
De jour en jour l'enfant grandit, cherche à revoir ses parents à tout prix,
Il remue partout ciel et terre, ne retrouve que les éprouvettes de verre.
Il est loin d'être fou, ces géniteurs l'ont même dotés de tout
Les pouvoirs possibles et anormaux, beaucoup plus qu'il n'en faut.
Pour comprendre la situation, analyser sa création,
Il tourne, et retourne dans tous les sens, le schéma de sa naissance.
Pas de père, pas de mère, mais des dizaines de sœurs et de frères,
Tous volés, tous pillés, de leur personnalité !
Nés d'un viol de l'éthique, d'expériences génétiques,
Comment dompter les sentiments qui rongent ces enfants ?
Les couloirs blancs sont couverts de sang,
Le carrelage abonde de corps innocents,
Partout les scientifiques gisent, un enfant mène le carnage à sa guise.
Un vent de panique envahit le quartier,
Quadrillé par des forces armées,
Un sniper abat l'adolescent, et gentiment la vie reprend !

-['d^blju :] :
Tu divises les opinions,
Tu es le seul maître, le grand patron,
Tu diriges, ériges sans concession, et manipules les décisions,
Tu prônes les politiques d'exaction, et tu pousses souvent à la rébellion
Tu es la démocratie, tu déplaces les pions mais tu n'es qu'un maître des illusions
Je veux te voir à genoux, je veux te voir à genoux, te traîner dans la boue,
Je veux te voir à genoux, je veux te voir à genoux, puis prendre des coups,
Ton pouvoir est nucléaire,
Ta force militaire,
Ta politique obéit aux douces sphères d'une économie libertaire.
Tu vends, tu vends, tu vends, tu ne vends que du vent,
Tu te prends pour le plus grand messie de tous les temps,
Tes disciples te suivent pour le moment,
Mais après quelques bombes, en sera t-il autant ?
Je veux te voir à genoux, je veux te voir à genoux, te traîner dans la boue,
Je veux te voir à genoux, je veux te voir à genoux, puis prendre des coups,
Deux emblèmes de ton beau pays se dispersent en cendres, c'est inouï,
Et je constate amer, que ça n'a pas suffit, combien te faudra t'il encore de vie?
Même sous l'étendard de la dynastie, des dollars, du pétrole ou de l'utopie
A force de sacrifier des vies, tu finiras bien par en payer le prix ! ! !
Je veux te voir à genoux, je veux te voir à genoux,te traîner dans la boue,
Je veux te voir à genoux, je veux te voir à genoux, puis prendre des coups,
Est ce au nom de la démocratie, de la politique ou de l'économie ? ? ? (x2)
Deux emblèmes de ton beau pays se dispersent en cendres, c'est inouï,
Et je constate amer, que ça n'a pas suffit, combien te faudra t'il encore de vie?
Même sous l'étendard de la dynastie, des dollars, du pétrole ou de l'utopie
A force de sacrifier des vies, tu finiras bien par en payer le prix ! ! !
Tu finiras bien par en payer le prix ! ! ! (x8)
en payer le prix (x3)
en payer, en payer le prix.

