Osmose : (H)existence

Black Metal / Belgique
(2014 - Auto-Production)
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Les paroles

1. PRELUDE

(Instrumental)


2. PROFONDEURS D'UNE ÂME DESESPEREE

Condamné à rester prisonnier
D’une réalité à accepter
L’espoir de briller, envahit ton âme désespérée
Qui dans un brouillard épuré
Tente de s’évader
Il est encore temps de choisir
Partir, revenir
Devenir…

Immobile dans le noir
Tu te fonds dans l’immensité d’une transparence
Qui ne t’a jamais laissé la liberté d’honorer ton existence

Torturé par des pensées morbides
T’enivrant dans une obscurité douloureuse
Tu fais maintenant face à ton propre destin
Ta route, ton chemin
Tout repose dans tes mains
Rends toi compte que tout t’appartient

Il décide de laisser derrière lui
Les ruines d’un monde meurtri
Franchissant les frontières, dans une décadence incessante
Echappé d’une race déviante
Laissant place à l’espérance


3. A L'AUBE DES SOUPIRS

A l’aube d’un combat que jamais je n’aurais su gagner
Et dans un ultime souffle la raison resurgit.
La volonté de me surpasser m’a mené vers des chemins
Sinueux, avec comme seule issue ma perte totale
Face à une inondation d’incompréhension,
Le voile tombe pour laisser pleine vue sur un passé meurtrier
Pourquoi tant de haine ?
Il est un triste constat
Que ces chemins empruntés soient souvent les plus embusqués.
L’infini temps s’écoulant nous traverse à une telle vitesse qu’elle contraint l’être solennel
A se salir de choix irrationnels
Je contemple avec dégout les décombres de mon existence
Gisant à mes pieds comme de la pourriture

Dans un sursaut je me surprends
A oublier peu à peu
Cette symphonie silencieuse, qui se retrouve prisonnière
De la cacophonie à 6 temps
La puissance du métronome vital
Me rendant coupable d’une trahison anomale.
Faiblesse mentale, indifférence,
Je suis encore plus amère que la plus abjecte des espèces
La conspiration rend mes inspirations futiles
Et ravive la flamme éternelle du désespoir
Il suffirait d’un geste pour faire chuter la pression.
D’une secousse pour arriver à saturation.

Dans un dernier soupir, je suis aveuglement attiré
Par cet air que j’aurais tant appris à aimer
Je tire ma révérence devant l’acharnement d’un amas de refus

Par l’unique rêve d’être celui que je n’ai jamais su devenir
Je jette les armes,
M’envolant vers un monde libre
De cette foule de clowns assoiffés.

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