Incandescence (CAN-1) : Abstractionnisme

Progressive Black / Canada
(2013 - Deathbound Records)
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Lyrics


1. LE DERNIER REFLET DE L'ASTRE MAUDIT

(Instrumental)


2. ABSTRACTIONNISTE

La passion coule dans mes veines,
telle la pure effervescence
Mes pulsions cardiaques alimentées
par cet Univers de démence

Aveuglé, guidé par des ondes et vibrations
Mon esprit se verse dans une lointaine abstraction

Une vision produite par un trouble torrentiel

Se matérialise en perçant l'hymen des cieux
Rendant indistinguable l'irréel du réel

Ses entrailles m'enveloppent de bruits
Des couleurs opaques en migration
se ligotant à la brume de la nuit

Entends-tu le son des échos lointains?
Sens-tu le souffle de son aura glaciale?
Transporté par des visions radicales
Me dévoilant des horizons prochains

Attire-moi, bois-moi, possède-moi
À travers les âges, dans mes délires pervers
Telle l'ivresse frappant le plus grand des rois
Dérivant à jamais sur des fleuves imaginaires

Condamné à errer dans une place plus obscure que la nuit
Aucun songe ne pourrait incarner un tel supplice
Dans les dimensions tordues tapises au fond de mon esprit
Me voilà à jamais prisonnier de mon immondice…


3. GLORIEUSE DEGENERESCENCE

Le passage de l'homme est porteur d'une gloire maudite
Partout où il s'impose, les environs connaissent la mort subite
Le raisonnement moderne nous a vidé de nos anciens recueils.
Nous guidant pas à pas vers notre éventuel cercueil

Cet esprit habitant nos carcasses de chair souillée
Ne voit que la progression dans l'apparente fatalité

Notre visage ancestral a été engouffré pour régner
Dans l'incompréhension d'un monde qui a trop saigné

Ce visage que tout mortel a déjà oublié
Disparu...dans l'ombre de notre passé
L'obscurité envahit tous les pores de notre être
La seule issue serait de ne jamais renaître

Oh toi, glorieuse dégénérescence,
Entraîne-nous dans ton ère de décadence

Oh toi, glorieuse dégénérescence,
Porteuse même d'une vague de putrescence
Cesseras-tu seulement de nous enivrer
Que quand la race humaine entière aura expiré


4. LA VALSE DES OMBRES

La forêt s'éclipse vers de nouveaux horizons,
Le flot de la rivière alimente le coeur des vivants.

Le perçant cri du loup ainsi que la présence lunaire
Invoquent des forces ancestrales,
De vieux spectres endormis sous une terre meurtrie,
Traversant les barrières du temps
L'aurore des saisons leur fut révélée,
Les éléments de la vie, assimilés sur plusieurs âges.

Par leur soif de savoir, ils se retrouvèrent soumis au néant spirituel
L'essence de la vie leur avait dévoilé sa vision, ses multiples facettes.

Ce jour-là, la forêt s'endormi sur de nouvelles mélodies.
Les ombres quittèrent leur havre, souvenir lointain

Nous leur rendons hommage...


5. DERRIERE LE MASQUE DU NEANT

Consumé par de grandissants désirs ardents

Pour absolument rien qui ne semble apparent
Pour des perceptions plus lointaines et profondes
Que ce qui peut se trouver dans notre monde

Sombrer dans un coma profond et abyssal
Plus loin que toute conception élémentaire du mal

Mais un tel lieu renferme quelque chose d’inconcevable
La trahison de tous nos sens, cette force en est capable

Des tourbillons de neige brûlante
Déformant les structures environnantes
Voilant à jamais les traces de mon être
Aucune façon de pouvoir me reconnaître

Détritus volants et objets informes
Pour mes yeux sont devenus la nouvelle norme
Un plongeon duquel personne ne revient
Rompant en permanence chacun de mes liens

Ce qui se cache derrière le masque du néant
est plus atroce que c'que nous croyons d'imaginable
L'esprit est absorbé par un gouffre béant
Réclamé par les griffes d'un quelconque diable


