
Praetorian (FRA) : Furialis

Lyrics
1. APOSTAT
Sorti d’un coma intellectuel, d’une overdose spirituelle
Je ne suis plus un enfant, vous ne pouvez plus rien m’imposer
Devenu bien trop grand pour vos esprits bien étriqués
J’ai tourné le dos à ma foi pour élargir mon horizon
J’ai rejeté vos trop vieilles lois pour choisir celle de la raison
Vous m’appelez le traître, quand je me vois renaître
Je porte désormais le nom d’apostat
Vos paroles semblent folles, vos écrits décrépis
J’ai l’illumination : crise de foi
J’ai relevé la tête dont j’ai ôté le voile
J’ai relu tous vos textes, compris d’où vient le mal
J’ai changé mon destin, pris mon futur en main
Vos rituels pathétiques me font maintenant sourire , au contraire
Vos chasses à l’hérétique donnent envie de vomir, prière
De ne plus sacrifier ma vie pour une supposition
Je n’ai plus besoin de vos avis, de vos superstitions
Vous m’appelez le traître, quand je me vois renaître
Je porte désormais le nom d’apostat
Vos paroles semblent folles, vos écrits décrépis
J’ai l’illumination : crise de foi
Apostat : un étranger dans sa communauté
Renégat : chassé, bafoué, ostracisé
J’ai en fini de croire en leur grande vérité
Pour moi il est trop tard : mis au ban, accusé
J’arrache mes œillères sur le monde extérieur
Terminé de se taire, place au blasphémateur
Un infidèle en liberté, trop rationnel donc rejeté
Chassé, bafoué, je suis étranger dans ma communauté
Accusé, mis au ban à jamais ostracisé
Je ne sacrifierai plus ma vie pour une supposition
Je n’ai plus besoin de vos avis, de vos superstitions
Vous m’appelez le traître, quand je me vois renaître
Je porte désormais le nom d’apostat
Vos paroles semblent folles, vos écrits décrépis
J’ai l’illumination : crise de foi
2. ECRAN(S) DE FUMEE
Une seule voix pour la masse : celle des maîtres stratèges
Pour les rois prend ta place sur leur petit manège
Le compte-goutte est bien huilé, on en contrôle le filtre
Si l’info sert des intérêts, elle fera les gros titres
Quand le prince appose son cachet c’est inutile de contester
Derrière l’écran de fumée, l’essentiel nous échappe
Nous, les experts de canapé, on clique, on zappe, critique, dérape
Des alouettes prises au piège dans le miroir
Victimes d’une illusion parfaite, celle du savoir
Pratique de la langue de bois, du choix des mots
Un gros cheval de Troie sur les réseaux
Soumettre sans combattre est tout un art
Dans ce café-théâtre qu’est l’Histoire
Faire marcher l’affect, conspuer, haïr
Des images en tête, aucune raison de contredire
Derrière l’écran de fumée, l’essentiel nous échappe
Nous, les experts de canapé, on clique, on zappe, critique, dérape
Derrière l’écran de fumée, l’essentiel nous échappe
Nous, les experts de canapé… on dérape !
Je suis donc ne pense pas !
Pur produit des médias
je suis un produit qui ne pense pas
Nouveau zapping : savoir chimérique
Un kidnapping, un piège à chaque clic
Derrière l’écran de fumée, l’essentiel nous échappe
Nous, les experts de canapé, on clique, on zappe, critique, dérape
3. L’ENNEMI
Je fais partie d’un club select et très fermé
Du haut de mon immeuble, derrière des verres fumés
Je fais marcher le monde, les grands hommes sont à mes pieds
Tant que la Terre est féconde, le monde est mon marché
le monde est à mes pieds
Je fais pleuvoir le champagne et sers la soupe de pétrole
Financés par vos épargnes, je n’appelle pas ça du vol
Des courbes vertigineuses pour des pics de plaisir
Des données lumineuses pour encore s’enrichir
Corrompre l’avenir
J’ai souillé la mer
J’ai violé la Terre
J’ai fait pleurer ma mère, pour satisfaire mes pairs
Pas un état d’âme, devant la misère
Ce n’est pas un drame mais la fête aux actionnaires
La Terre est mon marché
Le monde est à mes pieds
Rasez-moi cette forêt, j’ai besoin d’huile pour leurs tartines
La biodiversité ne fait pas marcher mes usines x2
Pas d’état d’âme, n’en faites pas un drame
Le malheur des uns fait mon bonheur
Ici tous pour un : votre serviteur
Pas d’état d’âme
J’ai souillé la mer
J’ai violé la Terre
J’ai fait pleurer ma mère, pour satisfaire mes pairs
Pas un état d’âme, devant la misère
Ce n’est pas un drame mais la fête aux actionnaires
Pas d’état d’âme
Ni de mélodrame
Pas d’état d’âme
Séchez vos larmes
Pas d’état d’âme n’en faites pas un drame
4. HYPNOSE
Un pantin entre ses doigts
Une marionnette qui marche au pas
Ne plus être maître de soi-même, un être à qui on a bandé les yeux
Victime d’un petit stratagème, pensant que tout va pour le mieux
Marabouté, goûter à son miel empoisonné
Ecœuré, en subir encore les effets
Croquer la pomme et son ver : un plaisir au goût amer
Une pilule dure à avaler, bien difficile à digérer
Hypnotisé par son regard
Aveuglé par de faux espoirs
Je vois son visage en rêve
J’entends sa voix sans aucune trêve
Hypnotisé ! Manipulé !
La corde autour du cou me lacère
L’étau qui sur moi se resserre
Dans ses filets je ne vois qu’elle
Me retrouve prisonnier d’un piège mortel
Pendu à ses lèvres acides qui me rongent
Je bois ses paroles tel un buvard, une éponge
Bercé par le chant d’une sirène maléfique
Je subis sa torture psychologique
Je subis sa torture psychologique
Croquer la pomme et son ver : un plaisir au goût amer
Une pilule dure à avaler, bien difficile à digérer
Se prendre pour un fier cavalier, se faire berner comme un pion
Finir seul sur l’échiquier, maté par ses désillusions
Le cobaye d’une expérience dont on a déréglé les sens
Manipulé, berné par une fausse réalité
Ecœuré, en subir encore les effets
Hypnotisé ! Manipulé !
