Mypollux : Contraires EP Digital

Néo Metal / France
(2006 - Auto-Production)
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Les paroles


1. QUI DORT DÎNE

Je suis esclave
Je suis maitresse
De mon image
Je n'ai de cesse
De parfaire le sillage
Du temps qui se manifeste

Je me soumets
Je me déteste
Je me contrains
Je m'irrespecte
Comme le fils qui s'évapore
Et s'amincit tel un spectre

Qui dort dîne…
L nuit aura raison de toi
Qui dort dîne
La nuit aura raison de moi…

Ma condition
Mon unique solution
Décharnée
Déambulant désinhibée
Mon squelette exhibé
En parure complexée

Je suis esclave
Je suis coupable
De mon corps qui se plie
Aux violences condamnables
Des idéaux calibrés
Aux créateurs intouchables…

Qui dort dîne…
L nuit aura raison de toi
Qui dort dîne
La nuit aura raison de moi…


2. JEU

De toi, je me dissocie…
M'écarter de ton inertie…

Un pas dans les couleurs de tes fards
Clouent mes pensées dans ton sillage
Au milieu de ton espace, je m'égare

Autour d'un être dont je suis l'otage
J'efface les traces de ton curare
Mais les miroirs vomissent ton image

Mais les miroirs vomissent ton image…

De toi, je me dissocie
Pour ne penser qu'à moi
M'écarter de ton inertie
Et ne penser qu'à toi

Alors je m'arrache à tout espoir
Je rature ta bouche, tes yeux
Mon cœur crache un acide noir

A la lueur d'un mur entre nous deux
Je ne veux plus continuer de croire
Que je sortirai indemne de ce jeu

Que je sortirai indemne de ce jeu…

De toi, je me dissocie
Pour ne penser qu'à moi
M'écarter de ton inertie
Et ne penser qu'à toi


3. UBIQUITE

Je suis insuportable
Je ne suis pas fréquentable
Comme je t'utilise
De manière imprecise

Je franchis les mauvaises frontières
Tes yeux s'innondent de mon Ether
Tu me vois pas, tu le sens meme pas
Comme je te ronge et te bouffe les doigts

Meurt tout à l'heure
Meurt tout à l'heure
Je replonge, je me ronge
Comme je respire
Je replonge, je me ronge
Comme je soupire

Alors, où vais-je m'enfuir
Et qui vais-je encore trahir
Là ou tout est pareil
Là même couleur au reveil

Les mêmes chiens dans la rue
Les mêmes silences trop entendus
J'ai peur d'être seule, si tu savais
Comme si l'ombre en moi s'ouvrait

Meurt tout à l'heure
Meurt tout à l'heure
Je replonge, je me ronge
Comme je respire
Je replonge, je me ronge
Comme je soupire

Je soupire
J'imprime le don d'ubiquité
Je transpire
J'ai repris mon don d'ubiquité
Tu m'inspire
J'ai repris mon don d'ubiquité
Tu m'inspire
J'ai repris mon don d'ubiquité


4. PARAFFINE

C'est comme de la paraffine
Ca se tort, ça dégouline
Sur le sol, elle s'agglutine
Cette impuissante résine

Cela inonde et empeste
Devient noir et indigeste
Intolérable, idiot, infecte
Une flaque, c'est tout ce qu'il reste

Pourquoi est-ce que je fond devant toi ?
Je suis liquide et tu ne me vois pas...
Dans cette histoire, on ne peut pas être trois...

Non, non, non...

Mes pommettes rouges me trahissent
Et mes yeux noirs te haïssent
Je m'amollis, me couvre d'artifices
Je me liquéfie en quettant tes indices

Je dois pourtant brouiller les pistes
Quand je démasque mes illusions
Résister, lutter, chasser le maléfice
Pour m'amoindrir l'inéluctable déception

Pourquoi est-ce que je fond devant toi ?
Je suis liquide et tu ne me vois pas...
Dans cette histoire, on ne peut pas être trois...

Non, non, non...

Dis moi pourquoi
Dis moi pourquoi je m'inflige ce poid
Dis moi pourquoi

Pourquoi est-ce que je fond devant toi ?
Je suis liquide et tu ne me vois pas...
Dans cette histoire, on ne peut pas être trois...

Non, non, non...


5. COFFRE A SOUHAITS (FEAT JOE DE GOJIRA)

Si tu m'avouais, que je suis juste un jouet
Cela m'amuserait
Tu finirais par me ranger, on me collectionnerait
Aux regles du jeu je derogerais

Tu pourrais meme me transformer
En princesse delavee d'un sordide conte de fees

Referme et detruis
Le placard ou se tapissent nos ombres
Oublie celui qui sous le lit
Nous guette dans la penombre

Sous ma peau qui se cabosse
Je ressens des choses atroces
Mes cheveux de nylon s'emmelent
Autour de mon coeur mes veines craquelent
Je voulais juste trouver une issue
J'ai parfois des souhaits saugrenus

Dans mon coffre je t'ai attendu
Avec une robe, des etoiles, et des ciseaux pointus

Donne-moi
Donne-moi une heure, pour detruire ton coeur
Donne-moi une heure, pour user tes heures

Je te broie, te casse, tant que tu vis je ne vis pas
Le monde s'enfonce
Et le vent s'engouffre, tant que je ris tu ne vis pas
Le monde s'efforce
Je te broie, te casse, tant que tu ne vis pas le monde s'enfonce
Et le vent s'engouffre, tant que tu ne ris pas le monde s'efforce


6. PAR DEFAUT

Assise derrière la lumière.
Mal coiffée, mal nourrie...

Je m'assois devant toi
Je ferme les yeux pour mieux te voir,
Je me perds pour mieux te croire
Je me perds pour mieux te croire
Je me perds pour mieux te croire
je me perds...

Je ne t'attends plus (x4)

Je dissous mon amour propre dans ton acide égocentrique
C'est ça…
Je suis ton évidence, intermittence
Et tu m'aimes et tu m'aimes…
C'est ça...
C'est ça...

Je ne t'attends plus(x6)

Je ne compte plus, je suis ton énigme résolue
Ta part déjà mordue,
L'infime goutte de ciguë,
Je ne suis plus, je n'entends plus,
Je n'ai plus rien, vidée depuis 100 ans
1000ans, 10000ans que je....à corps perdu

C'est ça...
Encore...
Tu vois...
J'aime ça...



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