
Praetorian (FRA) : La Face Cachée

Las palabras
1. LA JUNGLE
Bienvenu dans ce milieu
Où les prédateurs sont les maîtres du jeu
Pour écraser l’autre, ils n’ont pas leur pareil
Ils le font, au nom, de la sélection naturelle
Tous, veulent être, le roi, mais n’ont que la crinière
C’est chacun pour soi et l’on poursuit des chimères
Dans cette jungle, cette arène
Au sein d’un monde impitoyable
Où les puissants règnent, et la haine
A pris le pas sur l’honorable
1, 2 le pauvre bougre est hors-jeu
3, 4 il est temps de l’abattre
A toi le bon à rien, que le froid terrasse
Apprend que si tu as faim, il te reste la chasse
Enfile un beau costume, fais-toi pousser les crocs
Adopte donc la coutume de tes bourreaux
Tous veulent être le roi mais n’ont que la crinière
C’est chacun pour soi et l’on poursuit des chimères
Dans cette jungle, cette arène
Au sein d’un monde impitoyable
Où les puissants règnent, et la haine
A pris le pas sur l’honorable
Pas de place ici-bas pour le petit gibier
Qui sera le repas de ces fauves affamés
C’est à chacun sa liane vers le but fixé
On a fermé les vannes de la fraternité
Les seigneurs de l’espèce, ou ce qu’il en reste
Font marcher les affaires, du haut de la chaîne alimentaire
Tous veulent être le roi mais n’ont que la crinière
C’est chacun pour soi et l’on poursuit des chimères
Dans cette jungle, cette arène
Au sein d’un monde impitoyable
Où les puissants règnent, et la haine
A pris le pas sur l’honorable
Dans cette jungle, cette arène
Au sein d’un monde impitoyable
Où les dominants occupent désormais la place, des âmes charitables
2. LA FACE CACHEE
Comme une impression différente
La présence d’un corps étranger
Jusque là restée inconsciente
La voilà prête à émerger
Côté pile, je suis un être bien docile
Côté face, je représente une menace
Mes cauchemars contrôlent peu à peu ma conscience
Le démon prend le pas en silence
Un pas dans le noir vers le mauvais côté
Bientôt possédé par l’obscurité
Par la bête tapie qui est désormais
Ma véritable personnalité
Métamorphose à l’intérieur
Schizophrénie j’en ai bien peur
Laisser venir ou résister
Bientôt plus le temps d’hésiter
Tout est inutile voire superflu
Car l’être hostile a pris le dessus
Et la démence qui s’empare de ma volonté
Efface toute trace du passé
Un pas dans le noir vers le mauvais côté
Bientôt possédé par l’obscurité
Par la bête tapie qui est désormais
Ma véritable personnalité, personnalité
Une personne à éviter, pour ta sécurité
Toi qui m’as connu
Doux, attentionné
Prie pour ton salut
Je n’aurai pas de pitié
Je suis désormais fou à lier
Un pas dans le noir vers le mauvais côté
Bientôt possédé par l’obscurité
Par la bête tapie qui est désormais
Ma véritable personnalité
3. LE NOUVEAU DIEU (d'après un texte de Pierre PARIS)
Lorsque les étoiles tombent sur Terre
Lorsque les astres au loin s’éloignent
Puisque le soleil gronde de colère
Avant que la lune il ne rejoigne
Les gratte-ciels jadis tours de Babel
Touchent désormais le sol, rongés
Par la lumière qui lors se révèle
Sur les murs abattus et effondrés
villes écrasées par les cieux
poussière forme ces déserts
L’humanité n'est plus, les dieux
Seuls demeurent en cette nouvelle ère
Et lors le nouveau dieu Qui abaisse les cieux
Qui élève la Terre, Se redresse, sévère
Et lors le nouveau dieu Qui abaisse les cieux
Habité de visions Et de prémonitions
Ceci n'est pas un rêve
Lorsque les dieux s'élèvent
L'humanité en crève
Mais parmi le chaos se dresse un être
Qui vient défier ces divinités
Sans foi émerge cet étrange prêtre
Qui veut déifier l’humanité
Dérangeant, il ameute ses semblables
Formant maintenant guerriers de l’espoir
Unis contre fatalités coupables
L’énergie qu’ils dégagent les fait choir
ces guerriers de l'espoir
l'énergie qu'ils dégagent les fait choir
Et lors le nouveau dieu Qui abaisse les cieux
Qui élève la Terre, Se redresse, sévère
Et lors le nouveau dieu Qui abaisse les cieux
Habité de visions Et de prémonitions
Ces monstres devenus simples mortels
Se confondent alors parmi les hommes
Se convertissent à ces abstractions charnelles
De frères maintenant, tous, on les nomme
Mais l’éveil est douloureux et brutal
Car tout n’était que désordre mental
Un éveil brutal
Pour un désordre mental
Et lors le nouveau dieu Qui abaisse les cieux
Qui élève la Terre, Se redresse, sévère
Et lors le nouveau dieu Qui abaisse les cieux
Habité de visions ou d'hallucinations
D'HA LLU CI NA TIONS !
