Obscurcis Romancia : Le Regne du Seigneur de Perdition

Black Symphonique / Canada
(2001 - Auto-Production)
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Les paroles

1. LA SOMBRE MELODIE DU BARDE NOIR

Il était une fois dans une contrée lointaine,
Un petit village isolé ou la monotonie regne.
Depuis la mort de leur barde qui animait les soirées,
Les affres de l'ennui se sont abattus sur les villageois.

Un jour, un mystérieux homme arriva la harpe a la main
Et tous se réunirent autour de ce barde étranger.
Il demanda refuge pour la nuit en échange de ses services,
Le chef du village accepta et tous manifesterent leur joie.

Une fois la nuit tombée, le spectacle tant attendu débuta.
La premiere note se fit entendre en un sombre écho maléfique
Le barde se mit a chanter de démoniaques invocations.
Au son de la diabolique mélodie,
Les ténebres envahirent les lieux.
Le chaos et la démence s'installerent
Dans le cour des spectateurs
Le sourire aux levres,
L'auteur de ce drame contempla son ouvre.

Venez mes amis vous joindre a l'infamie.
Danser sur la mélodie de l'agonie.
Venez mes amis vous joindre a l'infamie.
Danser sur la mélodie de l'agonie.


2. LE REGNE DU SEIGNEUR DE PERDITION

Dans la pénombre d'une nuit obscurci
Par une nébuleuse endiablée,
D'infâmes prophetes proclament l'avenement
D'une nouvelle dynastie.
Dans les cieux, une guerre céleste baigne
L'astre nocturne dans une marre de sang
Le trône damné accueillera bientôt le Seigneur de perdition.

Désolation, détresse et désespoir
Sont les fondement de cette naissance.
Misere, souffrance et tristesse
Sont les clefs de la voie divine.
Injustice, traîtrise et lâcheté
Sont les valeurs prechées par la foi.
La haine, le mépris et l'ignorance
Enténebrent le cour des hommes.

Dans un pénitencier purgatif
Languissent les anges de la vertu,
Crucifiés tels les châtiés d'antan, ils agonisent.
Inaptes a s'élancer vers la rédemption,
Ils chutent dans les confins de l'enfer,
A jamais confinés dans les abîmes infectes de la félonie.

Dieu n'est plus que le déchu
D'une entité lumineuse perdue
Au déclin d'un empire glorieux
S'éleve la horde des impies.

Le noir oppresseur est couronné.
Le regne du martyre est instauré.
Les anges de la mort sont les ministres
De cette civilisation pervertie.

Un blizzard hiémal s'est abattu
Sur ces contrées maudites par le baisé du Malin
L'hideuse image de la terreur et du tourment,
Eternellement figée dans la glace.
Tel est le triomphe obscur.


3. LA MER DES INCOMPRIS

J'entends la lointaine vocifération de mon âme châtiée.
Le visage serein, elle m'oppresse de ses supplices.
J'implore sa concupiscence, je hurle ma doléance.
Le sombre rituel se perpétue, me guidant vers le trépas.

Languissant dans ce monde putride, je souhaite mes obseques
Seule l'effluve de son parfum délicat me délivrera.
Hélas! Jamais cette grâce ne me sera accordée.
Éternellement dans l'oubli,
Sillonnant sur la mer des incompris.

Démunie de regret et de remord,
Elle m'abandonne a mon triste sort.
Ne divulguant ni mépris ni merci,
Elle rit de mon existence meurtrie.

Le portail grandiose de l'infini s'ouvre enfin.
Bientôt je verrai la fin de cette vie en déclin.
De mes yeux haineux s'écoulent des larmes de sang.
Mon cour lacéré pâti dans les griffes de Satan.

Les clochers des cathédrales sonnent ma délivrance.
Tel un amas de chair inerte, je repose dans mon cercueil,
Confronté au regard hagard du Maître des ténebres.
Mon souffle n'est plus qu'une poussiere
Dans le royaume de l'immortalité.


4. CETTE FLEUR

Tendre rose, tu n'as que confirmé
Ce dont je savais depuis tres longtemps...

Personne ne me comprend et personne ne me connaît.
Depuis toujours je vis dans l'obscurité,
Attendant qu'une personne entre
Dans la noirceur qu'on m'a infligée
Et me protege de tout assaut de lumiere pouvant m'atteindre.

J'ai été inoffensif et imprudent de sentir cette rose
Odorant la mort, qui toujours m'attire.

Cette fleur, pourtant si belle et fraîche du jour,
Laisse ton corps pourrir et vole ton âme a jamais.

Tu étais la lueur d'espoir qui me donnait une chance
De m'évader de ce donjon malsain,
Mais tu fus le gardien qui m'arracha de ses mains,
Mon cour encore tout chaud de passion.

Tu m'as embrassé de tes levres de poison
Et tranquillement mais surement je m'effondre.
Tel un serpent plantant ses crocs remplis
De venin dans sa proie,
Je ne suis qu'une de tes victimes sur le seuil de la mort.

J'ai été inoffensif et imprudent de sentir cette rose
Odorant la mort, qui toujours m'attire.

Cette fleur, pourtant si belle et fraîche du jour,
Laisse ton corps pourrir et vole ton âme a jamais.

Adieu !

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