La corde autour du cou me lacère
L’étau qui sur moi se resserre
Dans ses filets je ne vois qu’elle
Me retrouve prisonnier d’un piège mortel
Pendu à ses lèvres acides qui me rongent
Je bois ses paroles tel un buvard, une éponge
Bercé par le chant d’une sirène maléfique
Je subis sa torture psychologique
Elle a truqué les règles du jeu
Je n’y ai vu que du feu
Bercé par le chant d’une sirène maléfique
J’ai subis sa torture psychologique
Croquer la pomme et son ver : un plaisir au goût amer
Une pilule dure à avaler, bien difficile à digérer
Pantin sous hypnose
J’ai eu ma dose
La pilule amère est passée de travers
Pantin sous hypnose
J’ai eu ma dose
Déchirer la page, éviter tout risque de dérapage
5. COMMUNION
J’ai vécu tant de drames, essuyé tant de larmes
J’ai sauvé tant de vies, j’ai combattu tant d’ennemis
J’ai gravi des sommets, dans de lointaines contrées
Des peuplades ignorées ont compris qui j’étais
J’ai fabriqué ma propre histoire d’être providentiel
Le plus fort est de le faire croire au commun des mortels
Ecoutez ma voix, suivez bien mes pas jusqu’à la communion
Pour trouver la voie, je guiderai vos pas vers l’illumination
Pensez comme moi, ressemblez-moi, n’ayez d’autre guide que moi
Répandez ma parole, méprisez tous les hérétiques
Pensez comme moi, ressemblez-moi, n’ayez d’autre guide que moi
Adorez votre idole, prosternez-vous tous, fanatiques !
Inutile de lutter contre ma volonté
Surtout ne contrariez pas votre maître vénéré
Ecoutez ma voix, suivez bien mes pas jusqu’à la communion
Pour trouver la voie, je guiderai vos pas vers l’illumination
Pensez comme moi, ressemblez-moi, n’ayez d’autre guide que moi
Répandez ma parole, méprisez tous les hérétiques
Pensez comme moi, ressemblez-moi, n’ayez d’autre guide que moi
Adorez votre idole, prosternez-vous tous, fanatiques !
Prions ensemble mes frères
Ne soyez donc pas sectaires
Prions ensemble mes frères
Croyez en moi dur comme fer !
Très chers mouton fidèles : sacrifiez-vous pour ma gloire
Un père, plus qu’un modèle : très bientôt pour des milliards
Pensez comme moi, ressemblez-moi, n’ayez d’autre guide que moi
Répandez ma parole, méprisez tous les hérétiques
Pensez comme moi, ressemblez-moi, n’ayez d’autre guide que moi
Adorez votre idole, prosternez-vous tous, fanatiques !
6. FACE AUX GEANTS
Quand la lune se teint d’un rouge sang
Quand le chiffre 1 se change en nombre 100
Retour à l’état sauvage, les chiens montrent à nouveau les crocs
Les loups sont à cran, sur vos corps des accrocs
Quand la coupe gavée de fiel est pleine
Quand le vase déborde, quand il est rempli de haine
Nous avons brisé nos chaînes, la révolte est désormais dans nos veines
Nous n’étions bons qu’à chatouiller leur piédestal
Des millions, bloqués à fond de cale
Contemplant leurs tours d’ivoire, en attendant le grand soir
Des frissons parcourent désormais leur échine
Qu’ils courberont face à leurs murs en ruine
Contemplant leurs tours d’ivoire, dans les flammes, du, désespoir
Le volcan se réveille, pour laver vos pêchers
Une nuée d’abeilles aux dards affutés
La corde finit par lâcher, la horde se retrouve libérée
Rasons leurs châteaux, préparons l’échafaud
Le règne des puissants rend son dernier soupir
Le règne des géants n’est plus qu’un souvenir
Nous avons brisé nos chaînes, la révolte est désormais dans nos veines
Nous n’étions bons qu’à chatouiller leur piédestal
Des millions, bloqués à fond de cale
Contemplant leurs tours d’ivoire, en attendant le grand soir
Des frissons parcourent désormais leur échine
Qu’ils courberont face à leurs murs en ruine
Contemplant leurs tours d’ivoire, dans les flammes, du, désespoir
Guerre, feu, village
Vos fondations à terre, le carnage
Pour qu’il ne reste rien, de vos empires
Détruire avec nos poings, désobéir
Vos rêves partent en fumée, la plèbe s’est réveillée
Quand la lune se teint d’un rouge sang
Quand le chiffre 1 se change en nombre 100
Nous avons brisé nos chaînes, la révolte est désormais dans nos veines
Nous n’étions bons qu’à chatouiller leur piédestal
Des millions, bloqués à fond de cale
Contemplant leurs tours d’ivoire, en attendant le grand soir
Des frissons parcourent désormais leur échine
Qu’ils courberont face à leurs murs en ruine
Contemplant leurs tours d’ivoire, dans les flammes, du, désespoir
Guerre, feu, village
Vos fondations à terre, le carnage
Pour qu’il ne reste rien, de vos empires
Détruire avec nos poings, désobéir
Vos rêves partent en fumée, la plèbe s’est réveillée
7. LE NOUVEAU DIABLE
Assis confortablement sur mon trône
J’assiste à l’effondrement total de ce monde
La violence et les cris, je suis au paradis
Un comble pour moi : de l’enfer je suis le roi
Je prends la forme d’un génocide
D’une mort lente par les pesticides
Les griffes en éventail, les cornes bien dressées
J’apprécie les batailles, je compte les blessés
Je sirote bien à l’aise le sang des innocents
Souffle sur les braises de cadavres fumants
J’entends la mort faire résonner ses trompettes
Pour le jour de la bête
Une terre offerte en sacrifice, j’y grave le nombre 6 6 6
La folie des hommes qui creusent eux-mêmes leurs propres tombes
Alimentant la pourriture d’un monde privé de tout futur
Sortant l’arrosoir alors qu’la maison est en flammes
Tout en détournant le regard, tout en vendant leur âme
APO CALYPSE : bientôt la fin merci pour ce moment
APO CALYPSE : je prends la main sur votre enterrement
Je me délecte du suicide de ces pauvres petits êtres stupides
Un humain sur 10 sous-alimenté devant les 9 autres qui le regardent crever
Une terre offerte en sacrifice, j’y grave le nombre 6 6 6
La folie des hommes qui creusent eux-mêmes leurs propres tombes
Alimentant la pourriture d’un monde privé de tout futur
Réservez votre place pour une extinction de masse
CREUSEZ ! VOS TOMBES !