4. PLANETE ROUGE
Autrefois gonflée d’allégresse
Aujourd’hui froide plein de tristesse
Bientôt gagnée par la sécheresse
Qu’il paraît loin le temps regretté de l’ivresse
Un passé marqué de sourires
Remplacé par des souvenirs pesants
condamnée seule à dépérir
Qu’ils paraissent loin les paysages luxuriants
Désormais en proie aux tourments
Dévastée par des cratères béants
Le big-bang s’est produit une fois
Chaque battement me fait garder la foi
Rouge mais froide comme l'hiver
Une planète bouge entre mes artères
Dépourvue d’atmosphère
Elle est mise à nue réduite en poussière
Adieu la chaleur protectrice
les rivières de bonheur abondant
ne restent que les cicatrices
le sol est sec au cœur d'une odeur de rance
Un astre creux loin du soleil
Dont la lumière brille par l’absence
Dont l’entité s’est mise en veille, vide de sens
Rouge mais froide comme l'hiver
Une planète bouge entre mes artères
Dépourvue d’atmosphère
Elle est mise à nue réduite en poussière
Une planète rouge, où plus rien ne bouge
Quand rien ne sursaute, c'est une planète morte
Un astre creux loin du soleil
Dont la lumière brille par l’absence
Dont l’entité s’est mise en veille, vide de sens
Vidée de son sens, vidée de son essence, plus d’effervescence
Changer d’espace-temps
Peu m’importe comment
Retrouver les douces sensations d’antan
Rouge mais froide comme l'hiver
Une planète bouge entre mes artères
Dépourvue d’atmosphère
Elle est mise à nue réduite en poussière
Elle est mise à nue réduite en poussière
5. PRAETORIAN
Chirurgien sadique au scalpel affûté
Gentleman violent légèrement désaxé
Grand braqueur de banques avide et sans pitié
Mercenaire tourmenté, programmé pour tuer
Unis pour le meilleur, mais surtout pour le pire
Croise les par malheur, aucune chance de t'en sortir
4 sociopathes unis dans la violence
Absorbe les watts et subi la cadence
Face à la charge tu n’as aucune chance
Te voilà infecté tu te retrouves en transe
Une opération louche qui a dû mal tourner
Un mot de travers, trop tard pour regretter
La tête dans un sac, tout ça pour un retrait
Le choix est cornélien s'enfuir ou trépasser
TREPASSER !
Unis pour le meilleur, mais surtout pour le pire
Croise les par malheur, aucune chance de t'en sortir
4 sociopathes unis dans la violence
Absorbe les watts et subi la cadence
Face à la charge tu n’as aucune chance
Te voilà infecté tu te retrouves en transe
EN TRANSE !
Oublie les droogs, oublie les gangs, oublie les milices, les bandes organisées
Prend garde à toi face à la ligue Praetorian
PRAETORIAN !
