
Mórrighan (FRA) : 2022

Lyrics
1. J'AI PEUR
Toutes ces infos médiatisées, me coupent l'oxygène
Les commentaires non filtrés me font plus que d'la peine
Chacun rajoute sa position saupoudrée de haine
Je vois bien où ce chemin, dans le noir, nous mène
J’ai peur !!! J’ai peur !!! J’ai peur !!! J’ai peur !!! J’ai peur !!! J’ai peur !!!
Repli sur soi, nation, patrie, ferment les frontières
On désigne un ennemi en nous parlant de guerre
Alors tous réunis, flattant les va-t-en guerres
On nous montre les ennemis, les causes de nos misères
J’ai peur !!! J’ai peur !!! J’ai peur !!! J’ai peur !!! J’ai peur !!! J’ai peur !!!
C'est un trou de verdure où chante une rivière,
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.
Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.
Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.
Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit. 2x
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.
J’ai peur !!! J’ai peur !!! J’ai peur !!!
La vue bouchée par ces anxiogènes, je sombre dans le noir
Je ne peux vivre enfermé, sans une lueur d'espoir
J’ai peur !!!
2. NOSTALGIE
Le futur me fait peur
Ces luttes qui meurent
Choix de travailleurs
Proprios dans l'coeur
Tous ces mots qui m'agressent
Des propos t'nus sans cesse
Leur nostalgie m'oppresse
L'avenir est toujours devant
La répression séduit
La prévention s'enfuit
Alors je pousse un cri
Où sont leurs sentiments ?
Vivre dans la douleur
Travailler dans la sueur
Dirigé par la peur
Rien d'autre ne rentrera dans ton cœur mais il bat
C'est ce qui compte ici bas. Ici bas
Le futur me fait peur
Ces luttes qui meurent
Choix de travailleurs
Proprios dans l'coeur
Les c'était mieux avant
Avant qui avant quoi
Ils regretteraient le temps
L' bon temps des châtiments
Si les anciens le f'saient
On leur doit le respect
Conserver sans changement
Les arracheurs de dents
Réactionnaires
Faux libertaires
Révolutionaires
Folies bergères
Ils parlent tous en coeur
D'un monde de bonheur
Que personne n'a vécu
Dans sa jeunesse perdue
Les massacres et les guerres
Existaient bien hier
Bien plus qu'aujourd'hui
C'était pas l'paradis
Nostalgiques pathétiques
Voyez comme c'est logique
Ça fait plus de cent ans
Ce rêve du monde d'antan
Vous parlez d'un âge d'or
Que personne n'a connu
Parlez en à ces morts
les guerres d'avance perdues
Se soumettre dans la douleur
Vivre dans la terreur...réactionnaires
Ça te f'ra mal au cœur
En r'pensant à ces heures
De luttes et de débats
Car elles ne sont plus là
Tu t'es laissé piégé
Pendant toutes ces années
Par les drôles d'idéaux
De ces cons d'libéraux
3. MÓRRIGHAN
Désignée déesse de la guerre, celte dans les terres
Protégeant tous ces guerriers, défendant l'Ulster
Mi-démon et mi-déesse, belle rousse irlandaise
Alors tu donnes tout ton courage dans la puissance des glaives
Au nom de Mórrighan… Mórrighan…
Combats, bats toi, la puissance du corps, rappelle nos rapports
Les cris, d' folie, mélange ignoble d'humains donnant la mort
Dessinée comme le rêve des hommes, tu fais tourner les têtes
Ils font tomber les têtes
Le sang est à la fête
Mórrighan… Mórrighan… Mórrighan… Mórrighan… Mórrighan… Mórrighan…
Au combat, tu es présente, dans les pensées de tous ces mâles
De tous ces hommes celtes ou barbares
Tu transformes le mal
En fantasme d'un soir
Ils veulent te posséder
Ces valeureux guerriers
Du sang, sans censure
Tu donnais tout ce courage dans ce mélange subtil
Entre l'amour le sexe et la guerre pour défendre cette île
Tous ces morts résultent de la puissance naissant du fantasme
Confusion de la puissance des mâles se rappelant l'orgasme
Pensant à Mórrighan…
Mórrighan… Mórrighan… Mórrighan … Mórrighan…
Pensant à Mórrighan…
Mórrighan… Mórrighan …
Idolâtrée comme une déesse symbole du désir
Tu rends fou, sépares les corps, tu inspires le pire
Toi en ligne de mire
4. XENOPHOBIE
Tu te promènes dans les rues,
Croisant les gens sans regarder
Sans jamais rencontrer personnes,
Des inconnus, des étrangers
Écoutons nous, partageons nos vies,
Découvrons l'autre, parlons d'nos envies
Vies différentes, comme tous nos amis,
Découvrons l'autre sans xénophobie.