PASSEZ ! DANS L’AUTRE MONDE !
A FEU ! Dites adieu à la Terre
A SANG ! À tous vos congénères
TROP TARD ! Pour entendre vos regrets
SATAN CE SOIR PAYE SA TOURNEE
La folie des hommes qui creusent eux-mêmes leurs propres tombes
Alimentant la pourriture d’un monde privé de tout futur
Sortant l’arrosoir alors qu’la maison est en flammes
Tout en détournant le regard, tout en vendant leur âme
APO CALYPSE : bientôt la fin merci pour ce moment
APO CALYPSE : je prends la main sur votre enterrement
8. FLASHBACK
Echoué sur un nouveau rivage
Je peine à reprendre mes esprits
La tête embrumée, le corps en nage
Comment suis-je arrivé ici ?
Les questions se bousculent elles cognent dans mon crâne
Les vertiges s’accumulent visions en filigrane
Chaque pulsation me ramène un souvenir
Toutes les raisons d’imaginer le pire
FLASHBACK : l’euphorie, des visages souriants
FLASHBACK : l’infamie, des regards fuyants
FLASHBACK : suis-je devenu paranoïaque ou ai-je été jusqu’au bout de mes pulsions ?
Pris de panique, je chavire, j’en ai le mal de mer
Je pense au pire dans ce monde à l’envers
Bug onirique, je transpire, je n’ai plus de repère
Descente à pic, qui m’attire, droit vers l’enfer
Un corps inerte juste après la tempête
Naufragé, plongé dans mes déboires
Tel un soldat juste après la défaite
Assommé, je ne sais plus que croire
Le cerveau de travers, blocage des hémisphères
Des bouts d’images, pêle-mêle, dans un demi-sommeil
Réflexion légitime ou fantasme morbide
Loin d’être une évidence : victime de défaillance
FLASHBACK : l’euphorie, des visages souriants
FLASHBACK : l’infamie, des regards fuyants
FLASHBACK : suis-je devenu paranoïaque ou ai-je été jusqu’au bout de mes pulsions ?
Pris de panique, je chavire, j’en ai le mal de mer
Je pense au pire dans ce monde à l’envers
Bug onirique, je transpire, je n’ai plus de repère
Descente à pic, qui m’attire, droit vers l’enfer
Perception asynchrone, incertaine réalité
Agitations des neurones, angoisse de la vérité
L’ascenseur émotionnel a déréglé la machine
Une confusion démentielle prédomine
FLASHBACK : l’euphorie, des visages souriants
FLASHBACK : l’infamie, des regards fuyants
FLASHBACKS ! Parano : la question se pose, ai-je été au bout de mes pulsions ?
Pris de panique, je chavire, j’en ai le mal de mer
Je pense au pire dans ce monde à l’envers
Bug onirique, je transpire, je n’ai plus de repère
Descente à pic, qui m’attire, droit vers l’enfer
Rien n’est clair
Mon esprit troublé par des flashs éclairs
J’avance dans le noir
C’est la mer à boire
9. TEMPS MORT
Par manque d’entrain, me retrouve à la peine
J’ai raté le train, laissez moi à la traine
Ils veulent accélérer la rotation du monde
Moi je passe mon tour, n’étant pas à la seconde
Les aiguilles du temps sont mes fers et mes chaines
Je suis impuissant quand les minutes s’égrènent
Ils veulent accélérer la rotation du monde
Moi je passe mon tour, n’étant pas à la seconde
Je me sens souvent dépassé par les événements
L’impression d’évoluer dans un autre espace-temps
Dans une ère contemporaine où tout va trop vite
J’ai besoin d’un grand bol d’air et de prendre la fuite
Respirer pour de bon, profiter de l’instant
Décrocher le wagon, pour enfin vivre au présent
Tout, tout d’suite, tout va trop vite : dictature de l’éphémère
Tout, tout d’suite, tout va trop vite : la nouveauté en surenchère
Tout, tout d’suite, tout va trop vite
Quand le bouton pause est grisé
Que rien ne s’oppose au progrès
J’ai bien tenté l’échappée, mais je suis arrivé trop tard
Complètement dépassé, plus que jamais en retard
Les images défilent, le temps nous est compté
Le présent volatile qu’on ne peut pas remonter
Laisser dépasser la tête hors de l’eau
Un timing serré ne fait pas de cadeau
Constamment pris à la gorge, l’impression d’étouffer
Lancé dans une course folle, les fenêtres fermées
Au nom de la déesse de la croissance
On travaille et consomme en cadence
Je lâche prise, d’une horloge, dont l’emprise, me ronge
J’ai bien tenté l’échappée, mais je suis arrivé trop tard
Complètement dépassé, plus que jamais en retard
En retard comme un lapin blanc sorti de son terrier
Un chapelier fou trop occupé à prendre le thé
En retard quand le monde avance, j’attends sur le côté
Je regarde passer le train car j’ai perdu le ticket
Trop tard, j’ai perdu le ticket
Tic-tac, tic-tac, le temps joue contre nous
Tic-tac, tic-tac, nous les chapeliers fous
Qui veulent tout et tout d’suite mais tout va trop vite
Besoin d’un break, de figer le temps, d’une pause pour se sentir vivant
Ne plus se contenter de voir sa vie défiler
J’ai bien tenté l’échappée, mais je suis arrivé trop tard
Complètement dépassé, plus que jamais en retard
En r’tard
En r’tard x5, en retard
Toujours en r’tard
10. DELIQUESCENCE
Tu suis la route, que l’on t’a tracée
Tu restes en soute, sans jamais décoller
Les pieds englués dans la médiocrité
Tu restes à la surface de la banalité
Champ de vision restreint, programme TV en sous-main