PRAE TO RIAN (x4)
4 sociopathes unis dans la violence
Absorbe les watts et subi la cadence
Face à la charge tu n’as aucune chance
Te voilà infecté tu te retrouves en transe
6. EN APNEE
Dans une longue quête jonchée d'expériences
De joies intenses et de souffrances
Pour ne pas s'enfoncer dans l'errance
S'armer de confiance, de patience, de méfiance
Affronter vents et marées
Tu n'étais pas préparé
A plonger la tête la première dans ces eaux troubles et solitaires
Beaucoup de poissons, très peu de perles
dans les tréfonds parfois la merveille
prend ta respiration, jette toi dans le bain
cherche le Graal mais pas en vain
Affronter vents et marées
Tu n'étais pas préparé
A plonger la tête la première dans ces eaux troubles et meurtrières
le filet reste la plupart du temps vide,
lancé au loin dans l'immensité liquide
ce sont des larmes qui remplissent l'océan
dans lequel tu nages tel un valeureux combattant
la pierre précieuse, l'ultime joyau
une existence heureuse, le plus beau des cadeaux
à défaut de les enfiler,
une seule perle pourrait te combler
l’espoir comme meilleur allié
dans la peau d’un chercheur d’or
Certains l’ont déjà trouvé
les autres explorent encore
Emporté par les flots, vacillant sous la tempête
La tête sous l'eau pensant au chemin qu'il te reste
Les mirages s’amoncellent, la vue semble irréelle
Vas-tu finir un jour par émerger
De ce torrent d'incertitudes au destin troublé
le filet reste la plupart du temps vide,
lancé au loin dans l'immensité liquide
ce sont des larmes qui remplissent l'océan
dans lequel tu nages tel un valeureux combattant
la pierre précieuse, l'ultime joyau
une existence heureuse, le plus beau des cadeaux
à défaut de les enfiler,
une seule perle pourrait te combler
l’espoir comme meilleur allié
dans la peau d’un chercheur d’or
Certains l’ont déjà trouvé
les autres explorent encore
ENCORE !
7. RENAISSANCE
Le jour se lève, c’est la fin d’un long sommeil
La fin d’une trêve tel le bouddha je m’éveille
Résurrection terminée, je peux faire face au monde entier
J'n'ai pas tourné la page mais engrangé de la rage
J'ai mis de côté mes idéaux
Enterré toutes mes faiblesses
Un départ à zéro
Terminées les gentillesses
Quand l’atmosphère sent la poudre
Et qu’au loin gronde l’orage
Tu t’es attiré les foudres
Crois-moi, c’est un mauvais présage
Sorti du trou dans lequel on m’a poussé
J’étais à bout mais n’ai jamais renoncé
Amertume accumulée, seuil de tolérance diminué
J'n’ai pas tourné la page mais engrangé de la rage
L’agneau n’est plus, le loup a montré les crocs
Haine en surplus, vous en aurez votre lot
abuser de ma confiance, relève de l'inconscience
J'n’ai pas tourné la page mais engrangé de la rage
J'ai mis de côté mes idéaux
Enterré toutes mes faiblesses
Un départ à zéro
Terminées les gentillesses
Quand l’atmosphère sent la poudre
Et qu’au loin gronde l’orage
Tu t’es attiré les foudres
Crois-moi, c’est un mauvais présage
Alors prend peur !
Trop bon , trop con
J'ai compris la leçon
On dirait que la coupe est pleine, ta méfiance est vaine
L'animosité dans les veines, tu vas purger ta peine
Oui purger ta peine
Des cendres du phénix qui renaît monteront les flammes de ton bûcher
Le jour se lève, c’est la fin d’un long sommeil
La fin d’une trêve tel le bouddha je m’éveille
Résurrection terminée, je peux faire face au monde entier
J'n'ai pas tourné la page mais engrangé de la rage
J'ai mis de côté mes idéaux
Enterré toutes mes faiblesses
Un départ à zéro
Terminées les gentillesses
Quand l’atmosphère sent la poudre
Et qu’au loin gronde l’orage
Tu t’es attiré les foudres
Crois-moi, c’est un mauvais présage
8. ALEA JACTA EST
De l’ombre a la lumière
Du silence a la clameur
Au bout du tunnel nous répondrons a l’appel
Le calme avant la tempête
La torpeur avant la fureur
Je sens l’impatience qui s’empare de l’audience
Libérez le feu sacré,
Une détonation a faire tomber le Colisée
libérez le feu sacré
la garde est prête, vous pouvez hurler
Alea jacta est, faites trembler les murs de votre arène
Alea jacta est, venez fêter la garde prétorienne
Les yeux injectés de sang
Nos pas soulèvent la poussière
Au bout du tunnel nous répondrons a l’appel
La tension monte d’un cran
Pesante est l’atmosphère
Je sens l’impatience qui s’empare de l’audience
Le fond du tunnel gronde
L’énergie nous inonde
L’adrénaline abonde
C est l’heure de rentrer dans la ronde
Je sens l’impatience qui s’empare de l’audience
Libérez le feu sacré
SACRE !