-Ecowar :
Production et rentabilité ne laissent pas de place pour la qualité,
Pas de pitié sur le marché, l'économie doit tout dévorer,
Aujourd'hui encore, les aliments proviennent de la terre,
Mais depuis quelques années, la productivité leur a déclaré la guerre
Entre bouffer et se nourrir, il reste un grand pas à franchir,
Une nouvelle fois j'accuse le progrès pour tout le mal qu'il a fait,
Et petit à petit l'agronomie a conquis le pays,
Pas à pas elle nous envahit, de ses marques et de ses produits.
Continuons sans pitié à défendre la qualité
Le biologique, le vrai, l'agriculture raisonnée
Arrachons, piétinons le génétiquement modifié
Boycottons sans modération, Monsanto et ses aberrations.
Allons de l'avant, agissons maintenant,
Poussons l'offre et la demande dans ses derniers retranchements,
Rien qu'une fois, regardons les choses du bon côté,
Il semblerait que l'on essaye
D'effacer la suprématie actuelle de l'hyper-productivité,
D'enrayer l'engrenage bien pensé, la machine à consommer,
Le gigantesque supermarché qu'est notre société,
On se doit de revenir en arrière, et défendre l'éthique des cultures en jachère.
Pas de soucis, je veux bien payer le prix,
Mais pas les marges astronomiques de toute notre industrie
Pas de soucis, je veux bien payer le prix,
Car la planète vaut plus que l'économie.
Pas de soucis, je veux bien payer le prix,
Mais pas les marges astronomiques de toute notre industrie.
Boycottons, Boycottons sans modération, continuons sans pitié à défendre la qualité.
Défendons, soutenons, le biologique, le vrai, l'agriculture raisonnée
Boycottons, Boycottons sans modération, arrachons, piétinons le génétiquement modifié
Boycottons sans modération, Monsanto et ses aberrations.
Pas de soucis, je veux bien payer le prix,
Car la planète vaut plus que l'économie.
Pas de soucis, je veux bien payer le prix,
Mais pas les marges astronomiques de toute notre industrie.


-SOS :
Continue de semer aux 4 coins de la planète,
Les horreurs que tu jettes par les fenêtres.
Continue de jouir, car de toutes les façons c'est moi qui verrai le pire.
Crois-tu en un dieu qui demain viendra,
Cleaner le monde rien que pour moi,
Balayer le passé, nettoyer pour tout effacer.
Comment te dire, je ne crois plus en ton avenir,
Quand notre terre nous offre son dernier soupir,
C'est facile de se repentir, tu aurais dû agir!
Je suis l'avocat du bien et l'enfant du mal,
Et tout ce que tu me dis m'est bien égal,
Je suis un fils tronqué, l'héritier d'une terre massacrée.
L'orage gronde au dessus de nos têtes,
Une image, floue, reflète un avis de tempête,
Nous sommes à l'aube d'une ère, d'un nouveau millénaire,
Pire, que dis-je, nous sommes les pères d'une nouvelle guerre.
Maintenant qui de toi ou de moi doit payer l'addition ?
La note totale, le pharaonique prix de ma désillusion,
Qui va payer ? qu'il paye ce salaud qu'il paye pour de bon.
L'homme est devenu impropre à la consommation,
Véritable parasite de sa reproduction,
Le virus de sa destruction, le cancer d'une civilisation !
Devons-nous fuir ou nous enfouir ?
Devons-nous creuser sans cesse ?
Allumer mille fois le signal de détresse ?
Je tire l'alarme c'est tout ce qu'il me reste,
Dans un vent de panique, je lance un SOS.
Le globe est en détresse….
Le globe est en détresse….
Je tire l'alarme c'est tout ce qu'il me reste,
Dans un vent de panique, je lance un SOS.