Nivellement par le bas au programme des médias
Consommation de poisons, profitons des promotions
Le journal télévisé joue le rôle de conseiller
Fuite des cerveaux, culture du vide
Niveau zéro, cérébralicide
Fin de l’évolution
Place à la régression
Triste constat de décadence, on avance
En marche arrière, à contresens
Proche d’un état de déchéance, en cadence
Loin des lumières vers une déliquescence
Modèle standards, société de clones
Sur l’autel de la gloire, on sacrifie des neurones
Du pain, des jeux, toujours le même cirque
On fabrique des envieux, individus pathétiques
L’Histoire s’achève, les idéaux crèvent
On lâche l’affaire, l’humanité se perd
Chacun dans sa boîte, dans sa zone de confort
Une conscience étroite, sans plus aucun remord
Triste constat de décadence, on avance
En marche arrière, à contresens
Proche d’un état de déchéance, en cadence
Loin des lumières vers une déliquescence
Le flot d’inepties continue de couler
Sur la masse de zombies prête à l’avaler
Des poches de résistance tentant de les sauver
Font aveu d’impuissance : trop tard le barrage a lâché
Bienvenue en idiocratie
L’ingénu devient le génie
Fuite des cerveaux, culture du vide
Niveau zéro, cérébralicide
Fin de l’évolution
Place à la régression
Triste constat de décadence, on avance
En marche arrière, à contresens
Proche d’un état de déchéance, en cadence
Loin des lumières vers une déliquescence
11. PURGATOIRE
Entrez donc la porte est grande ouverte
Arrêtez de chialer, pour quelques plaies ouvertes
Ce n’est que le début, vous n’avez encore rien vu
Acceptez toutes mes condoléances pour votre dernière danse
Suppliez, autant que vous pouvez
Tout ce qui vous fait souffrir, fait monter mon plaisir
Nettoyage à l’acide pour préparer l’homicide
Toutes mes condoléances, c’est votre dernière danse
Bienvenue dans la cave du cannibale : l’antre du purgatoire
En tenue pour un supplice de tantale, petit rituel barbare
Invité par un étrange monsieur Loyal dans cette danse macabre
Ligoté, tu résistes tant bien que mal, jusqu’à finir cadavre
Les lames des couteaux bien affûtées
Priez donc pour votre âme avant d’être charcuté
Le doute n’est plus permis, ce sera votre dernière demeure
Le maître de cérémonie prend son métier à cœur
Ecoutez ! Le cliquetis des chaînes
Est une musique adaptée à l’ambiance anxiogène
Je vous laisse faire du bruit, je me charge de la fureur
Le maître de cérémonie prend son métier à cœur
Bienvenue dans la cave du cannibale : l’antre du purgatoire
En tenue pour un supplice de tantale, petit rituel barbare
Invité par un étrange monsieur Loyal dans cette danse macabre
Ligoté, tu résistes tant bien que mal, jusqu’à finir cadavre
Mesdames et messieurs restez bien attachés, que vous le vouliez ou pas le spectacle va commencer !
Ta peau bien tannée : au pied de la cheminée
Ton crâne en trophée : clou d’ma collection privée
J’ai retiré tes yeux, qui n’te servaient qu’à pleurer
Un final dans un feu d’artifice déjanté
Bienvenue dans la cave du cannibale : l’antre du purgatoire
En tenue pour un supplice de tantale, petit rituel barbare
Invité par un étrange monsieur Loyal dans cette danse macabre
Ligoté, tu résistes tant bien que mal, jusqu’à finir cadavre
Mes condoléances pour votre dernière danse !
12. BALADE ENTRE LES MINES
Quand le vent souffle et qu’il soulève la poussière
Qu’une odeur de soufre pollue l’atmosphère
Des traces de chenilles, des lucioles fugaces
On ôte la goupille, que résonnent les famas
Après la parade des bulldozers
L’effet d’une tornade, plus une bulle d’air
Des rires étouffés, des avenirs brisés
Le plus meurtrier a gagné
Chair à canon dans le viseur, dont l’existence est en sursis
Tu fermes les yeux, transis de peur, tes rêves se terminent ici
La vie sur un fil, sous les missiles
Le corps entre 2 feux
Terré dans cette ville cernée par les fous de dieu
Sur un champ de ruines, parmi les mines
Je marche sur des œufs
Au bord de l’abîme je prie pour un cessez-le-feu
Cours, fuis les vautours, sors de ce décor
Cette aire de jeux macabre où s’entassent les cadavres
Au milieu du chaos, festin pour les corbeaux
De la détresse à revendre sous les cendres
Chair à canon dans le viseur, dont l’existence est en sursis
Tu fermes les yeux, transis de peur, tes rêves se terminent ici
La vie sur un fil, sous les missiles
Le corps entre 2 feux
Terré dans cette ville cernée par les fous de dieu
Sur un champ de ruines, parmi les mines
Je marche sur des œufs
Au bord de l’abîme je prie pour un cessez-le-feu
Quand le tonnerre gronde, tous aux abris
Dans la foule nous sommes tous ennemis x2
Quand le tonnerre gronde et que la foudre résonne,
Amis, ennemis : tous aux abris
La vie sur un fil, sous les missiles
Le corps entre 2 feux
Terré dans cette ville cernée par les fous de dieu
Sur un champ de ruines, parmi les mines
Je marche sur des œufs
Au bord de l’abîme je prie pour un cessez-le-feu
Je pris pour un cessez-le-feu x3
Trop tard pour un cessez-le-feu !
