1. LA FRONTIERE ENTRE NOUS ET LE NEANT

(Instrumental)


2. UNE SPLENDEUR DEVENUE TERNE

J'ai vu les feuilles retomber
Deux mornes automnes de plus
2022 hagard je me questionnais
Sur le légitime d'ici bas perdurer

Depuis que sérieux je me disais
Ne plus vouloir être ici et caner
Rien, non n'a vraiment changé
Vers la terre je vais courbé

Trouver une raison de batailler
Dans cet enfer terrestre lessivé
L'univers décidément est cramé

Système brisé
Humains broyés
La flèche plantée
Au cœur des échoués
(x2)

Regardez bien toute l'iniquité
De la sagesse si bien pensée

De ceux qui toujours du bon côté
Donnent les leçons toutes pétées
Monde misandre, égalité ?
Juste quand ça arrange
Faut pas déconner !

Géométrie avariée
Variable ajustée
Tout est cramé
Tout est à éviter

Une splendeur devenue terne...

J'ai vu les feuilles retomber
Deux mornes automnes de plus
2022 hagard je me questionnais
Sur le légitime d'ici bas perdurer

Depuis que sérieux je me disais
Ne plus vouloir être ici et caner
Rien, non n'a vraiment changé
Vers la terre je vais courbé

Trouver une raison de batailler
Dans cet enfer terrestre lessivé
L'univers décidément est cramé

Système brisé
Humains broyés
La flèche plantée
Au cœur des échoués

Géométrie avariée
Variable ajustée
Tout est cramé
Tout est à éviter

Une splendeur devenue terne...

Course folle qui s'écrase rétamée
Contre le sinistre des immoralités
2025 la vie vécue en accéléré
Mais la peine sur pause bien forcée

La chaine a trop de fois déraillé
Le temps tu vois ne guérit rien
(il est) sans pitié
La chaine a trop de fois déraillé
Le temps ne guérit rien
(il est) sans pitié

Tu n'es pas fatigué(e) toi
De vivre dans ce monde délabré ?
Allez viens danser sur les cendres
Allez viens danser
Allez viens danser
Sur les cendres de ce monde

Heureux les simples d'esprit
Ram'nez moi à mes 2 piges
Quand tout était coton brumeux
La fragilité, une trame inconnue
Malade d'un monde écrasant et moderne
Terre engrossée ad vitam aeternam par le terne

Armageddon missile longue portée
Peu importe va falloir se décider
Armageddon missile longue portée
Va falloir se décider


3. L'ESSENTIALITE DU FRISSON

Etouffons nos silences dans une petite mort
Que vive le frisson l'attraction ornée d'or
Au cœur de brèves étreintes nocturnes
Ou à la déraison de pâles lueurs diurnes

L'espace d'un moment il te sort de la torpeur
Il enjolive le triste et redonne de l'humeur
Il fait fleurir ce bouquet de l'essentialité
Faisant mourir tout ce qui a amené à s'isoler

Les regards se croisent et écrivent l'histoire
Répliquent l'ADN structures qui sans le savoir
Depuis toujours créent des torrents qui entraînent
Dans des orages massifs et sacrés où tu deviens reine

Reines de mes peines sereines aux allures de sirènes
Objets de joies éphémères viennent et toujours amènent
En moi des transes qui me feront si souvent oublier
Que mon foyer est éternellement brisé (x3)

Au creux de nos passions qui naissent
A la vie à la mort le hasard je laisse
Crevons de serrements et que le charnel
Nous emporte hâtif dans sa danse rebelle

Visons l'absolu
Que la sobriété et l'ennui
Soient dissous dans l'envie
Finissons en liesse étourdis

Violents comme le ciel est à la foudre
Les instants vifs où l'on se découvre
Avant que la lassitude ne nous rhabille
Et que les premiers frissons ne déclinent

Et puisque traîne la mortalité
Sur nos corps aux aurores lassées
Dans nos âmes quand le sel érode
Que la furie soit la seule méthode

Sois mon tout sois le néant
Entre les deux nous trouverons
L'instant immense
L'instant qui nous rendra vivant


4. CINERAIRE

Fanées oubliées
Nos étreintes
Dans un silence impossible

En pointillées envolées
Mais qui en a décidé ?