Libérez le feu sacré,
Une détonation a faire tomber le Colisée
libérez le feu sacré
la garde est prête, vous pouvez hurler
Alea jacta est, faites trembler les murs de votre arène
Alea jacta est, venez fêter la garde prétorienne
9. CORPS A COEUR
Il fait une chaleur indécente
Dans la pièce nos peaux deviennent brûlantes
L’attraction est inévitable
L’atmosphère autour de nous inflammable
Chaque regard est une invitation
Chaque geste accroît la tension
Le désir vire à l'obsession , livrons nous à la dépravation
Pour nous la nuit est chaude
Libère nos bas instincts
Nos fluides nous inondent
Nous n'contrôlons plus rien
Nous n'faisons plus qu'un
Nos cœurs battent la cadence et nos corps dansent
Dans la synchro de nos ardeurs
Nos cœurs battent la cadence et nos corps dansent
Le plaisir est à l'honneur
Nos cœurs battent la cadence et nos corps dansent
C'est l'abandon de toute pudeur
Corps cotre corps, cœur contre cœur, dans un corps à cœur
Sens monter la chaleur
S'installer la moiteur
LA CHALEUR !
LA MOITEUR !
Pour nous la nuit est chaude
Nos fluides nous inondent
Je te touche, tu frémis sous mes caresses
Entend claquer ma main sur tes fesses
L’excitation remplace la raison
Il est temps de passer à l’action
Le baiser se fait presque morsure
Et nos langues font parler la luxure
Le désir vire à l'obsession , livrons nous à la dépravation
Pour nous la nuit est chaude
Libère nos bas instincts
Nos fluides nous inondent
Nous n'contrôlons plus rien
Nous n'faisons plus qu'un
Nos cœurs battent la cadence et nos corps dansent
Dans la synchro de nos ardeurs
Nos cœurs battent la cadence et nos corps dansent
Le plaisir est à l'honneur
Nos cœurs battent la cadence et nos corps dansent
C'est l'abandon de toute pudeur
Corps cotre corps, cœur contre cœur, dans un corps à cœur
Corps Contre Corps !
Et Coeur Contre Coeur !
10. LA VIE EST UN LONG FLEUVE...
Gentil et discret, on lui donnerait le bon dieu sans confession
Poli, réservé, il était l’antithèse d’un démon
Monsieur Dupont ne fait pas de vague, il s’intègre
Il fait partie du paysage, sans problème
Quelques lignes à la rubrique fait divers
Quelques lignes pour un massacre
Sa famille jusqu'ici était fière
Inconsciente du simulacre
Ravis de leur existence routinière
Les voilà brutalement six pieds sous terre
Les voilà brutalement six pieds sous terre
Le regard dans le vide
La vie qui se termine
Le long fleuve est pollué
La tranquillité périmée
On l'appelait monsieur tout le monde : quelle erreur
Son crime immonde les a tous plongés dans l'horreur
Entré par la petite porte dans l’histoire
Son nom y est écrit en lettres noires
Son nom y est écrit en lettres noires
Le regard dans le vide
La vie qui se termine
Le long fleuve est pollué
La tranquillité périmée
Des traces de sang incrustées sur la moquette
Pas de trace de culpabilité dans sa tête
Habituellement homme de raison
M. Dupont a disjoncté
Son nom rime avec frustration
Obscure est dès lors son côté
Le regard dans le vide
La vie qui se termine
Le long fleuve est pollué
La tranquillité périmée
Un coup de feu pour chacun
L'alerte pour les voisins
Sans même sans rendre compte
Le voilà devenu un monstre
Bienvenu dans ce milieu
Où les prédateurs sont les maîtres du jeu
Pour écraser l’autre, ils n’ont pas leur pareil
Ils le font, au nom, de la sélection naturelle
Tous, veulent être, le roi, mais n’ont que la crinière
C’est chacun pour soi et l’on poursuit des chimères
Dans cette jungle, cette arène
Au sein d’un monde impitoyable
Où les puissants règnent, et la haine
A pris le pas sur l’honorable
1, 2 le pauvre bougre est hors-jeu
3, 4 il est temps de l’abattre
A toi le bon à rien, que le froid terrasse
Apprend que si tu as faim, il te reste la chasse
Enfile un beau costume, fais-toi pousser les crocs