Nos rencontres sont souvent riches
Quand on veut le devenir
Riches d'échanges, et de visions,
D'aut' points d' vue à découvrir
Sans être un ange, tout semble étrange, étranger.
On s'est souri, sans se parler, rassurés
Parfois peut naître, en discutant, l'amitié
Comme tous les êtres regroupés dans l'humanité
Tu te promènes dans les rues,
Souriant aux gens qu'tu as croisés
Tu rencontres des inconnus,
Connus après vous être parlé
Écoutons nous, partageons nos vies,
Découvrons l'autre, parlons d'nos envies
Vies différentes, comme tous nos amis,
Découvrons l'autre sans xenophobie
Parlons nous, écoutons nous, humanité...
5. LE MITARD
Oui, Madame
Il tourne en des milliers de pas
Qui ne mènent nulle part
Dans un monde de béton
Aux arbres de barreaux fleuris
Fleuris
De désespoir
Inhumain rétréci, sans aucun lendemain
Sa pitance est glissée sous une grille à terre
Et dans un bol l'eau, pour qu'il se désaltère
Il est seul
Sans soleil
Et n'a même plus son ombre
Infidèle compagne, elle s'en est allée
Refusant d'être esclave de ce vivant mort-né
Il tourne, il tourne, il tournera toujours
Jusqu'au jour où vaincu en animal blessé
Après avoir gémi en une unique plainte
Il tombera à terre et se laissera crever
Pour trouver dans la mort, sa seule liberté
Fleury-Mérogis
Un jour de septembre 76'
Où j'existais si peu
Que je n'étais même pas personne
Fleury-Mérogis
Un jour de septembre 76'
Où j'existais si peu
Mesrine
Mesrine
Je vous vois une larme
Pourquoi vous attrister?
Pauvre chien, me dîtes-vous
En voilà une erreur
Mais c'est un homme, Madame
Il est emprisonné
C'est celui que vos pairs ont si bien condamné
En rendant la justice au nom des libertés
Liberté
Et Fleury-Mérogis
Un jour de septembre 76'
Où j'existais si peu
Que je n'étais même pas personne
Fleury-Mérogis
Un jour de septembre 76'
Où j'existais si peu
Mesrine
Mesrine
Il tourne en des milliers de pas
Qui ne mènent nulle part
Dans un monde de béton
Aux arbres de barreaux fleuris
Inhumain rétréci, sans aucun lendemain
Sa pitance est glissée sous une grille à terre
Et dans un bol l'eau, pour qu'il se désaltère
Il est seul
Sans soleil
Et Fleury-Mérogis
Un jour de septembre 76'
Où j'existais si peu
Que je n'étais même pas personne
Fleury-Mérogis
Un jour de septembre 76'
Où j'existais si peu si peu
Mesrine
Mesrine
Mesrine
Mesrine
Je vous vois une larme
Pourquoi vous attrister?
Pauvre chien, me dîtes-vous
En voilà une erreur
C'est un homme, Madame
Il est emprisonné
Emprisonné à Londres sans aucun lendemain
Partout on voit fleurir des comités d'soutien
Il attend la sentence venue des USA
Et depuis des années, ses proches luttent pour ça
Il reste bien à l'ombre à l'abri des médias
Il est seul sans soleil
Et Belmarsh en plein Londres
Un jour d'avril 2019
Réfugié en équateur
Depuis 7 ans sans voir personne
Belmarsh en plein Londres
Un jour d'avril 2019
Il n'existait si peu
Assange,
Assange
C'est celui que vos pairs ont si bien condamné
Mesrine
En rendant la justice au nom des libertés
Assange
Il tourne, il tourne, il tournera toujours
Mesrine
Jusqu'au jour où vaincu en animal blessé
Assange
Il tombera à terre et se laissera crever
(La seule chose qu'j'sais
C'est qu'je suis dans une
Une cellule dont on n's'évade pas)
Toutes ces infos médiatisées, me coupent l'oxygène
Les commentaires non filtrés me font plus que d'la peine
Chacun rajoute sa position saupoudrée de haine
Je vois bien où ce chemin, dans le noir, nous mène
J’ai peur !!! J’ai peur !!! J’ai peur !!! J’ai peur !!! J’ai peur !!! J’ai peur !!!
