Mésalliance : Ère Rance

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1. ON EST MAL BARRÈS!

(Intro)


2. ÈRE RANCE

J’ai dominé mes peurs et asservi mes larmes
Frôlé le désespoir aux instants qui désarment
J’ai pardonné aux pairs qui ont lâché ma main
Beaucoup trop tôt, je crois, sur le si long chemin.

J’ai compté sur mes frères, mais ils ont vacillé
J’ai rencontré l’alcool et il m’a dominé

Me promettant l’oubli au cœur d’un ciel trop gris.
J’ai rampé longtemps dans les nuits frelatées

Où l’inconscient s’impose aux âmes tourmentées.
J’ai croisé quelques fois le poète adoré,
Qui déclamait ses vers aux apôtres paumés
Ces chancres de la nuit enchaînés aux regrets

Qui attendent la délivrance dans l’ombre tamisée
De ces bars noyés d’échos désespérés.
Prince de la cité des larmes desséchées
Tu martelais tes rimes à ces êtres blessés

Brisés par le néant d’un destin échoué
Sur les rives souillées d’un paradis fané.
Ère rance, il aurait fallu s’en extirper
Mais l’ombre de la nuit, trop vite s’approchait.

Les regards se portaient vers des cimes cachées
Que ce monde blasé ne voulait plus gagner.
Nous écoutions, émus, la mélodie du vent
Voyageurs, lointains, dans les brumes du temps
Ayant déjà choisi d’échapper au présent
Dans l’exil attirant où le cœur est vivant


3. MÉSALLIANCES

Pensée obstruée, c'est l'état agentique
Cerveau modelé pour une conscience léthargique,
L'humain est si faible il a si faim
Manipulations pour arriver à leurs fins

Chemin préconçu, avances là où on te l'ordonne
Des milliards de petits soldats, entament leur marche monotone
Qui servent la cause de l'oligarchie nauséabonde
De déments et démons, qui de crasse verte s'inondent

Eux d'en haut rigolent de leurs dents jaunes
De cette masse malléable qui plie et toujours pardonne
En tirant les ficelles de ces marionnettes sinistres
Uniformisation des cultures, même les machines s'attristent

Le pas nerveux des hommes désœuvrés ne sachant vers où aller
Déracinés et le regard vide, la soumission dans la peau s'est ancrée
Coordonnés pour la grand-messe de la surconsommation
S'en vont à l'unisson perpétuer les mésalliances de la destruction.

Mésalliances
Incohérences
Fragments de vies
Inutiles


4. DÉMIURGE ET DES MURGES

Et coule la gouleyante vinasse
dans ce fleuve d'éthanol qu'est ma vie
Celui-là même qui me jette avec violence
dans l'Océan de l'oubli

Quand les âmes s'embrasent,
imbibées par les fleurs de Gentiane
Qui rappellent aux souvenirs de mon pays,
de Sant Flor à Riom-ès-Montagnes

Mais hélas après les bacchanales
Le réveil il est cuisant!
Car c'est une fois sobre
rattrapés par l'odeur nauséabonde

D'une massive intrusion
en nos terres trop fécondes
Que l'on se souvient, la gangrène
pourrit nos racines

Et donc coule la gouleyante vinasse
dans ces rivières d'éthanol que sont nos vies
Celles-là mêmes qui nous jettent avec violence
dans l'infini de l'oubli

Quand les âmes s'embrasent,
imbibées par les fleurs de Gentiane
Qui rappellent aux souvenirs de notre pays,
de Sant Flor à Riom-ès-Montagnes

Occupants maladroits
Titube la France bâillonnée
Qui a le réveil difficile
et qui ne sait plus quelle langue parler
Mais gardons espoir car dans nos forêts,
nos chemins et nos gueules de bois
Même affaiblis nous y voyons encore et toujours
nos celtiques croix

Et coule la crasse dans
cet océan d'invertis
et d'allogènes
imposés par les sans-gêne

Et les villes s'embrasent, de Paris jusqu'à Rognac
Ce spectacle laisse le gout d'un mauvais cognac
Mes pensées se vrillent l'envie file et les images sordides défilent
Il nous faut s'arracher...


5. ERRANCES

Salles de shoot, crasse des villes
Matchs de foot, ****** débiles

Saletés de prières publiques, invasions partout
A la poubelle d'la république, ça suce à genoux

Danse des ******, bouffeurs de ******
Baisse les yeux et tais-toi, sale Français de souche

Terrains vagues, ****** et ******
J'écoute Black Plague, en rêvant de cartouches

Errances, ère rance, appelle ça comme tu veux
Partout, nulle part, la seule solution c'est le feu
Errances, ère rance, écris le comme tu veux
Ça pue, ça suinte la misère tout s'accélère

MCdo & KFC ****** et gros nez
Remplacent mon cassoulet, le code est eronné

Dégénérés sens, l'unité se perd
Dégénérescence, de notre chair

Sur ce champ de bataille au triste son du glas
Allons nous perdre là, sans gloire ni éclat?
L'immense solitude à l'instant du déclin
Nous entoure de ses bras en appelant la fin.


6. HÉRITAGE

Après avoir errés, livrés à l'océan
Au creux de vagues immenses où gémissait le vent

Nous voilà agenouillés, pieds et poings liés
Laissés aux portes de notre destinée
Muets, désuets face à l'unique pensée

Celle qui assombrit le jour et cache le phare
Qui masque la maigre lueur que promettait le port
A nos âmes érodées par le flot des remords.

Ou se réveille! Il nous faut:

Du bon sens dans les âmes, du courage et des lames
dans nos yeux brille la flamme on peut éviter l'drame

Peut être qu'il y'aura:

Du sang sur nos terres des ambiances mortifères
C'est quoi que tu préfères? La cohésion (ou) les ennemis de naguère?

Face à ces tueurs de patrimoine, voleurs d'amour
Qui nous ont dérobés le flambeau, pour eux bien trop lourd
Et qui désormais s'égaient des pleurs d'une nation qui hurle au secours

Ils ont décidé de manger l'héritage
En nous privant, nous, enfants de l'ultime voyage
L'on nous ordonne de plier et de vite tourner la page

Nous laissant, funambules hésitant sur la corde fragile
Qui oscille et suggère de chuter, tous dociles
Qui oscille et suggère de chuter du côté des dociles


7. NOTRE FEU

(Instrumental)


8. LEURS CENDRES

Que pourrait-t’on penser de cette société?
Alourdie gravement par son obésité
Issue de l’abondance, habillée d’arrogance

A l’image fripée de ces serviteurs nés
Placés du bon côté, venus nous remplacer
Vomissant sans respect, leur haine de tarrés
Salissant notre pudeur et notre intégrité
Ces hordes d’adoptés, payés pour aboyer

Mais lorsque tous les corps auront brûlé,
Lorsqu’une pluie de feu au dessus de leur tête sera tombée
Nous forniquerons dans les cendres des maudits qui nous ont volé.

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