Adopte donc la coutume de tes bourreaux
Tous veulent être le roi mais n’ont que la crinière
C’est chacun pour soi et l’on poursuit des chimères
Dans cette jungle, cette arène
Au sein d’un monde impitoyable
Où les puissants règnent, et la haine
A pris le pas sur l’honorable
Pas de place ici-bas pour le petit gibier
Qui sera le repas de ces fauves affamés
C’est à chacun sa liane vers le but fixé
On a fermé les vannes de la fraternité
Les seigneurs de l’espèce, ou ce qu’il en reste
Font marcher les affaires, du haut de la chaîne alimentaire
Tous veulent être le roi mais n’ont que la crinière
C’est chacun pour soi et l’on poursuit des chimères
Dans cette jungle, cette arène
Au sein d’un monde impitoyable
Où les puissants règnent, et la haine
A pris le pas sur l’honorable
Dans cette jungle, cette arène
Au sein d’un monde impitoyable
Où les dominants occupent désormais la place, des âmes charitables
2. LA FACE CACHEE
Comme une impression différente
La présence d’un corps étranger
Jusque là restée inconsciente
La voilà prête à émerger
Côté pile, je suis un être bien docile
Côté face, je représente une menace
Mes cauchemars contrôlent peu à peu ma conscience
Le démon prend le pas en silence
Un pas dans le noir vers le mauvais côté
Bientôt possédé par l’obscurité
Par la bête tapie qui est désormais
Ma véritable personnalité
Métamorphose à l’intérieur
Schizophrénie j’en ai bien peur
Laisser venir ou résister
Bientôt plus le temps d’hésiter
Tout est inutile voire superflu
Car l’être hostile a pris le dessus
Et la démence qui s’empare de ma volonté
Efface toute trace du passé
Un pas dans le noir vers le mauvais côté
Bientôt possédé par l’obscurité
Par la bête tapie qui est désormais
Ma véritable personnalité, personnalité
Une personne à éviter, pour ta sécurité
Toi qui m’as connu
Doux, attentionné
Prie pour ton salut
Je n’aurai pas de pitié
Je suis désormais fou à lier
Un pas dans le noir vers le mauvais côté
Bientôt possédé par l’obscurité
Par la bête tapie qui est désormais
Ma véritable personnalité
3. LE NOUVEAU DIEU (d'après un texte de Pierre PARIS)
Lorsque les étoiles tombent sur Terre
Lorsque les astres au loin s’éloignent
Puisque le soleil gronde de colère
Avant que la lune il ne rejoigne
Les gratte-ciels jadis tours de Babel
Touchent désormais le sol, rongés
Par la lumière qui lors se révèle
Sur les murs abattus et effondrés
villes écrasées par les cieux
poussière forme ces déserts
L’humanité n'est plus, les dieux
Seuls demeurent en cette nouvelle ère
Et lors le nouveau dieu Qui abaisse les cieux
Qui élève la Terre, Se redresse, sévère
Et lors le nouveau dieu Qui abaisse les cieux
Habité de visions Et de prémonitions
Ceci n'est pas un rêve
Lorsque les dieux s'élèvent
L'humanité en crève
Mais parmi le chaos se dresse un être
Qui vient défier ces divinités
Sans foi émerge cet étrange prêtre
Qui veut déifier l’humanité
Dérangeant, il ameute ses semblables
Formant maintenant guerriers de l’espoir
Unis contre fatalités coupables
L’énergie qu’ils dégagent les fait choir
ces guerriers de l'espoir
l'énergie qu'ils dégagent les fait choir
Et lors le nouveau dieu Qui abaisse les cieux
Qui élève la Terre, Se redresse, sévère
Et lors le nouveau dieu Qui abaisse les cieux
Habité de visions Et de prémonitions
Ces monstres devenus simples mortels
Se confondent alors parmi les hommes
Se convertissent à ces abstractions charnelles
De frères maintenant, tous, on les nomme
Mais l’éveil est douloureux et brutal
Car tout n’était que désordre mental
Un éveil brutal
Pour un désordre mental
Et lors le nouveau dieu Qui abaisse les cieux
Qui élève la Terre, Se redresse, sévère
Et lors le nouveau dieu Qui abaisse les cieux
Habité de visions ou d'hallucinations
D'HA LLU CI NA TIONS !