-Un kulte :
Eh merde, pourquoi au nom de l'anthologie, doit-on les laisser dire toutes ces conneries,
Toutes ces doctrines théistes, racistes ou fascistes.
Eh merde, je ne veux pas que mes enfants subissent, l'appartenance au culte méthodiste,
Chrétien, musulman ou sioniste, n'importe laquelle de ces idées intégristes.
Au cœur des extrémistes, les mêmes démarches, les mêmes vices,
Les mêmes adulations, les mêmes pulsions, la même soumission devant un gros con.
Tous les réseaux terroristes, ne sont que la dérive de ses thèses égoïstes
Les antéchrists de l'apocalypse, les messies d'une énorme boucherie.
Sortons les camisoles, bâillonnons ces fous et leurs veines paroles,
De quel droit peuvent-ils débiter de telles insanités ?
Ils disent pardonner à ceux qui les ont offensés,
Mais leurs belles absolutions ne passe que trop souvent par des rivières de sang.
Ce n'est pas qu'il faille les éradiquer, au nom du patrimoine de l'humanité,
Forçons les à se plier, au bon sens du mot respect.
Comme les philosophes déistes, comme les écrivains scientistes,
Refusons les dogmes et les dix commandements, l'endoctrinement.
Pas de miracle, dans la magie noire, pas de versets et pas de purgatoire.
On en a rien à branler de toutes vos idées,
On demande juste la paix, vivre libre et sans décret,
Vous avez eu tant d'années, tant d'années massacrées,
Aujourd'hui on doit changer le cours de la destinée…
Et faire ce qui nous plaît, dans le respect.
Nous voulons boire, nous voulons fumer, nous enivrer d'autres cultures d'autres idées,
Partager nos envies, partager nos continents, putain on est tous frères de sang !
Ce n'est pas qu'il faille les éradiquer, au nom du patrimoine de l'humanité,
Forçons-les à se plier, au bon sens du mot respect.
Comme les philosophes déistes, comme les écrivains scientistes,
Refusons les dogmes et les dix commandements, l'endoctrinement.
On en a rien à branler de toutes vos idées,
On demande juste la paix, vivre libre et sans décret,
Vous avez eu tant d'années, tant d'années massacrées,
Aujourd'hui on doit changer le cours de la destinée…
Vous avez eu tant d'années, tant d'années massacrées,
Aujourd'hui on doit changer le cours de la destinée…
Et faire ce qui nous plaît, dans le respect.

-Reality show :
La violence et la haine qui résident dans les cités,
Ne sont que les actes d'une minorité,
L'information ne cautionne que l'insécurité,
Jamais ils ne montrent les bons côtés.
Mais pourquoi ne présentent-ils que l'horreur,
Systématiquement, avec des notions de couleur ?
Juste des images en noir et blanc,
Comme pour symboliser le bon et le méchant.
Juste des images en noir et blanc,
Vautré dans son canapé, lui regarde la télé,
Diffuser dans les foyers, sa vision de la société,
Propager à grande écoute, des tonnes et des tonnes de doutes,
Des tas de messages alarmants qui l'hypnotisent lentement.
Triste réalité, l'info parasite ses idées,
Triste réalité, et finit par tout contrôler.
Il est fier maintenant, l'indigne représentant,
Le vecteur profanateur du racisme et de la peur….
Monsieur est l'habitant d'un pavillon bien mignon,
Bien loin des jets de pierres et des tours de béton,
Au cœur d'une coquette commune, à forte tendance brune !
Ne nous trompons pas de cible, lui vit riche et libre,
Il a voulu les ghettos, c'est normal qu'on en veuille à sa peau
Vautré dans son canapé, lui regarde la télé,
Diffuser dans les foyers sa vision de la société,
Propager à grande écoute, des tonnes et des tonnes de doutes,
Des tas de messages alarmants qui l'hypnotisent lentement
Triste réalité, l'info parasite ses idées,
Triste réalité, et finit par tout contrôler.
Il est fier maintenant, l'indigne représentant
Le vecteur profanateur du racisme et de la peur….
Reprogrammé pour aller voter, par les programmes nazis de nos chaînes de télé,
Sous couvert, ils répandent la haine, vision malsaine et manichéenne.
Manipulé à tous les degrés, il n'a plus la moindre lucidité,
Tout juste se renfermer, et ainsi cultiver sa stupidité.
Encore et encore les mêmes idées, encore et encore les mêmes mentalités,
Encore et encore revenir en arrière, et tout formater sur cette putain de terre.
Campagne de communication, véritable réseau de diffamation,
Formate l'information et nous manipule comme de simples pions.
J'espère que vous comprenez, la colère que je sens monter,
Chaque fois que mon poste de télé, tends à vouloir nous faire voter,
Pour le camps des dictateurs, des enculés,
Pour des valeurs plus à droite qu'on ne saurait tolérer !