Sorti d’un coma intellectuel, d’une overdose spirituelle
Je ne suis plus un enfant, vous ne pouvez plus rien m’imposer
Devenu bien trop grand pour vos esprits bien étriqués
J’ai tourné le dos à ma foi pour élargir mon horizon
J’ai rejeté vos trop vieilles lois pour choisir celle de la raison
Vous m’appelez le traître, quand je me vois renaître
Je porte désormais le nom d’apostat
Vos paroles semblent folles, vos écrits décrépis
J’ai l’illumination : crise de foi
J’ai relevé la tête dont j’ai ôté le voile
J’ai relu tous vos textes, compris d’où vient le mal
J’ai changé mon destin, pris mon futur en main
Vos rituels pathétiques me font maintenant sourire , au contraire
Vos chasses à l’hérétique donnent envie de vomir, prière
De ne plus sacrifier ma vie pour une supposition
Je n’ai plus besoin de vos avis, de vos superstitions
Vous m’appelez le traître, quand je me vois renaître
Je porte désormais le nom d’apostat
Vos paroles semblent folles, vos écrits décrépis
J’ai l’illumination : crise de foi
Apostat : un étranger dans sa communauté
Renégat : chassé, bafoué, ostracisé
J’ai en fini de croire en leur grande vérité
Pour moi il est trop tard : mis au ban, accusé
J’arrache mes œillères sur le monde extérieur
Terminé de se taire, place au blasphémateur
Un infidèle en liberté, trop rationnel donc rejeté
Chassé, bafoué, je suis étranger dans ma communauté
Accusé, mis au ban à jamais ostracisé
Je ne sacrifierai plus ma vie pour une supposition
Je n’ai plus besoin de vos avis, de vos superstitions
Vous m’appelez le traître, quand je me vois renaître
Je porte désormais le nom d’apostat
Vos paroles semblent folles, vos écrits décrépis
J’ai l’illumination : crise de foi
2. ECRAN(S) DE FUMEE
Une seule voix pour la masse : celle des maîtres stratèges
Pour les rois prend ta place sur leur petit manège
Le compte-goutte est bien huilé, on en contrôle le filtre
Si l’info sert des intérêts, elle fera les gros titres
Quand le prince appose son cachet c’est inutile de contester
Derrière l’écran de fumée, l’essentiel nous échappe
Nous, les experts de canapé, on clique, on zappe, critique, dérape
Des alouettes prises au piège dans le miroir
Victimes d’une illusion parfaite, celle du savoir
Pratique de la langue de bois, du choix des mots
Un gros cheval de Troie sur les réseaux
Soumettre sans combattre est tout un art
Dans ce café-théâtre qu’est l’Histoire
Faire marcher l’affect, conspuer, haïr
Des images en tête, aucune raison de contredire
Derrière l’écran de fumée, l’essentiel nous échappe
Nous, les experts de canapé, on clique, on zappe, critique, dérape
Derrière l’écran de fumée, l’essentiel nous échappe
Nous, les experts de canapé… on dérape !
Je suis donc ne pense pas !
Pur produit des médias
je suis un produit qui ne pense pas
Nouveau zapping : savoir chimérique
Un kidnapping, un piège à chaque clic
Derrière l’écran de fumée, l’essentiel nous échappe
Nous, les experts de canapé, on clique, on zappe, critique, dérape
3. L’ENNEMI
Je fais partie d’un club select et très fermé
Du haut de mon immeuble, derrière des verres fumés
Je fais marcher le monde, les grands hommes sont à mes pieds
Tant que la Terre est féconde, le monde est mon marché
le monde est à mes pieds
Je fais pleuvoir le champagne et sers la soupe de pétrole
Financés par vos épargnes, je n’appelle pas ça du vol
Des courbes vertigineuses pour des pics de plaisir
Des données lumineuses pour encore s’enrichir
Corrompre l’avenir
J’ai souillé la mer
J’ai violé la Terre
J’ai fait pleurer ma mère, pour satisfaire mes pairs
Pas un état d’âme, devant la misère
Ce n’est pas un drame mais la fête aux actionnaires
La Terre est mon marché
Le monde est à mes pieds
Rasez-moi cette forêt, j’ai besoin d’huile pour leurs tartines
La biodiversité ne fait pas marcher mes usines x2
Pas d’état d’âme, n’en faites pas un drame
Le malheur des uns fait mon bonheur
Ici tous pour un : votre serviteur
Pas d’état d’âme
J’ai souillé la mer
J’ai violé la Terre
J’ai fait pleurer ma mère, pour satisfaire mes pairs
Pas un état d’âme, devant la misère
Ce n’est pas un drame mais la fête aux actionnaires
Pas d’état d’âme
Ni de mélodrame
Pas d’état d’âme
Séchez vos larmes
Pas d’état d’âme n’en faites pas un drame
4. HYPNOSE
Un pantin entre ses doigts
Une marionnette qui marche au pas
Ne plus être maître de soi-même, un être à qui on a bandé les yeux
Victime d’un petit stratagème, pensant que tout va pour le mieux
Marabouté, goûter à son miel empoisonné
Ecœuré, en subir encore les effets
Croquer la pomme et son ver : un plaisir au goût amer
Une pilule dure à avaler, bien difficile à digérer
Hypnotisé par son regard
Aveuglé par de faux espoirs
Je vois son visage en rêve
J’entends sa voix sans aucune trêve
Hypnotisé ! Manipulé !
La corde autour du cou me lacère
L’étau qui sur moi se resserre
Dans ses filets je ne vois qu’elle
Me retrouve prisonnier d’un piège mortel
Pendu à ses lèvres acides qui me rongent
Je bois ses paroles tel un buvard, une éponge
Bercé par le chant d’une sirène maléfique
Je subis sa torture psychologique
Je subis sa torture psychologique
Croquer la pomme et son ver : un plaisir au goût amer
Une pilule dure à avaler, bien difficile à digérer
Se prendre pour un fier cavalier, se faire berner comme un pion
Finir seul sur l’échiquier, maté par ses désillusions
Le cobaye d’une expérience dont on a déréglé les sens
Manipulé, berné par une fausse réalité
Ecœuré, en subir encore les effets
Hypnotisé ! Manipulé !