4. PLANETE ROUGE
Autrefois gonflée d’allégresse
Aujourd’hui froide plein de tristesse
Bientôt gagnée par la sécheresse
Qu’il paraît loin le temps regretté de l’ivresse
Un passé marqué de sourires
Remplacé par des souvenirs pesants
condamnée seule à dépérir
Qu’ils paraissent loin les paysages luxuriants
Désormais en proie aux tourments
Dévastée par des cratères béants
Le big-bang s’est produit une fois
Chaque battement me fait garder la foi
Rouge mais froide comme l'hiver
Une planète bouge entre mes artères
Dépourvue d’atmosphère
Elle est mise à nue réduite en poussière
Adieu la chaleur protectrice
les rivières de bonheur abondant
ne restent que les cicatrices
le sol est sec au cœur d'une odeur de rance
Un astre creux loin du soleil
Dont la lumière brille par l’absence
Dont l’entité s’est mise en veille, vide de sens
Rouge mais froide comme l'hiver
Une planète bouge entre mes artères
Dépourvue d’atmosphère
Elle est mise à nue réduite en poussière
Une planète rouge, où plus rien ne bouge
Quand rien ne sursaute, c'est une planète morte
Un astre creux loin du soleil
Dont la lumière brille par l’absence
Dont l’entité s’est mise en veille, vide de sens
Vidée de son sens, vidée de son essence, plus d’effervescence
Changer d’espace-temps
Peu m’importe comment
Retrouver les douces sensations d’antan
Rouge mais froide comme l'hiver
Une planète bouge entre mes artères
Dépourvue d’atmosphère
Elle est mise à nue réduite en poussière
Elle est mise à nue réduite en poussière
5. PRAETORIAN
Chirurgien sadique au scalpel affûté
Gentleman violent légèrement désaxé
Grand braqueur de banques avide et sans pitié
Mercenaire tourmenté, programmé pour tuer
Unis pour le meilleur, mais surtout pour le pire
Croise les par malheur, aucune chance de t'en sortir
4 sociopathes unis dans la violence
Absorbe les watts et subi la cadence
Face à la charge tu n’as aucune chance
Te voilà infecté tu te retrouves en transe
Une opération louche qui a dû mal tourner
Un mot de travers, trop tard pour regretter
La tête dans un sac, tout ça pour un retrait
Le choix est cornélien s'enfuir ou trépasser
TREPASSER !
Unis pour le meilleur, mais surtout pour le pire
Croise les par malheur, aucune chance de t'en sortir
4 sociopathes unis dans la violence
Absorbe les watts et subi la cadence
Face à la charge tu n’as aucune chance
Te voilà infecté tu te retrouves en transe
EN TRANSE !
Oublie les droogs, oublie les gangs, oublie les milices, les bandes organisées
Prend garde à toi face à la ligue Praetorian
PRAETORIAN !
