
Synode : Ultramontains

Les paroles
1. INTRO
(instrumental)
2. AMÈRE BÉNÉDICTION
Les chiens hurlent notre nom,
Et devant nous, peu font front.
Car de nos sermons purulents
Coule un poison des plus violents.
Lors de nos sourdes communions,
Le nom de Dieu, tel un frisson,
Parcourt les échines bossues
Et les bibles si vermoulues
Que, sous les yeux du lecteur,
Elles s'effritent comme avec frayeur.
Mais cela ne nous fait pas peur,
Car nous les connaissons par cur.
Nos bénédictions amères
Souillent le front de vos pairs,
Que nous avons marqués du sceau
De la vraie foi et du fardeau.
3. PROCESSION
Regarde donc le cortège
Où le mal ne s'abrège
Que par le fouet et la piété !
Triste valse pour le clergé.
Sous les capuches, tous, blafards,
Se cachent par désespoir.
Le synode, hommes en noir
Qui, rythmés par l'encensoir,
Défilent de ville en ville,
Plus dizaine que mille,
Petite troupe pieuse,
Ne montre ses joues si creuses
Qu'à un seigneur qu'elle n'attend plus,
Car pour nous tous, point de salut.
4. SOMBRE PÈLERINAGE
Nous ne prions que dans la nuit,
Sombres moines, clergé maudit,
Car nos louanges affreuses,
La lumière peureuse
N'a jamais pu les supporter,
Et elles doivent rester cachées.
Nous prions loin des fidèles,
Et nous prions sans chandelles.
Aucun catéchisme n'apprend
A prier loin des vivants,
A vivre notre dure foi,
A prier pour la mort des rois.
5. REPENTANCE
Au travail, fouet, mon ami,
Ton maître doit être puni !
Serviteur bien trop zélé,
Il m'arrive parfois de pécher.
Parmi le clergé névrosé,
On entend les fouets claquer.
La douleur efface les erreurs
Des pénitents sans candeur.
Tandis que mes yeux s'embrument,
La divine présence je hume.
A la vue du sang, elle descend
Pour se nourrir du châtiment.
Sur mon dos est dessinée
La carte de mes maints péchés,
Que j'ai par moi-même expiés,
Chaque nuit par le fouet.
6. CONCILE CADAVÉRIQUE
Pape fraîchement déterré,
Prépare-toi pour ton procès!
Sur la chaire de Saint Pierre,
On te traîne plus bas que terre.
Tu n'as que ta puanteur
Pour répondre à tes détracteurs,
Car même les saints ne peuvent échapper
A notre clergé haineux de chiens enragés.
Nos canines mordent en Ton Nom
Et notre foi, nous la bavons.
Nous traquerons mêmes les morts.
Nous savons faire parler les corps.
7. LE FEU SACRÉ
La foi toujours me dévore,
Moi, le prêtre carnivore.
Je la laisse se propager,
Cette flamme pure et sacrée.
Elle engloutit tous les païens
Dans maintes souffrances sans fin.
En moi je l'ai fait grandir...
Comment alors la maudire ?
Mon enfant chérie de la haine,
Conçue avec ma peine,
Est l'instrument du désastre,
Le fléau cachant les astres.
Une foi maladive et pourrie
Dorénavant, tuant sans répit.
8. SAINT SYNODE
Tristes sont nos réunions
Où, ascètes en communion,
Dans les ténèbres nous uvrons,
A de saintes destructions.
Noire est notre lumière.
Nous la répandons, fiers,
Des sombres égouts de Rome,
Au cur de tous les hommes.
Loups au service du berger,
Qui, par avance pardonnés,
N'ont cure de leurs péchés.
Nous sommes un étrange clergé.
(instrumental)
2. AMÈRE BÉNÉDICTION
Les chiens hurlent notre nom,
Et devant nous, peu font front.
Car de nos sermons purulents
Coule un poison des plus violents.
Lors de nos sourdes communions,
Le nom de Dieu, tel un frisson,
Parcourt les échines bossues
Et les bibles si vermoulues
Que, sous les yeux du lecteur,
Elles s'effritent comme avec frayeur.
Mais cela ne nous fait pas peur,
Car nous les connaissons par cur.
Nos bénédictions amères
Souillent le front de vos pairs,
Que nous avons marqués du sceau
De la vraie foi et du fardeau.
3. PROCESSION
Regarde donc le cortège
Où le mal ne s'abrège
Que par le fouet et la piété !
Triste valse pour le clergé.
Sous les capuches, tous, blafards,
Se cachent par désespoir.
Le synode, hommes en noir
Qui, rythmés par l'encensoir,
Défilent de ville en ville,
Plus dizaine que mille,
Petite troupe pieuse,
Ne montre ses joues si creuses
Qu'à un seigneur qu'elle n'attend plus,
Car pour nous tous, point de salut.
4. SOMBRE PÈLERINAGE
Nous ne prions que dans la nuit,
Sombres moines, clergé maudit,
Car nos louanges affreuses,
La lumière peureuse
N'a jamais pu les supporter,
Et elles doivent rester cachées.
Nous prions loin des fidèles,
Et nous prions sans chandelles.
Aucun catéchisme n'apprend
A prier loin des vivants,
A vivre notre dure foi,
A prier pour la mort des rois.
5. REPENTANCE
Au travail, fouet, mon ami,
Ton maître doit être puni !
Serviteur bien trop zélé,
Il m'arrive parfois de pécher.
Parmi le clergé névrosé,
On entend les fouets claquer.
La douleur efface les erreurs
Des pénitents sans candeur.
Tandis que mes yeux s'embrument,
La divine présence je hume.
A la vue du sang, elle descend
Pour se nourrir du châtiment.
Sur mon dos est dessinée
La carte de mes maints péchés,
Que j'ai par moi-même expiés,
Chaque nuit par le fouet.
6. CONCILE CADAVÉRIQUE
Pape fraîchement déterré,
Prépare-toi pour ton procès!
Sur la chaire de Saint Pierre,
On te traîne plus bas que terre.
Tu n'as que ta puanteur
Pour répondre à tes détracteurs,
Car même les saints ne peuvent échapper
A notre clergé haineux de chiens enragés.
Nos canines mordent en Ton Nom
Et notre foi, nous la bavons.
Nous traquerons mêmes les morts.
Nous savons faire parler les corps.
7. LE FEU SACRÉ
La foi toujours me dévore,
Moi, le prêtre carnivore.
Je la laisse se propager,
Cette flamme pure et sacrée.
Elle engloutit tous les païens
Dans maintes souffrances sans fin.
En moi je l'ai fait grandir...
Comment alors la maudire ?
Mon enfant chérie de la haine,
Conçue avec ma peine,
Est l'instrument du désastre,
Le fléau cachant les astres.
Une foi maladive et pourrie
Dorénavant, tuant sans répit.
8. SAINT SYNODE
Tristes sont nos réunions
Où, ascètes en communion,
Dans les ténèbres nous uvrons,
A de saintes destructions.
Noire est notre lumière.
Nous la répandons, fiers,
Des sombres égouts de Rome,
Au cur de tous les hommes.
Loups au service du berger,
Qui, par avance pardonnés,
N'ont cure de leurs péchés.
Nous sommes un étrange clergé.
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