La corde autour du cou me lacère
L’étau qui sur moi se resserre
Dans ses filets je ne vois qu’elle
Me retrouve prisonnier d’un piège mortel
Pendu à ses lèvres acides qui me rongent
Je bois ses paroles tel un buvard, une éponge
Bercé par le chant d’une sirène maléfique
Je subis sa torture psychologique
Elle a truqué les règles du jeu
Je n’y ai vu que du feu
Bercé par le chant d’une sirène maléfique
J’ai subis sa torture psychologique
Croquer la pomme et son ver : un plaisir au goût amer
Une pilule dure à avaler, bien difficile à digérer
Pantin sous hypnose
J’ai eu ma dose
La pilule amère est passée de travers
Pantin sous hypnose
J’ai eu ma dose
Déchirer la page, éviter tout risque de dérapage
5. COMMUNION
J’ai vécu tant de drames, essuyé tant de larmes
J’ai sauvé tant de vies, j’ai combattu tant d’ennemis
J’ai gravi des sommets, dans de lointaines contrées
Des peuplades ignorées ont compris qui j’étais
J’ai fabriqué ma propre histoire d’être providentiel
Le plus fort est de le faire croire au commun des mortels
Ecoutez ma voix, suivez bien mes pas jusqu’à la communion
Pour trouver la voie, je guiderai vos pas vers l’illumination
Pensez comme moi, ressemblez-moi, n’ayez d’autre guide que moi
Répandez ma parole, méprisez tous les hérétiques
Pensez comme moi, ressemblez-moi, n’ayez d’autre guide que moi
Adorez votre idole, prosternez-vous tous, fanatiques !
Inutile de lutter contre ma volonté
Surtout ne contrariez pas votre maître vénéré
Ecoutez ma voix, suivez bien mes pas jusqu’à la communion
Pour trouver la voie, je guiderai vos pas vers l’illumination
Pensez comme moi, ressemblez-moi, n’ayez d’autre guide que moi
Répandez ma parole, méprisez tous les hérétiques
Pensez comme moi, ressemblez-moi, n’ayez d’autre guide que moi
Adorez votre idole, prosternez-vous tous, fanatiques !
Prions ensemble mes frères
Ne soyez donc pas sectaires
Prions ensemble mes frères
Croyez en moi dur comme fer !
Très chers mouton fidèles : sacrifiez-vous pour ma gloire
Un père, plus qu’un modèle : très bientôt pour des milliards
Pensez comme moi, ressemblez-moi, n’ayez d’autre guide que moi
Répandez ma parole, méprisez tous les hérétiques
Pensez comme moi, ressemblez-moi, n’ayez d’autre guide que moi
Adorez votre idole, prosternez-vous tous, fanatiques !
6. FACE AUX GEANTS
Quand la lune se teint d’un rouge sang
Quand le chiffre 1 se change en nombre 100
Retour à l’état sauvage, les chiens montrent à nouveau les crocs
Les loups sont à cran, sur vos corps des accrocs
Quand la coupe gavée de fiel est pleine
Quand le vase déborde, quand il est rempli de haine
Nous avons brisé nos chaînes, la révolte est désormais dans nos veines
Nous n’étions bons qu’à chatouiller leur piédestal
Des millions, bloqués à fond de cale
Contemplant leurs tours d’ivoire, en attendant le grand soir
Des frissons parcourent désormais leur échine
Qu’ils courberont face à leurs murs en ruine
Contemplant leurs tours d’ivoire, dans les flammes, du, désespoir
Le volcan se réveille, pour laver vos pêchers
Une nuée d’abeilles aux dards affutés
La corde finit par lâcher, la horde se retrouve libérée
Rasons leurs châteaux, préparons l’échafaud
Le règne des puissants rend son dernier soupir
Le règne des géants n’est plus qu’un souvenir
Nous avons brisé nos chaînes, la révolte est désormais dans nos veines
Nous n’étions bons qu’à chatouiller leur piédestal
Des millions, bloqués à fond de cale
Contemplant leurs tours d’ivoire, en attendant le grand soir
Des frissons parcourent désormais leur échine
Qu’ils courberont face à leurs murs en ruine
Contemplant leurs tours d’ivoire, dans les flammes, du, désespoir
Guerre, feu, village
Vos fondations à terre, le carnage
Pour qu’il ne reste rien, de vos empires
Détruire avec nos poings, désobéir
Vos rêves partent en fumée, la plèbe s’est réveillée
Quand la lune se teint d’un rouge sang
Quand le chiffre 1 se change en nombre 100
Nous avons brisé nos chaînes, la révolte est désormais dans nos veines
Nous n’étions bons qu’à chatouiller leur piédestal
Des millions, bloqués à fond de cale
Contemplant leurs tours d’ivoire, en attendant le grand soir
Des frissons parcourent désormais leur échine
Qu’ils courberont face à leurs murs en ruine
Contemplant leurs tours d’ivoire, dans les flammes, du, désespoir
Guerre, feu, village
Vos fondations à terre, le carnage
Pour qu’il ne reste rien, de vos empires
Détruire avec nos poings, désobéir
Vos rêves partent en fumée, la plèbe s’est réveillée
7. LE NOUVEAU DIABLE
Assis confortablement sur mon trône
J’assiste à l’effondrement total de ce monde
La violence et les cris, je suis au paradis
Un comble pour moi : de l’enfer je suis le roi
Je prends la forme d’un génocide
D’une mort lente par les pesticides
Les griffes en éventail, les cornes bien dressées
J’apprécie les batailles, je compte les blessés
Je sirote bien à l’aise le sang des innocents
Souffle sur les braises de cadavres fumants
J’entends la mort faire résonner ses trompettes
Pour le jour de la bête
Une terre offerte en sacrifice, j’y grave le nombre 6 6 6
La folie des hommes qui creusent eux-mêmes leurs propres tombes
Alimentant la pourriture d’un monde privé de tout futur
Sortant l’arrosoir alors qu’la maison est en flammes
Tout en détournant le regard, tout en vendant leur âme
APO CALYPSE : bientôt la fin merci pour ce moment
APO CALYPSE : je prends la main sur votre enterrement
Je me délecte du suicide de ces pauvres petits êtres stupides
Un humain sur 10 sous-alimenté devant les 9 autres qui le regardent crever
Une terre offerte en sacrifice, j’y grave le nombre 6 6 6
La folie des hommes qui creusent eux-mêmes leurs propres tombes
Alimentant la pourriture d’un monde privé de tout futur
Réservez votre place pour une extinction de masse
CREUSEZ ! VOS TOMBES !
