Seth (FRA) : La Morsure du Christ

Black Metal / France
(2021 - Season Of Mist)
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1. LA MORSURE DU CHRIST

Prenez, buvez en tous, car ceci est le sang,
Alliance sacrée, liant le fable Fils
Du Père indifférent, silencieux de tout temps,
A Moi qui le trouvais juste après son supplice.

C'est Moi l'Ange Maudit, que tu appelles Dieu ;
Vierges, catins, Me prient, dans leurs rêves de feu.

"Je suis le tentateur !"

Une offrande sans fin : la Morsure du Christ !
Dans la nuit du tombeau, Je te réanimerai
Délecté de ton sang, espoir de tous les tristes
Disciples qui depuis, par leur foi t'imploraient.

C'est Moi que les croyants chantent pendant l'office,
Aussi pour Ma Splendeur blessez votre prochain !
Apaisez votre soif, que saigne l'orifice.
Transmettez tous le mal que J'offris au humains.

Ce soir ivrogne toi, d'Élysées chimériques ;
Point de résurrection, ni d'exploit sur l'abîme.
Voici l'homme ! Un mort ! Crucifixion tragique.
Tu pries le macchabée que Ma Morsure anime.

Car Je suis bien Celui, que tu appelles Dieu.
Vierges, catins Me prient, dans leurs rêves de feu.
Vénérés des pasteurs, comme des alchimistes
Je suis le tentateur, J'ai bu le sang du Christ !


2. METAL NOIR

Cœur sanglant arraché, suriné d'un poignard,
Des clameurs aiguisées, forgé de métal noir.

Pacte caprin signé, rouge sur le grimoire :
Coupe, bâton, denier, épée de métal noir.

Vingt ans de fols excès, sous ton emprise impure !
Natassja passionnée, de douleurs suraiguës.
Tes jouissances, Circé, ces poisons les plus purs ;
Ô maîtresse damnée ! Verse encore ta cigüe.

Ivresse dans l'orgie, le sabbat du Démon,
Overdose et trésors, promesses d'Infini.
Plus bas le cœur noircit, dans ce grand puits sans fond :
L'Astral ! Même à la mort tu insuffles la vie !

Ô porte des Enfers, ce soir je te franchis,
Et vêtu tout de noir, cherchant l'Ange déchu ;
Loin de toute lumière, je plonge dans la nuit,
Puis dans l'écho du soir, soudain tu m'apparus

Ô Prince des Enfers, apparaît dans ta Gloire !
Ténébreux Souverain, nimbé de métal noir.
Ô puissant Lucifer, apparaît dans ta Gloire !
Illumine les tiens, nimbé de métal noir.


3. SACRIFICE DE SANG

Signe toi du kandjar, cupide prétendant.
Ton baptême renié, reçois l'Initiation ;
Irrigué d'un nectar savant précipitant
En diadème pourpré, décorant l'incision.

Œuvre au Rouge, descends ! Dans l'astral des puissants.
Sacrifice de sang, sollicite Satan !

N'aie ni peur, ni regret, la lame doit trancher !
Ni remord, ni pitié, car le sang doit couler !

Notre assemblée masquée, d'ésotériques frasques
Coalise occultée, autour de l'Innocence ;
Aimantant les secrets de nos désirs fantasques
De bibles insultées, par de rouges essences !

Œuvre au Rouge, descends ! Dans l'astral des puissants.
Sacrifice de sang, sollicite Satan !

Que cet infantile ange au centre, seul s'avance
Venez tous en vendange, Ô mes frères de science !
Que la cérémonie des Grands Secrets commence :
Relions la Démonie ! Et maintenant : silence !

"Abats la lame."
"Mes frères, rendons Gloire à notre Maître."

Sacrifice accepté par le Serpent Sacré,
Abyssal suzerain des essences soufrées.
Ce scélérat excès, ta saisie, tee désigne
Du sang de l'esprit sain, successeur, dans nos vignes.

N'aie ni peur, ni regret, la doit trancher !
Ni remord, ni pitié, car le sang doit couler !


4. EX-CATHEDRALE

Dieu ne présagea point, depuis la claire-voie
La braise de Satan ! Rouage de la trame,
Déposée par les miens, diabolique convoi,
L'abside sidérant, au cœur de Notre Dame.

Ces Rameaux piétinées, nos cohortes s'installent
Au chœur, Pater Noster, le maître-autel s'embrase.
Fumerolles, nuées, enveloppant les stalles ;
De ta gloire d'hier, nous ferons table rase.

Cathédrale sacrée, dans un tonnerre infâme,
Sur ta flèche léchée par d'infernales flammes
Nos démons exaltés, ta débâcle proclament !

Vierge Marie, souillée, entre toutes les femmes,
Ta défaite est signée, ton refuge rend l'âme.
Contemple nos armées que les impurs acclament !

Alors que tout Paris, s'enfonce dans la nuit,
Tout ton peuple est en pleurs et les traîtres jubilent.
Mais pour Fulcanelli, le mystère périt
Dans ces feux de malheur aux ferveurs volubiles.

De néfastes festins, fusent depuis ta nef,
Chutant à l'état brut, l'orgie de vénéfices,
Quel sinistre destin, devenir notre fief !
Ton sacre sous le rut de tous nos maléfices.