Repli sur soi, nation, patrie, ferment les frontières
On désigne un ennemi en nous parlant de guerre
Alors tous réunis, flattant les va-t-en guerres
On nous montre les ennemis, les causes de nos misères
J’ai peur !!! J’ai peur !!! J’ai peur !!! J’ai peur !!! J’ai peur !!! J’ai peur !!!
C'est un trou de verdure où chante une rivière,
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.
Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.
Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.
Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit. 2x
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.
J’ai peur !!! J’ai peur !!! J’ai peur !!!
La vue bouchée par ces anxiogènes, je sombre dans le noir
Je ne peux vivre enfermé, sans une lueur d'espoir
J’ai peur !!!
2. NOSTALGIE
Le futur me fait peur
Ces luttes qui meurent
Choix de travailleurs
Proprios dans l'coeur
Tous ces mots qui m'agressent
Des propos t'nus sans cesse
Leur nostalgie m'oppresse
L'avenir est toujours devant
La répression séduit
La prévention s'enfuit
Alors je pousse un cri
Où sont leurs sentiments ?
Vivre dans la douleur
Travailler dans la sueur
Dirigé par la peur
Rien d'autre ne rentrera dans ton cœur mais il bat
C'est ce qui compte ici bas. Ici bas
Le futur me fait peur
Ces luttes qui meurent
Choix de travailleurs
Proprios dans l'coeur
Les c'était mieux avant
Avant qui avant quoi
Ils regretteraient le temps
L' bon temps des châtiments
Si les anciens le f'saient
On leur doit le respect
Conserver sans changement
Les arracheurs de dents
Réactionnaires
Faux libertaires
Révolutionaires
Folies bergères
Ils parlent tous en coeur
D'un monde de bonheur
Que personne n'a vécu
Dans sa jeunesse perdue
Les massacres et les guerres
Existaient bien hier
Bien plus qu'aujourd'hui
C'était pas l'paradis
Nostalgiques pathétiques
Voyez comme c'est logique
Ça fait plus de cent ans
Ce rêve du monde d'antan
Vous parlez d'un âge d'or
Que personne n'a connu
Parlez en à ces morts
les guerres d'avance perdues
Se soumettre dans la douleur
Vivre dans la terreur...réactionnaires
Ça te f'ra mal au cœur
En r'pensant à ces heures
De luttes et de débats
Car elles ne sont plus là
Tu t'es laissé piégé
Pendant toutes ces années
Par les drôles d'idéaux
De ces cons d'libéraux
3. MÓRRIGHAN
Désignée déesse de la guerre, celte dans les terres
Protégeant tous ces guerriers, défendant l'Ulster
Mi-démon et mi-déesse, belle rousse irlandaise
Alors tu donnes tout ton courage dans la puissance des glaives
Au nom de Mórrighan… Mórrighan…
Combats, bats toi, la puissance du corps, rappelle nos rapports
Les cris, d' folie, mélange ignoble d'humains donnant la mort
Dessinée comme le rêve des hommes, tu fais tourner les têtes
Ils font tomber les têtes
Le sang est à la fête
Mórrighan… Mórrighan… Mórrighan… Mórrighan… Mórrighan… Mórrighan…
Au combat, tu es présente, dans les pensées de tous ces mâles
De tous ces hommes celtes ou barbares
Tu transformes le mal
En fantasme d'un soir
Ils veulent te posséder
Ces valeureux guerriers
Du sang, sans censure
Tu donnais tout ce courage dans ce mélange subtil
Entre l'amour le sexe et la guerre pour défendre cette île
Tous ces morts résultent de la puissance naissant du fantasme
Confusion de la puissance des mâles se rappelant l'orgasme
Pensant à Mórrighan…
Mórrighan… Mórrighan… Mórrighan … Mórrighan…
Pensant à Mórrighan…
Mórrighan… Mórrighan …
Idolâtrée comme une déesse symbole du désir
Tu rends fou, sépares les corps, tu inspires le pire
Toi en ligne de mire
4. XENOPHOBIE
Tu te promènes dans les rues,
Croisant les gens sans regarder
Sans jamais rencontrer personnes,
Des inconnus, des étrangers
Écoutons nous, partageons nos vies,
Découvrons l'autre, parlons d'nos envies
Vies différentes, comme tous nos amis,
Découvrons l'autre sans xénophobie.