-Euthanasie :
Trop longtemps que je suis là, cloué sur ma chaise électrique,
A attendre mon sort, et jour et nuit défier la mort !
Mon corridor de la mort, n'as pas de mirador,
Ni de justice, de procès ou de prison,
Je suis une victime en détention.
Et si je décidais d'en finir, qui de vous connaît le pire,
Pour se permettre de me juger, me donner, me refuser le droit d'être euthanasié,
Qu'il vienne me remplacer dans cette putain de peau de condamné.
Je tenais juste à vous dire, quelques mots avant de partir,
Avant d'être incarcéré, de sombrer à jamais.
Je ne crois pas l'avoir mérité, mais qu'importe, ce que je sais,
C'est que je suis le seul à pouvoir décider d'attendre ou de sauter,
De me taire, de me taire ou de crier.
Vous les acharnés du traitement thérapeutique,
Oui, vous les inconditionnels de l'overdose chimique,
Vos unités de soin ne servent qu'à masquer,
L'incompétence de vos autorités.
Sur le linceul de ma mort, j'observe mon corps qui s'endort,
Toute cette merde qui suintent de mes pores, ce goutte à goutte qu'on m'incorpore,
Je deviens un véritable drugstore…et mes idées peu à peu s'évaporent…
Cette chambre devient le décor, le petit théâtre de ma mort,
Tous ces anges en blouses blanches élaborent,
Note par note le requiem de mon sort.
Dans un dernier souffle je crie…

-Cash :
Combien de temps pouvons nous résister ?
Face à l'épidémie, ce mal mutant plus vite que la pire des maladies,
Une gangrène contrôlée, gentiment dirigée par une main de fer que l'on nomme le marché,
A coup de dés comme dans une partie de risk, les cercles d'initiés jouent les terroristes,
Le monopoly moderne consiste à bâtir, un monde libéral que nous devons trop souvent subir.
Brûlons, brûlons tous les billets verts, détruisons les armes de tous ces gangsters.
Brûlons, brûlons tous les billets verts, refusons le capitalisme de tous ces faussaires.
Détruisons les hôtels rue de la paix, faisons sauter la banque tant qu'on y est !
Changeons les règles de ce jeu faussé, je crois bien que maintenant c'est à nous de jouer.
Je suis d'accord, ce rêve est complètement fou,
Mais bien moins que ce putain de monde de grippe sous.
Où même les syndicalistes mènent, en grande partie,
le même combat que les pires pontes de l'industrie,
d'accord en accord ils symbolisent mon désaccord,
manifestement, ma vie ne vaudrait pas de l'or.
Mort des petites structures, ils veulent la rigueur, moi je veux l'aventure,
Pas de place pour les tout-petits, dans notre économie,
Personne ne se soucie de ceux qui rament dans la vie.
Merde, arrêtez de nous prendre un peu trop pour des cons,
Merde, devons nous vous rappeler le sens du mot
révolution, .révolution,
Brûlons, brûlons tous les billets verts, détruisons les armes de tous ces gangsters.
Brûlons, brûlons tous les billets verts, refusons le capitalisme de tous ces faussaires.
Détruisons les hôtels rue de la paix, faisons sauter la banque tant qu'on y est !
Changeons les règles de ce jeu faussé, je crois bien que maintenant c'est à nous de jouer.
Et comme partout dans ce monde devenu fou,
Et comme partout ils nous porteront des coups….
Brûlons, brûlons tous les billets verts, détruisons les armes de tous ces gangsters.
Brûlons, brûlons tous les billets verts, refusons le capitalisme de tous ces faussaires.
Détruisons les hôtels rue de la paix, faisons sauter la banque tant qu'on y est !
Changeons les règles de ce jeu faussé, je crois bien que maintenant c'est à nous de jouer.

-SOS dub :
Continue de jouir, car de toutes les façons c'est moi qui verrai le pire.


lyrics added by Kyoshin - Modify this lyrics