Couchée devant la tour, Babylone de fer,
Abandonnée des Saints, charogne pour festin ;
Alertant les vautours, tel un phare en Enfer
Vois la grande Catin rire de ton destin !

"Cathédrale, violée par toutes nos légions,
Ton bas ventre souillé, enfante le Démon !"


5. HYMNE AU VAMPIRE (ACT III)

Dans la glace surgit l'effroi d'un reflet pâle,
La tragique scorie du brasier infernal.
Foyer des frénésie qui brûlèrent la nuit,
Souvenir de jadis, depuis plus rien ne luit.

Aujourd'hui marchant seul, dedans feue Notre Dame,
Sous ton augure noir, instruction subreptice.
Mon charme n'est que fard, plus tranchant que des lames,
Offrant l'exécution, à défaut de justice.

Ô qu'as-tu fais de moi ? Une ombre solitaire !
Un spectre tourmenté ! Ô don d'éternité ?
Maudit présent tu n'es qu'un désert de regrets.

Toutes ces nuits passées, seul dans ce cimetière,
Sous la lune dressée, écueil du cimetière.
C'est là que sont les miens ! Tous dans ce cimetière ;
Ce soir tu les rejoins ! Dans ce grand cimetière !

Toute une vie jurant, de la mort le refus,
Puis une éternité, désirant sa sanction.
Pris au sein de ces temps que je ne saisis plus ;
Il me faut te chercher, trouver ma rédemption.

De larmes en saignées, éconduit, perdu, j'erre,
Piège dépravé de funestes caprices,
Offrant aux jeunes fleurs, outrages jugulaires,
Trompant mon désespoir en bouquet de sévices.

Ô qu'as-tu fais de moi ? Du sang le tributaire,
Diable infirme, je suis dipsomane sans cure,
Sous ton charme maudit, Circé des sépultures !

De la foule, lassé, de ces vies décaties,
De ces années de fiel, ce soir je me rembouge.
Alors qu'est effondrée; dans mes bras cette hostie
Mes yeux levés au ciel, goûtant le Lune Rouge ;

Sous sa rousse lueur, la cicatrice signe
Tel un sceau fissurant le sort de ta morsure.
Soutenir ce malheur ? Pour que je m'y résigne
L'accoutumance au sang en est l'unique cure !


6. LES OCEANS DE VIDE

"A la mort, l’Œuvre au Noir, feux du soir, l'Athanor !"

Comme un blême soleil tombant en plein hiver.
Voici venu le mois de ton appareillage
Vers le dernier sommeil, que l'artiste révère,
Délesté des pourquoi pour fuir sans arrimage.

Sous cette barque dort l'exquise obscurité
Dans laquelle l'éclat des étoiles se meurs.
Seuls rutilent alors les yeux de ton nocher ;
Quel sinistre convoi vers l'escale en malheur !

De Charybde en Scylla, grand ancien éprouvé
Si las de ressasser souffrances et tracas.
Seule la mort pourra, dernière à te piéger,
Assourdir pour ta paix, du ressac les fracas.

Aux confins du néant surgit Poséidon,
Son trident projetant la vague scélérate.
Elle cingle, inondant l'ultime embarcation,
Ton vieux corps éclatant en gerbes écarlates.

"À la mort, l’Œuvre au Noir, feux du soir, l'Athanor !"

Ce vermeil de ton sang fuse de ces misères,
S'étiole en verdoyant, songe des profondeurs.
La narcose s'étend ; ton souffle se libère,
Tu hurles en te noyant : "Va au Diable, ma peur !

Adieu triste vie, et ses émois ;
Ivresse infinie, je suis à toi ! "

Du vide, envahissant, qui remplit tout ton corps,
Qui pâlit en chutant, au fond des océans
Du vide, sidérant. La noirceur de la mort
T'étrangle en te noyant, au fond des océans
Du vide, rugissant, qui dévore ton cœur.
Tu accueilles la mort, au fond des océans
Du vide, t'enclavant ; ta nouvelle demeure.
Pour l'éternité, dors ! Au fond de l'océan.


7. LE TRIOMPHE DE LUCIFER

Noires, la galaxies, sidérantes prisons,
Pour les Dieux interdits et leurs malédictions.
Je viens de l'Infini tenant l'ardent tison ;
J'ai leur flamme ravie, le Feu de vos démons.

Toi le paria meurtri, gorge-toi de mon Don,
Lève-toi cette nuit, défie les horizons !
Sycophantes bannis, assassins et félons,
Sorcières et pythies, vénérez ma passion !

À l'artiste ivrogné, j'offre illumination.
Puis le tribun devient puits de fascination,
Et l'hétère rouée, source d'adoration.
Levez vous plébéiens, avec moi proclamons !

Meurs, prophète maudit, meurs, Fils du Dieu néant !
Meurs, à tout jamais Christ ; meurs, libère Satan !

Noires, la galaxies, sidérantes prisons,
Pour les Dieux interdits et leurs malédictions.
Je viens de l'Infini tenant l'ardent tison ;
J'ai leur flamme ravie, le Feu de vos démons.

Acclame le triomphe de Lucifer

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