1. INTRO

(Instrumental)


2. ALOPECIE COLLECTIVE

Deux blocs de métaux lourds, un stade de masse critique
Une explosion, une collision, puis la fission
Le projet Manhattan et ses actes empiriques
Une seule et unique fin, une totale destruction

Alopécie, Collective

Conflit d'une terre sacrée, qui a déjà brillé
Et malgré le passé, nous allons recommencer
Une magnifique vie, comblée par le déni
Tel est notre génie, de pratiquer l'oubli
Une espèce immature, qui peut tout effacer
Nous sommes au pied du mur, stupides et enchaînés
Notre avenir est écrit, nous finirons poussières
Aucune issue ici, sur cette malheureuse Terre

A l'aube du printemps, de l'apogée tellurique
Désignation, sous conditions, puis extinction
Serait-ce l'aboutissement, de l'âge d'or atomique
Une seule et unique fin, une totale destruction

Alopécie, Collective.


3. NEURASTHENIE

Un goût d'amertume, une odeur aigrie
une vision nocturne, des cris de dépit

Tacts erronés, illusions d'espoir
sens altérés, prient par le déboire...

Pétrifiés, par la peur, subtilement, asservis
Une promesse, de bonheur, une pure, hypocrisie
Nous nous sommes égarés, comme de simples enfants
Crédules et fatigués, réunis par l'argent
Ce monde est idyllique, c'est une vrai prison
Bien plus que symbolique, c'est une affirmation
Un goût d'amertume, une odeur aigrie
une vision nocturne, des cris de dépit...

Neurasthénie, contrôle nous 
Neurasthénie, détruit nous

Abdiquez, toutes faveurs, entièrement, envahis
De l'ivresse, du malheur, une vive, cataplexie
Il faut nous réveiller, ce n'est qu'une question de temps
Confus et débraillés, souillés par le sang
Fini l'âge canonique, passons à la raison
Bien plus que symbolique, c'est une affirmation

Tacts erronés, illusions d'espoir
sens altérés, prient par le déboire.


4. NYSTAGMUS

Meurtris, dans la tempète. Surpris, par la défaite
Tu vis, dans l'erreur, tu meurs, dans la peur...

Tu n'as, plus le contrôle, sans même, connaître ton rôle
Sans cesse, tu regresses, à chaque fois, que l'on t'agresse

Rongé, par le temps. Dépassé, par les événements
Ce décor qui défile. Ne tenant, plus qu'à un fil

Si tu t'attardes un peu, protèges bien tes yeux
Car quand tu partiras, plus rien ne restera

Si tu t'attardes un peu, protèges bien tes yeux
Car quand tu reviendras, plus personne ne sera là

Sombrer, dans l'oubli, même en, prenant parti
Noyé, dans la lumière, perdu, dans l'univers...


5. APATHIE INTRINSEQUE

Est-ce si facile, d'être impassible
Devant la danse, d'une sombre décadence

Une telle langueur, qui frôle la léthargie
Aveugle et muet, face à cette atonie

Insanité, machinalement valorisées
Usurpation, de notre vraie identité
Tout est élaboré, socialement accéléré
Il ne nous reste qu'une seule option
c'est celle de la trépanation

Cérébralement, torturé par les gens
Ces émotions, que l'on nous force à éprouver
Les répudier c'est comme s'excommunier
Il faut subir l'intégration
ou vivre seul avec le poids de l'imposture

Une telle langueur, qui frôle la léthargie
Aveugle et muet, face à cette atonie.