Nos rencontres sont souvent riches
Quand on veut le devenir
Riches d'échanges, et de visions,
D'aut' points d' vue à découvrir
Sans être un ange, tout semble étrange, étranger.
On s'est souri, sans se parler, rassurés
Parfois peut naître, en discutant, l'amitié
Comme tous les êtres regroupés dans l'humanité
Tu te promènes dans les rues,
Souriant aux gens qu'tu as croisés
Tu rencontres des inconnus,
Connus après vous être parlé
Écoutons nous, partageons nos vies,
Découvrons l'autre, parlons d'nos envies
Vies différentes, comme tous nos amis,
Découvrons l'autre sans xenophobie
Parlons nous, écoutons nous, humanité...
5. LE MITARD
Oui, Madame
Il tourne en des milliers de pas
Qui ne mènent nulle part
Dans un monde de béton
Aux arbres de barreaux fleuris
Fleuris
De désespoir
Inhumain rétréci, sans aucun lendemain
Sa pitance est glissée sous une grille à terre
Et dans un bol l'eau, pour qu'il se désaltère
Il est seul
Sans soleil
Et n'a même plus son ombre
Infidèle compagne, elle s'en est allée
Refusant d'être esclave de ce vivant mort-né
Il tourne, il tourne, il tournera toujours
Jusqu'au jour où vaincu en animal blessé
Après avoir gémi en une unique plainte
Il tombera à terre et se laissera crever
Pour trouver dans la mort, sa seule liberté
Fleury-Mérogis
Un jour de septembre 76'
Où j'existais si peu
Que je n'étais même pas personne
Fleury-Mérogis
Un jour de septembre 76'
Où j'existais si peu
Mesrine
Mesrine
Je vous vois une larme
Pourquoi vous attrister?
Pauvre chien, me dîtes-vous
En voilà une erreur
Mais c'est un homme, Madame
Il est emprisonné
C'est celui que vos pairs ont si bien condamné
En rendant la justice au nom des libertés
Liberté
Et Fleury-Mérogis
Un jour de septembre 76'
Où j'existais si peu
Que je n'étais même pas personne
Fleury-Mérogis
Un jour de septembre 76'
Où j'existais si peu
Mesrine
Mesrine
Il tourne en des milliers de pas
Qui ne mènent nulle part
Dans un monde de béton
Aux arbres de barreaux fleuris
Inhumain rétréci, sans aucun lendemain
Sa pitance est glissée sous une grille à terre
Et dans un bol l'eau, pour qu'il se désaltère
Il est seul
Sans soleil
Et Fleury-Mérogis
Un jour de septembre 76'
Où j'existais si peu
Que je n'étais même pas personne
Fleury-Mérogis
Un jour de septembre 76'
Où j'existais si peu si peu
Mesrine
Mesrine
Mesrine
Mesrine
Je vous vois une larme
Pourquoi vous attrister?
Pauvre chien, me dîtes-vous
En voilà une erreur
C'est un homme, Madame
Il est emprisonné
Emprisonné à Londres sans aucun lendemain
Partout on voit fleurir des comités d'soutien
Il attend la sentence venue des USA
Et depuis des années, ses proches luttent pour ça
Il reste bien à l'ombre à l'abri des médias
Il est seul sans soleil
Et Belmarsh en plein Londres
Un jour d'avril 2019
Réfugié en équateur
Depuis 7 ans sans voir personne
Belmarsh en plein Londres
Un jour d'avril 2019
Il n'existait si peu
Assange,
Assange
C'est celui que vos pairs ont si bien condamné
Mesrine
En rendant la justice au nom des libertés
Assange
Il tourne, il tourne, il tournera toujours
Mesrine
Jusqu'au jour où vaincu en animal blessé
Assange
Il tombera à terre et se laissera crever
(La seule chose qu'j'sais
C'est qu'je suis dans une
Une cellule dont on n's'évade pas)
Lyrics geaddet von MorrighanTheBand - Bearbeite die Lyrics