PASSEZ ! DANS L’AUTRE MONDE !
A FEU ! Dites adieu à la Terre
A SANG ! À tous vos congénères
TROP TARD ! Pour entendre vos regrets
SATAN CE SOIR PAYE SA TOURNEE
La folie des hommes qui creusent eux-mêmes leurs propres tombes
Alimentant la pourriture d’un monde privé de tout futur
Sortant l’arrosoir alors qu’la maison est en flammes
Tout en détournant le regard, tout en vendant leur âme
APO CALYPSE : bientôt la fin merci pour ce moment
APO CALYPSE : je prends la main sur votre enterrement
8. FLASHBACK
Echoué sur un nouveau rivage
Je peine à reprendre mes esprits
La tête embrumée, le corps en nage
Comment suis-je arrivé ici ?
Les questions se bousculent elles cognent dans mon crâne
Les vertiges s’accumulent visions en filigrane
Chaque pulsation me ramène un souvenir
Toutes les raisons d’imaginer le pire
FLASHBACK : l’euphorie, des visages souriants
FLASHBACK : l’infamie, des regards fuyants
FLASHBACK : suis-je devenu paranoïaque ou ai-je été jusqu’au bout de mes pulsions ?
Pris de panique, je chavire, j’en ai le mal de mer
Je pense au pire dans ce monde à l’envers
Bug onirique, je transpire, je n’ai plus de repère
Descente à pic, qui m’attire, droit vers l’enfer
Un corps inerte juste après la tempête
Naufragé, plongé dans mes déboires
Tel un soldat juste après la défaite
Assommé, je ne sais plus que croire
Le cerveau de travers, blocage des hémisphères
Des bouts d’images, pêle-mêle, dans un demi-sommeil
Réflexion légitime ou fantasme morbide
Loin d’être une évidence : victime de défaillance
FLASHBACK : l’euphorie, des visages souriants
FLASHBACK : l’infamie, des regards fuyants
FLASHBACK : suis-je devenu paranoïaque ou ai-je été jusqu’au bout de mes pulsions ?
Pris de panique, je chavire, j’en ai le mal de mer
Je pense au pire dans ce monde à l’envers
Bug onirique, je transpire, je n’ai plus de repère
Descente à pic, qui m’attire, droit vers l’enfer
Perception asynchrone, incertaine réalité
Agitations des neurones, angoisse de la vérité
L’ascenseur émotionnel a déréglé la machine
Une confusion démentielle prédomine
FLASHBACK : l’euphorie, des visages souriants
FLASHBACK : l’infamie, des regards fuyants
FLASHBACKS ! Parano : la question se pose, ai-je été au bout de mes pulsions ?
Pris de panique, je chavire, j’en ai le mal de mer
Je pense au pire dans ce monde à l’envers
Bug onirique, je transpire, je n’ai plus de repère
Descente à pic, qui m’attire, droit vers l’enfer
Rien n’est clair
Mon esprit troublé par des flashs éclairs
J’avance dans le noir
C’est la mer à boire
9. TEMPS MORT
Par manque d’entrain, me retrouve à la peine
J’ai raté le train, laissez moi à la traine
Ils veulent accélérer la rotation du monde
Moi je passe mon tour, n’étant pas à la seconde
Les aiguilles du temps sont mes fers et mes chaines
Je suis impuissant quand les minutes s’égrènent
Ils veulent accélérer la rotation du monde
Moi je passe mon tour, n’étant pas à la seconde
Je me sens souvent dépassé par les événements
L’impression d’évoluer dans un autre espace-temps
Dans une ère contemporaine où tout va trop vite
J’ai besoin d’un grand bol d’air et de prendre la fuite
Respirer pour de bon, profiter de l’instant
Décrocher le wagon, pour enfin vivre au présent
Tout, tout d’suite, tout va trop vite : dictature de l’éphémère
Tout, tout d’suite, tout va trop vite : la nouveauté en surenchère
Tout, tout d’suite, tout va trop vite
Quand le bouton pause est grisé
Que rien ne s’oppose au progrès
J’ai bien tenté l’échappée, mais je suis arrivé trop tard
Complètement dépassé, plus que jamais en retard
Les images défilent, le temps nous est compté
Le présent volatile qu’on ne peut pas remonter
Laisser dépasser la tête hors de l’eau
Un timing serré ne fait pas de cadeau
Constamment pris à la gorge, l’impression d’étouffer
Lancé dans une course folle, les fenêtres fermées
Au nom de la déesse de la croissance
On travaille et consomme en cadence
Je lâche prise, d’une horloge, dont l’emprise, me ronge
J’ai bien tenté l’échappée, mais je suis arrivé trop tard
Complètement dépassé, plus que jamais en retard
En retard comme un lapin blanc sorti de son terrier
Un chapelier fou trop occupé à prendre le thé
En retard quand le monde avance, j’attends sur le côté
Je regarde passer le train car j’ai perdu le ticket
Trop tard, j’ai perdu le ticket
Tic-tac, tic-tac, le temps joue contre nous
Tic-tac, tic-tac, nous les chapeliers fous
Qui veulent tout et tout d’suite mais tout va trop vite
Besoin d’un break, de figer le temps, d’une pause pour se sentir vivant
Ne plus se contenter de voir sa vie défiler
J’ai bien tenté l’échappée, mais je suis arrivé trop tard
Complètement dépassé, plus que jamais en retard
En r’tard
En r’tard x5, en retard
Toujours en r’tard
10. DELIQUESCENCE
Tu suis la route, que l’on t’a tracée
Tu restes en soute, sans jamais décoller
Les pieds englués dans la médiocrité
Tu restes à la surface de la banalité
Champ de vision restreint, programme TV en sous-main
Nivellement par le bas au programme des médias