PRAE TO RIAN (x4)
4 sociopathes unis dans la violence
Absorbe les watts et subi la cadence
Face à la charge tu n’as aucune chance
Te voilà infecté tu te retrouves en transe
6. EN APNEE
Dans une longue quête jonchée d'expériences
De joies intenses et de souffrances
Pour ne pas s'enfoncer dans l'errance
S'armer de confiance, de patience, de méfiance
Affronter vents et marées
Tu n'étais pas préparé
A plonger la tête la première dans ces eaux troubles et solitaires
Beaucoup de poissons, très peu de perles
dans les tréfonds parfois la merveille
prend ta respiration, jette toi dans le bain
cherche le Graal mais pas en vain
Affronter vents et marées
Tu n'étais pas préparé
A plonger la tête la première dans ces eaux troubles et meurtrières
le filet reste la plupart du temps vide,
lancé au loin dans l'immensité liquide
ce sont des larmes qui remplissent l'océan
dans lequel tu nages tel un valeureux combattant
la pierre précieuse, l'ultime joyau
une existence heureuse, le plus beau des cadeaux
à défaut de les enfiler,
une seule perle pourrait te combler
l’espoir comme meilleur allié
dans la peau d’un chercheur d’or
Certains l’ont déjà trouvé
les autres explorent encore
Emporté par les flots, vacillant sous la tempête
La tête sous l'eau pensant au chemin qu'il te reste
Les mirages s’amoncellent, la vue semble irréelle
Vas-tu finir un jour par émerger
De ce torrent d'incertitudes au destin troublé
le filet reste la plupart du temps vide,
lancé au loin dans l'immensité liquide
ce sont des larmes qui remplissent l'océan
dans lequel tu nages tel un valeureux combattant
la pierre précieuse, l'ultime joyau
une existence heureuse, le plus beau des cadeaux
à défaut de les enfiler,
une seule perle pourrait te combler
l’espoir comme meilleur allié
dans la peau d’un chercheur d’or
Certains l’ont déjà trouvé
les autres explorent encore
ENCORE !
7. RENAISSANCE
Le jour se lève, c’est la fin d’un long sommeil
La fin d’une trêve tel le bouddha je m’éveille
Résurrection terminée, je peux faire face au monde entier
J'n'ai pas tourné la page mais engrangé de la rage
J'ai mis de côté mes idéaux
Enterré toutes mes faiblesses
Un départ à zéro
Terminées les gentillesses
Quand l’atmosphère sent la poudre
Et qu’au loin gronde l’orage
Tu t’es attiré les foudres
Crois-moi, c’est un mauvais présage
Sorti du trou dans lequel on m’a poussé
J’étais à bout mais n’ai jamais renoncé
Amertume accumulée, seuil de tolérance diminué
J'n’ai pas tourné la page mais engrangé de la rage
L’agneau n’est plus, le loup a montré les crocs
Haine en surplus, vous en aurez votre lot
abuser de ma confiance, relève de l'inconscience
J'n’ai pas tourné la page mais engrangé de la rage
J'ai mis de côté mes idéaux
Enterré toutes mes faiblesses
Un départ à zéro
Terminées les gentillesses
Quand l’atmosphère sent la poudre
Et qu’au loin gronde l’orage
Tu t’es attiré les foudres
Crois-moi, c’est un mauvais présage
Alors prend peur !
Trop bon , trop con
J'ai compris la leçon
On dirait que la coupe est pleine, ta méfiance est vaine
L'animosité dans les veines, tu vas purger ta peine
Oui purger ta peine
Des cendres du phénix qui renaît monteront les flammes de ton bûcher
Le jour se lève, c’est la fin d’un long sommeil
La fin d’une trêve tel le bouddha je m’éveille
Résurrection terminée, je peux faire face au monde entier
J'n'ai pas tourné la page mais engrangé de la rage
J'ai mis de côté mes idéaux
Enterré toutes mes faiblesses
Un départ à zéro
Terminées les gentillesses
Quand l’atmosphère sent la poudre
Et qu’au loin gronde l’orage
Tu t’es attiré les foudres
Crois-moi, c’est un mauvais présage
8. ALEA JACTA EST
De l’ombre a la lumière
Du silence a la clameur
Au bout du tunnel nous répondrons a l’appel
Le calme avant la tempête
La torpeur avant la fureur
Je sens l’impatience qui s’empare de l’audience
Libérez le feu sacré,
Une détonation a faire tomber le Colisée
libérez le feu sacré
la garde est prête, vous pouvez hurler
Alea jacta est, faites trembler les murs de votre arène
Alea jacta est, venez fêter la garde prétorienne
Les yeux injectés de sang
Nos pas soulèvent la poussière
Au bout du tunnel nous répondrons a l’appel
La tension monte d’un cran
Pesante est l’atmosphère
Je sens l’impatience qui s’empare de l’audience
Le fond du tunnel gronde
L’énergie nous inonde
L’adrénaline abonde
C est l’heure de rentrer dans la ronde
Je sens l’impatience qui s’empare de l’audience
Libérez le feu sacré
SACRE !