6. L'ABIME DU REVE

Obsédés par la transcendance de notre royaume,
Par l’empreinte de notre passage
Nous sommes plongés dans les abîmes du subconscient,
Dans les profondeurs de notre être
Alimentés par des souvenirs gravés,
Par des réflexions de la réalité

Une malveillante créature surgît de la pénombre psychique
Sa silhouette se peinture devant moi,
Grandissante
Ses immenses ailes flétries se développent et s'étendent
Notre perception de la réalité s'effondre
Sous le regard poignant de l’oiseau informe
L’angoisse transperce la chair tel l'effet d'une lame saillante

Ses veines, maintenant mes racines
Notre regard écorchera l’horizon
Le néant spectral, mon nouveau domaine
Son emprise, à jamais mon cercueil
Sous son règne onirique, son destin devient mien


7. DEVORER LE TEMPS

Un faisceau de lumière vous accueille en ce monde
Un espoir de vie nouvelle et féconde
Déjà les premiers instants à peine vécus,
La Bête détermine le sort du nouveau venu

Cette monstruosité à l'emprise impitoyable
est dotée d’une soif de sang insatiable
Elle ne cessera de répandre peine et misère
Tant qu'elle n'aura pas dévoré la Terre toute entière

Les souvenirs de jours heureux défilent rapidement
S'enfuyant avec la férocité du vent
Mettant en action l'érosion de votre âme
Jusqu'à éteindre la toute dernière flamme

Malgré votre incessable acharnement,
Aucune force imaginable ne peut stopper l'écoulement
Du sable glissant sur les parois de verre
Abrégeant votre passage sur cette terre

La finalité du corps, quelque chose d'apparent
La chair flétrie, inévitable vieillissement

Le sang pourrit à mesure qu'il parcourt vos veines
Tenter de se battre n'en vaut même pas la peine
Le désespoir est un profond sentiment
Qui nourrit celle qui dévore le temps

Tel un prédateur déchiquetant des viscères
Tel la faucheuse tranchant la tête de vos pères
Tels les feuilles se dissipant dans l'air
Vous ne serez bientôt plus que poussière...

Chaque souffle, de plus en plus court,
Chaque geste, de plus en plus lourd
Aucune place pour quelconque prière,
La Bête dévorera la Terre toute entière
la Terre toute entière


8. LA PROPHETIE DE LA LUNE DE SANG

I. MANIFESTATION

Des récits secrets parlent de soudaines apparitions
mais aucune trace ne concrétise leur manifestation
La mention de l'appel d'une (puissance) séculaire
Perçue sous la face sanglante de l'astre lunaire

Rien ne put me préparer aux horreurs soudaines
Menant à une perte de sanité certaine
Un défilement de créatures ombragées,
Rongeant tour à tour les parcelles de ma vie

Ne laissant rien ni personne pour en témoigner
À par un effroyable cri viscéral dans la nuit

Une forteresse brûlant ardemment dans la pénombre
Une vision gravée dans le plus profond de mon âme

Le dévoilement des grotesques charmeurs de flammes
Devint une obsession, ma primaire vocation...

Ce culte malsain qui provoqua la possession...

II. POSSESSION

Jouer avec les perceptions des mortels
Un simple divertissement, rien de cruel
La matérialisation d'un art admirable
Façonné par les talents des anciens diables

Prenant toutes les mesures nécessaires
pour étancher la soif de l'astre lunaire
Rituels proscrits et sacrifices violents
Pour faire devenir mienne la force des sinistres servants

Inhumanité, une incarnation nouvelle dévoilée
Bestialité, une férocité acharnée

Quelle merveille, cette (puissance) qui est sienne
Maintenant son sang coule dans mes veines

III. ASCENSION

À mesure que les actes sont commis
Le poids sur mes épaules s'alourdit
Reste à croire que ma fervente dévotion
sera récompensée dans une prochaine ascension...


Ma fonction accomplie, me voilà rappelé
Les particules de mon être se retrouvent dissociées
Quittant leur domicile charnel et vivant
Pour trouver refuge dans la Lune de Sang

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