Consommation de poisons, profitons des promotions
Le journal télévisé joue le rôle de conseiller
Fuite des cerveaux, culture du vide
Niveau zéro, cérébralicide
Fin de l’évolution
Place à la régression
Triste constat de décadence, on avance
En marche arrière, à contresens
Proche d’un état de déchéance, en cadence
Loin des lumières vers une déliquescence
Modèle standards, société de clones
Sur l’autel de la gloire, on sacrifie des neurones
Du pain, des jeux, toujours le même cirque
On fabrique des envieux, individus pathétiques
L’Histoire s’achève, les idéaux crèvent
On lâche l’affaire, l’humanité se perd
Chacun dans sa boîte, dans sa zone de confort
Une conscience étroite, sans plus aucun remord
Triste constat de décadence, on avance
En marche arrière, à contresens
Proche d’un état de déchéance, en cadence
Loin des lumières vers une déliquescence
Le flot d’inepties continue de couler
Sur la masse de zombies prête à l’avaler
Des poches de résistance tentant de les sauver
Font aveu d’impuissance : trop tard le barrage a lâché
Bienvenue en idiocratie
L’ingénu devient le génie
Fuite des cerveaux, culture du vide
Niveau zéro, cérébralicide
Fin de l’évolution
Place à la régression
Triste constat de décadence, on avance
En marche arrière, à contresens
Proche d’un état de déchéance, en cadence
Loin des lumières vers une déliquescence
11. PURGATOIRE
Entrez donc la porte est grande ouverte
Arrêtez de chialer, pour quelques plaies ouvertes
Ce n’est que le début, vous n’avez encore rien vu
Acceptez toutes mes condoléances pour votre dernière danse
Suppliez, autant que vous pouvez
Tout ce qui vous fait souffrir, fait monter mon plaisir
Nettoyage à l’acide pour préparer l’homicide
Toutes mes condoléances, c’est votre dernière danse
Bienvenue dans la cave du cannibale : l’antre du purgatoire
En tenue pour un supplice de tantale, petit rituel barbare
Invité par un étrange monsieur Loyal dans cette danse macabre
Ligoté, tu résistes tant bien que mal, jusqu’à finir cadavre
Les lames des couteaux bien affûtées
Priez donc pour votre âme avant d’être charcuté
Le doute n’est plus permis, ce sera votre dernière demeure
Le maître de cérémonie prend son métier à cœur
Ecoutez ! Le cliquetis des chaînes
Est une musique adaptée à l’ambiance anxiogène
Je vous laisse faire du bruit, je me charge de la fureur
Le maître de cérémonie prend son métier à cœur
Bienvenue dans la cave du cannibale : l’antre du purgatoire
En tenue pour un supplice de tantale, petit rituel barbare
Invité par un étrange monsieur Loyal dans cette danse macabre
Ligoté, tu résistes tant bien que mal, jusqu’à finir cadavre
Mesdames et messieurs restez bien attachés, que vous le vouliez ou pas le spectacle va commencer !
Ta peau bien tannée : au pied de la cheminée
Ton crâne en trophée : clou d’ma collection privée
J’ai retiré tes yeux, qui n’te servaient qu’à pleurer
Un final dans un feu d’artifice déjanté
Bienvenue dans la cave du cannibale : l’antre du purgatoire
En tenue pour un supplice de tantale, petit rituel barbare
Invité par un étrange monsieur Loyal dans cette danse macabre
Ligoté, tu résistes tant bien que mal, jusqu’à finir cadavre
Mes condoléances pour votre dernière danse !
12. BALADE ENTRE LES MINES
Quand le vent souffle et qu’il soulève la poussière
Qu’une odeur de soufre pollue l’atmosphère
Des traces de chenilles, des lucioles fugaces
On ôte la goupille, que résonnent les famas
Après la parade des bulldozers
L’effet d’une tornade, plus une bulle d’air
Des rires étouffés, des avenirs brisés
Le plus meurtrier a gagné
Chair à canon dans le viseur, dont l’existence est en sursis
Tu fermes les yeux, transis de peur, tes rêves se terminent ici
La vie sur un fil, sous les missiles
Le corps entre 2 feux
Terré dans cette ville cernée par les fous de dieu
Sur un champ de ruines, parmi les mines
Je marche sur des œufs
Au bord de l’abîme je prie pour un cessez-le-feu
Cours, fuis les vautours, sors de ce décor
Cette aire de jeux macabre où s’entassent les cadavres
Au milieu du chaos, festin pour les corbeaux
De la détresse à revendre sous les cendres
Chair à canon dans le viseur, dont l’existence est en sursis
Tu fermes les yeux, transis de peur, tes rêves se terminent ici
La vie sur un fil, sous les missiles
Le corps entre 2 feux
Terré dans cette ville cernée par les fous de dieu
Sur un champ de ruines, parmi les mines
Je marche sur des œufs
Au bord de l’abîme je prie pour un cessez-le-feu
Quand le tonnerre gronde, tous aux abris
Dans la foule nous sommes tous ennemis x2
Quand le tonnerre gronde et que la foudre résonne,
Amis, ennemis : tous aux abris
La vie sur un fil, sous les missiles
Le corps entre 2 feux
Terré dans cette ville cernée par les fous de dieu
Sur un champ de ruines, parmi les mines
Je marche sur des œufs
Au bord de l’abîme je prie pour un cessez-le-feu
Je pris pour un cessez-le-feu x3
Trop tard pour un cessez-le-feu !
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