Libérez le feu sacré,
Une détonation a faire tomber le Colisée
libérez le feu sacré
la garde est prête, vous pouvez hurler
Alea jacta est, faites trembler les murs de votre arène
Alea jacta est, venez fêter la garde prétorienne
9. CORPS A COEUR
Il fait une chaleur indécente
Dans la pièce nos peaux deviennent brûlantes
L’attraction est inévitable
L’atmosphère autour de nous inflammable
Chaque regard est une invitation
Chaque geste accroît la tension
Le désir vire à l'obsession , livrons nous à la dépravation
Pour nous la nuit est chaude
Libère nos bas instincts
Nos fluides nous inondent
Nous n'contrôlons plus rien
Nous n'faisons plus qu'un
Nos cœurs battent la cadence et nos corps dansent
Dans la synchro de nos ardeurs
Nos cœurs battent la cadence et nos corps dansent
Le plaisir est à l'honneur
Nos cœurs battent la cadence et nos corps dansent
C'est l'abandon de toute pudeur
Corps cotre corps, cœur contre cœur, dans un corps à cœur
Sens monter la chaleur
S'installer la moiteur
LA CHALEUR !
LA MOITEUR !
Pour nous la nuit est chaude
Nos fluides nous inondent
Je te touche, tu frémis sous mes caresses
Entend claquer ma main sur tes fesses
L’excitation remplace la raison
Il est temps de passer à l’action
Le baiser se fait presque morsure
Et nos langues font parler la luxure
Le désir vire à l'obsession , livrons nous à la dépravation
Pour nous la nuit est chaude
Libère nos bas instincts
Nos fluides nous inondent
Nous n'contrôlons plus rien
Nous n'faisons plus qu'un
Nos cœurs battent la cadence et nos corps dansent
Dans la synchro de nos ardeurs
Nos cœurs battent la cadence et nos corps dansent
Le plaisir est à l'honneur
Nos cœurs battent la cadence et nos corps dansent
C'est l'abandon de toute pudeur
Corps cotre corps, cœur contre cœur, dans un corps à cœur
Corps Contre Corps !
Et Coeur Contre Coeur !
10. LA VIE EST UN LONG FLEUVE...
Gentil et discret, on lui donnerait le bon dieu sans confession
Poli, réservé, il était l’antithèse d’un démon
Monsieur Dupont ne fait pas de vague, il s’intègre
Il fait partie du paysage, sans problème
Quelques lignes à la rubrique fait divers
Quelques lignes pour un massacre
Sa famille jusqu'ici était fière
Inconsciente du simulacre
Ravis de leur existence routinière
Les voilà brutalement six pieds sous terre
Les voilà brutalement six pieds sous terre
Le regard dans le vide
La vie qui se termine
Le long fleuve est pollué
La tranquillité périmée
On l'appelait monsieur tout le monde : quelle erreur
Son crime immonde les a tous plongés dans l'horreur
Entré par la petite porte dans l’histoire
Son nom y est écrit en lettres noires
Son nom y est écrit en lettres noires
Le regard dans le vide
La vie qui se termine
Le long fleuve est pollué
La tranquillité périmée
Des traces de sang incrustées sur la moquette
Pas de trace de culpabilité dans sa tête
Habituellement homme de raison
M. Dupont a disjoncté
Son nom rime avec frustration
Obscure est dès lors son côté
Le regard dans le vide
La vie qui se termine
Le long fleuve est pollué
La tranquillité périmée
Un coup de feu pour chacun
L'alerte pour les voisins
Sans même sans rendre compte
Le voilà devenu un monstre
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