1. L'INFINIE TORPEUR DES CONSCIENCES

(Instrumental)


2. PSITTACISME

Dans ce psyttascisme ambiant qui me désespère tant
Voyant les esprits s'étrécir et s'enliser dans le néant
De la folie douce, l'arrogance et la suffisance
Que plus rien n'arrêtent dans ce triste décor
Les coeurs et les corps, dans un violent accord
Entendent nous mettre à genoux en unissant leurs efforts

Tout s'échappe de nous, en ces instants maudits
Volonté, énergie, ambition et envie

L'image d'un passé jalonné de blessures
De confiances trahies en vaines meurtrissures
De sourires forcés en promesses oubliées
De naïves illusions en échecs annoncés

Comme un raz-de-marée nous envahie la peur
Impitoyable assaut qui n'est plus un leurre
Evidence qu'hélas, le plus inégal des combats
Dans le sang et les débris encore s'achèvera

De là, disparaîtront à jamais leurs tristes envies
L'écholalie de leurs mornes litanies
logorrhées, âcres diarrhées
Une fois pour toute étouffées par nos justes idées

Pour que plus rien ne nous échappe
Contrer ses instants maudits
Retrouver volonté, énergie, ambition et envie
Spirituels remparts construits dans les rigueurs du temps
Et conserver l'honneur, debout au coeur du vent

Puissent les nuisibles se noyer sous les dominants flots du Léthé
Et que le Cocyte soit leur cage à l'aube dorée
Annihilant le fléau avec la force d'un Démiurge
Dans les tréfonds abyssaux.


3. HYPERCRASSE

Trop de fois nos écarts nos excès nous mènent aux déboires
Qu'importe le flacon l'ivresse redonne espoir
Solutions amères pour des vies teintées de misère
Ouvre une bouteille, viens avec moi jusqu'aux enfers

Comment veux-tu rester sain, comment rester serein
Après tout le soir j'suis seul, avec mes pensées mes mains
Elles pourraient ouvrir un un bouquin, écrire un bon refrain
Casser des magasins, me servir à me péter le frein
Mais elles préfèrent encore, ouvrir une bouteille de vin

J'ai encore pardonné aux pairs, d'avoir lâché ma main
Les mésalliances ont refouttues pour de bon
L'amitié dans son écrin

L'inimitié trouve son rythme de croisière
Elle que j'essaye d'atténuer, dans de veines prières
Inimités sont sont les horreurs, que l'on nous sert à bouffer
Délectez-vous de leurs mets, dans la fange vous vous étalez

J'vous laisse refourguer des médailles, à toutes les sauces
A tous ces puants et leur sinistre farandole

Bouffons pédo dégueus aux relents d'Elysée
Dans mes rêves les plus doux
Sont tous atomisés.


4. MENSONGES ROUGEÂTRES

Як згорить останнє — стану сам,
Захвилює мізок дума дум.
Більше не всміхнуться зорі нам.
Більше не озветься смертний шум.

На шляхах шляхетних поривань.
Серед злоби, згуби і біди.
На вогнях безрадісних змагань
Заіскряться вічності сліди.

Блідосрібним рожам стане жаль
Як між ними ляжуть черени,
І роскаже пісні чорна даль.
Як вмірали велети й раби.

О, мої безшасні і святі,
Блідосрібні рожі, — мрійні сни. —
Догорають іскри золоті,
Замітають слід мій буруни.

Краю мій рідний, занедбаний краю,
Де ж те сподіване щастя твоє?
Крається серце од болю, одчаю,
Як тільки долю твою нагадаю —
Горе моє!...
Люду мій бідний, окрадений люду!
Що у твоїх я побачиь очах,
То вже й до віку сбого не забуду;
Ле б я не був, всюди бачити буду —
Голод і жах

У дахів іржавім колоссю
Никає місяць кривавий,
Удосвіта серп укосить
Молоду зів’ялу отаву.

Я знаю: загину високий,
В повітрі чистім і синім.
Мене над містом повісять:
Зорі досвітній в око,
В холодне око дивитись.


5. SERBCOV

(Instrumental)


6. CRASSE DE FER

C'est partagé entre dégoût de l'hunamité
Et patriotisme exacerbé
Que nous allons à travers nos belles contrées
Comme un hommage à nos illustres terres
Comme une inimitié face à ces êtres délétères

Ces flots de vinasse ingurgités éclaircissent les gorges
La crasse de fer me monte au cerveau, et je songe...

Des causses, jusqu'au pays des mauges:
Que ce territoire, reste notre fierté
Que tôt, en ces matins embrumés
Le coq, hurle, à gorge déployée
L'éveil patriotique français

Ohé ma campagne, ohé ma compagne !
Notre vieux village n'a toujours pas sonné le tocsin
Que déjà de nos embrasures nous apercevons l'invasion sans fin
La patrie ploie sous le joug des outrages
Alors réunissions à l'unisson notre courage
Car c'est dès maintenant, que soudés dressés et fiers
Nous devons faire face aux austérités connues d'hier