Une parentalité dévoyée
Et des absences
Eternelles...

Tes pas qui s'en vont
Vers d'inconnus chemins

Aux joies momentanées
S'invite le triste

Les douleurs diurnes
Les nuits impossibles
(x2)

Du sang et des larmes au devant
De ceux qui par des soirs coruscants
Ont vu s'éclipser bien tristement
L'armure d'un destin devenu larmoyant

Elle aura susurré à mes oreilles
Supplié dans des chuchotements
(Des chuchotements)
De faire naître l'ultime

Les fluides les amas du grand vide
Les corps mélangés promesses impossibles
Ne laissent à la fin qu'un réel supplice

Tes pas qui s'en vont
Vers d'inconnus chemins

Aux joies momentanées
S'invite le triste

Les douleurs diurnes
Les nuits impossibles
(x2)

Les rires disparaissent
Figées nos maladresses

Le feu si frêle s'étiole
Et les cendres s'envolent
J'n'ai jamais assez d'temps
Pour te dire mon amour
Et retenir ces moments
Qui ne reviendront pas

A chaque fois tes départs accentuent
Les traces d'un foyer qui s'amenuise
Aux soirs d'une chambre cruelle inanimée
Où tes peluches vivantes juste avant
Forment un sol cafardeux et sans vie

Cinéraire !
(x6)

Qui ordonne les tristes absences ?
Qui définit le foutu silence ?
Qui décide des tendres caresses ?
Effacées si vite terribles messes

Et je me demande bien où tu es
Quelles sont alors tes pensées
Tes tracés tes envolées
Tes empreintes par ici laissées
Au vent des choses qui sont oubliées
Et si le temps est une course
Le ralentir enlacé
Enlacé de tes bras...

Qui ordonne les tristes absences ?
Qui définit le foutu silence ?
(Foutu silence)
Qui décide des tendres caresses ?
Effacées si vite terribles messes


5. INCOMMENSURABLE (CHANSON POUR ALDERICA II)

(Instrumental)


6. MOUVEMENT OSTENTATOIRE REMANENT TOTALITAIRE

Se traîne le chant funeste
Dans les pensées qui surinent
Un thrène dont la mélodie domine

Tu te rapproches donc
Dans ma tête ça se mélange
Un mix pas trop recommandé
Tristesse et whisky mon cocktail favori ?
Détresse sponsorisée par tes grands cris !

La fragilité de nos destins
Jamais vraiment entre nos mains
Le monde pleure et suit sa logique
Sans jamais y mettre de frein

Personne n'a demandé à marcher
Sur ces pathétiques sentiers
Mouvement ostentatoire
Rémanent et totalitaire
Viens donc sur nous t'acharner

Oh mort, vole nos vies viole nos cris
Et sors nous de l'enfer d'être nés ici
Nos torts empoisonnent nos esprits
Les torts emprisonnent nos envies

Nos corps emprisonnent nos envies
Les torts...

Kim Carlsson suédois

Mort à nos hontes
Mort à nos haines
Mort à nos hontes
Mort à nos peines
(x2)

A nos hontes
A nos haines
A nos hontes
A nos peines
(x2)

Fatigué de contempler
Un monde qui n'est pas le mien
Et de voir l'humain transformer
La beauté en désastre permanent


7. VIENS AVEC MOI

Perdons-nous dans les sentiers oubliés
Tes mains dans les miennes, enserrées
Le décor nivéal sera notre éternel
Les méfaits du monde capturés en son sein

Nous oublierons qu'il existe un lendemain
L'aurore si belle nous fera pleurer de joie
L'extase ne tient qu'à un fil : tuer les lois
Nous finirons toi reine et moi sur la croix

