Sale Freux : Subterraneus

Black Metal / France
(2010 - Les Créations Clandestines)
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Les paroles

1. RAMPANT DANS LES MARAIS AMERS...

(Instrumental)


2. LES AILES SOUTERRAINES

Macabres corbeaux imprégnés de mort,
De syrinx rauques déchirés en accords,
Qui sonnent des airs occultes de notes retrogrades,
Dissonent la scène propre dans l'underground grade.

Sorcière, haleine de fiente exhale,
La maudite muse de la fleur médiévale.

Sorcière noire, orchestre corbeaux en hymne à la mort,
Où croassements raclés éructent les phonèmes de Satan,
Ô Dieu, bâtard! Ne voit d'humains que les restes,
Comme rats et cafards s'allient à la noire peste.

Les corbeaux volent lents et trempent dans l'infâme éther,
Tristes et rampants sur des arpèges primaires,
S'harassent affreux et rasent la terre gluante.

Des corps moches sont pondus de son cul,
D'os de chrétiens en vagin, nécrophile branle,
Jouit la sorcière mère, déguste la mort profonde.

Macabre Ale...


3. FUNEBRE ENTE

Une épaisse brume macère dans les marécages,
Un sinistre nuage s'en imprègne,
Leurs regards noirs illuminent mon sentier,
Leurs ailes graves le voile au monde entier.

Une corde à la main je rôde à travers bois,
Sorcier nécro freux je brandis les bras,
Vers l'escorte putride qui sur moi fiente,
Symbiose macabre, funèbre ente.

Le corbeau lui-même est enroué...

Tu seras pendu à coup sûr et bientôt, tout en haut du gibet les corbeaux nettoieront tes os...


4. ...ET JE RAMPERAI VERS MON LINCEUL DE PLUMES

Macabre forêt, sylve morte,
Où volent les corbeaux de mes funérailles.

Des troncs écorchés se montrent et luisent dans la nuit,
Comme des fantômes d'arbres qui veillent les mauvais esprits,
Ce bois d'yeux et de spectres est un cimetière nécrosé,
Où corbeaux de nuit éveillent la mystique obscurité.

Reflétés par la brume vivante qui s'étire dans les vents,
D'étranges éclats lunaires éclairent les formes rampantes,
De funestes bêtes malades qui marchent vers moi,
Un cortège funèbre s'installe peu à peu dans le noir.

Je suis une ombre qui flotte dans une nuée de spectres freux,
Sur un linceul de macabres plumes je volerais parmi eux.

5. CRASS, CRASS, CRASS...

...Macabre...


6. LONDRES, 1666

(Instrumental)


7. L'HALEINE DU CORBEAU

Dans un recoin macabre d'une humide cavité,
Crapaud parmi des crânes, je bave sur l'humanité,
Sur mon bras se tient une bête noire,
Étale sa voilure d'obscur, bât des ailes et craille.

Son croassement strident perce mon tympan,
J'hume son haleine, l'odeur de ses plumes.

Son bec salive encore...
J'en acquiers quelques gouttes...
Sur mes paumes...
Puis m'en régale...
Elle s'ébroue à mes cotés...
Sous la pleine lune...
La mort glorifiée...
Par l'envol nocturne.

Je déchire ma peau à coups de becs de corbeaux morts,
Qui entent mes veines à des pennes infectés par la coccidiose.

Mon visage pâle se pose contre le sien,
Je l'abreuve de mes larmes arrosées de vaccin,
J'enfonce les os dans la douce adolescente,
Je mange des plumes et embrasse son essence.

Je bois la bave de cette enfant consentante,
Et vole son âme pour violer l'humanité puante,
Occultés par l'extrême essor,
Nous vivons ensemble dans la mort.


8. REPAIRE D'IRIS NOIRS

Sépulcrales hèlent les ailes mortes des ténèbres,
Qui flottent dans les lugubres brumes des cavernes,
Basses occultes dans l'ombre des catacombes ruinées,
Violent l'âme des chrétiens et sonnent le glas de l'humanité.

Une marche grave contre l'église chrétienne,
Une cacophonie de croassements effraye les croyants,
Des sorcières baisées engendrent des larves humaines,
Qu'elles violent et crament dans le brasier noir des enfants.

Des chauves-pourries volètent dans les grottes,
Les corbacs désailés et les rats rampants,
Bouffent l'intimité des vaginales salopes,
Suçotent le sang à même la vulve des enfants.

Des clochards à la l'haleine de pituite,
Leurs font boire de l'artisanale vinasse,
Soumises aux drogues et à l'effluve érotique,
Elles font l'amour aux sorcières salaces.


9. RATS DES CHAMPS (RURAL BLACK METAL)

Une grimace sur la face, j'erre dans la France sale,
Seul je trinque et rampe dans la campagne médiévale,
Je grave ma solitude à renfort de champagne,
Grands coups de fiasques qui me tombent sur cette pierre froide.

Gueule de bois inspiratrice,
De cafard noir conspiratrice,
Pour seul sens mon mauvais goût,
D'une poésie d'avant-garde d'égout.

Mon esprit jeté au fond d'un puit,
Sur ces champs stagne la mélancolie,
Je m'abreuve de mes larmes qui m'inspirent,
A mal écrire des pages de pire en pire.

Et ma corneille craille de plus en plus fort,
Absinthe, hallucine spirituelle,
Je bois des corbeaux pleins de fiels,
Et ma corneille craille de plus en plus fort,
Des milliers de corbeaux hallucinés,
Contre cette putain d'humanité.

D'un état fin dix-huitième je m'arrête,
Dans ma tête volent de sombres bêtes,
Je m'évade dans ma prison sans couleurs,
Et profite alors pour écrire sur la douleur.
Consolé par l'aura des rats de la peste,
Seule ma feuille et ma plume restent,
Ô quatorzième, belles encres tu gaspilles,
J'abandonne cet écrit, me lève et file...

Mon mal de crâne compose cette partition,
Des notes mortes, périmées d'avant-garde,
Pensées nobles d'un vieux gueux freux,
Idées mortes d'écrivain amoureux,
Qui s'abreuve d'aigre vin de *******,
S'enivre de sales vagins moyenâgeux.
D'un état vingt et unième, je m'enfuis...

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