Dérivons sur les hauts plateaux de Gergovie
Ou pourquoi pas sur les plaines qui sourient
Nos jours heureux fertiles comme la Beauce
Faisons de ce carcan le meilleur des désastres

Sous les néons blafards des villes embrumées
Au hasard de parcours qui ne veulent rien dire
La nuit s'accouple avec nos rêveries
Nous la tromperons sans hésiter

Viens avec moi n'attendons pas
Viens avec moi détruire ce monde
Viens avec moi une dernière fois
Encore une fois !


8. SAVILE

Tour du renard
Outreau
Troisième temple

Eglise
Angers
Zandvoort

Grosjean
Le Scouarnec
Savile

Une balle ça n'coûte pas cher

L'innocence détruite
J'ai pas les mots
L'innocence s'envole
J'ai pas les mots
(x2)

Lampdas prêtres imams rabbins
Pas d'place pour vous
Ni sur Terre ni en Enfer
(Bande de putes)
Droits de l'homme à brûler
Et vous tous au bûcher

Le monde entier s'appelle Savile
Le monde cri ses enfants ses martyrs
La danse s'arrête et voilà je vrille
Finissez tous au fond des abîmes

Au fin fond des âmes crient les horreurs
Unifiées dans de très grandes douleurs
Le mal a trouvé sa lumière auprès de l'humain
Et se diffuse fertile tel un putain de venin

L'innocence détruite
J'ai pas les mots
L'innocence s'envole
J'ai pas les mots

Effrois transgressions mariés
La course est perdue la race s'éteint

Le stellaire disparaît
La chair consommée jetée dans les vents
Dans les vents, de l'immondice
Le stellaire disparaît
La chair consommée jetée
A de tristes chansons

Tour du renard
Outreau
Troisième temple

Eglise
Angers
Zandvoort

Grosjean
Le Scouarnec
Savile

Lampdas prêtres imams rabbins
Pas d'place pour vous
Ni sur Terre ni en Enfer
Droits de l'homme à brûler
Et vous tous au bûcher

Le monde entier s'appelle Savile
Le monde cri ses enfants, ses martyrs
La danse s'arrête et voilà je vrille
Finissez tous au fin fond des abîmes

Vous volez l'impensable
Vous violez l'inviolable
Ternissez l'innocence
On Vomit vos outrances
Etouffer vos souffles
D'où l'horreur se camoufle
Un refuge pour l'enfance
Aux couleurs de vengeance !


9. LA PLUS BELLE DES SAISONS

Errant dans les recoins sombres
Crachant des venins, des bombes
Traînant l'amertume d'une Médée
Salissures acrimonies décorées

Grandes parures costumes de guerre
Sifflent les lames coupant la chair
Ornées, les peaux luisantes du serpent
Tranchant la gorge de sires impuissants

Je ne suis pas une option
Je ne suis pas une option
Combat contre la déraison
Je ne suis pas une option

Je ne suis pas une option
Qu'on oublie
Je ne suis pas une option
Qu'on salit
Combat contre la déraison
Je ne suis pas une option

Tu es ma plus belle saison
L'antithèse de l'aliénation
Le lien entre folie et raison
Je suis ton royaume ta maison

Elles vomissent les derniers fragments
D'une histoire modelée au gré du vent
Sur nos tombes, d'amants trop curieux
Au son de vocables qui lacèrent haineux

Pleurer au dehors détruire au dedans
Combler les horreurs en se victimisant
Distordre le vrai au profit du vicieux
Pour mieux réécrire le plan pernicieux

Je ne suis pas une option
Je ne suis pas une option
Combat contre la déraison
Je ne suis pas une option

Je ne suis pas une option
Qu'on oublie
Qu'on salit
Je ne suis pas une option

Tu es mon royaume
Tu es...


10. 10-11-2021

(Instrumental)