Digital Nova : Alpha Omega

Metal / France
(2013 - Auto-Production)
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Les paroles


1. IMPITOYABLE

S‘appuyer sur la foi de ces années perdues n’accroit pas la sagesse,
Il n’est plus question de choix, de paradis perdus, ou d’éternelles promesses.
Ne parlons plus de toi, ne parlons plus de moi, nous n’avons aucune chance,
Laisse parler ta colère, s’exprimer nos pulsions, échapper la démence!

J’ai fait le mort
Accepté l’insupportable
Effacé les remords
Impitoyable!

Peu à peu sacrifiés dans l’espoir immature que nous offre la dépendance
J’ai acheté le silence au prix de nos efforts, accepté la confiance !
Désormais l’imparfait qui nous semblait si fort n’est plus un crime,
Se donner en pâture, laisser parler son cœur, se sentir libre !

J’ai fait le mort
Accepté l’insupportable
Effacé les remords
Impitoyable!

Malgré tant d’efforts, de spectacle et de charme
Chacun reste à sa place…
La raison a ses torts, mais le doute persiste
Je suis le feu et toi la glace

Peu à peu sacrifiés dans l’espoir immature que nous offre la dépendance,
J’ai acheté le silence au prix de nos efforts, accepté la confiance!
La confiance!

Malgré tant d’efforts, de spectacles et de charme
Chacun reste à sa place…
La raison a ses torts, mais le doute persiste.
Je suis le feu et toi la glace


2. UN MONDE PARFAIT

Tout part de là, on ne s’impose pas de limites
On se moque encore une fois des raisons qui nous animent
Peu importe le combat, c’est l’obsession qui nous guide
Maitriser l’immaitrisable c’est mépriser les risques

Que le ciel s’effondre au dessus de nos têtes
Que la colère se confonde aux raisons qui nous arrêtent.
On a cultivé le pire mais jamais su pardonner
On a chassé le sourire de ceux qui n’ont pas osé

Défier le silence, l’extinction de nos voix
Celles qui nous portent au plus haut et nous enterrent ici bas
On pourrait s’accorder, espérer un monde meilleur
Mais la vie ne suffit jamais, le bonheur nous écœure

La source de nos angoisses face au spectacle qui nous échappe
Les conséquences existentielles au sommet de nos actes
Ego complexe de masse, l’éternel nous dépasse
On trace les frontières obscures d’un futur qui nous lâche
Nos paradis décimés, on n’a jamais su évoluer
Nos promesses abandonnées, on n’a jamais su résister
A vouloir toujours plus, on s’est perdu à rêver
A un monde parfait, on a jamais su l’inventer

Malgré l’espoir aucun doute, l’égoïsme nous emporte
Là où l’homme est un fou et la terre le supporte
On payera coup par coup aux mesures de chaque note
La mélodie des sourds, l’harmonie des âmes fortes!

Que le ciel s’effondre… au dessus de nos têtes
Que la colère se confonde… aux raisons qui nous arrêtent

Nos paradis décimés, on n’a jamais su évoluer
Nos promesses abandonnées, on n’a jamais su résister
A vouloir toujours plus, on s’est perdu à rêver
A un monde parfait, on a jamais su l’inventer


3. LE PARTI DU FAIRE

Je n’aime pas, je ne pense pas, je ne fais pas le fier
Il est bien loin le temps amer inconstant, amène les prières
Pour se sauver de nos vies, inutiles et vaines, j’ai pris le parti du faire

Je ne peux plus vivre ce que tu as fait de moi
Le temps me laisse la force d’avoir le choix

Je sens mon cœur se serrer, égorgé dans nos veines
Anxiété malsaine, délicate, qui nous gène, je me frotte les yeux,
Précieuse et fragile mise en scène, accablé par l’horreur,
J’ai peur de nous même

Je ne peux plus vivre ce que tu as fait de moi
Le temps me laisse la force d’avoir le choix

Je n’aime pas, je ne pense pas, j’ai pris le parti du faire
Je n’aime pas, je ne pense pas…

Je n’aime pas, je ne pense pas
J’ai pris le parti du faire
Je n’aime pas, je ne pense pas
J’ai peur de nous même!

Je ne veux plus vivre ce que tu as fait de moi
Le temps me laisse la force d’avoir le choix


4. LA VIE N'A PAS DE PRIX

Bien placés, à l’abri des souffrances
Au sommet de leurs existences, transportés par cette arrogance
Ils dansent, font semblant d’exister
Excusés par la vanité qui engourdie leur innocence

Fuis, comme un homme averti
L’amour est faible, la vie n’a pas de prix!
Mais crie, comme une bête en sursis
Libère tes chaines qui te retiennent ici…

En bas, tout en bas de l’échelle
S’oublie le commun des mortels, la tyrannie pour ceux et celles
Qui pensent que le bonheur est une chance
Qu’on excuse ou non l’ignorance tout ça n’a aucune importance…

Fuis, comme un homme averti
L’amour est faible, la vie n’a pas de prix!
Mais crie, comme une bête en sursis
Libère tes chaines qui te retiennent ici…

Bien placés, à l’abri des souffrances,
Excusés par leur ignorance, ils dansent...

Fuis comme un homme averti, comme une bête en sursis, l’amour est faible…
La vie n’as pas de prix!


5. SUR LE FIL

On cherche à se connecter mais ça n’a pas de fin
Les mots se mélangent sur nos lèvres et je ne comprends rien
Nous sommes les acteurs pathétiques de cette comédie dramatique
Enfermés dans un rôle unique on se sent seul en vain
Toutes ces choses qui tournent autour de nos têtes
Tous ces moments qui me dépassent
Ces mensonges qui nous empoisonnent et que je prétends être
A cet instant…

J’en ai marre, à chaque décision on tourne en rond
On se complète mais tu m’inquiètes
Car tôt ou tard, le temps aura raison de nos passions
C’est un fait il faudra bien que tu l’acceptes

Aujourd’hui ressemble à demain mais quelque chose m’arrête
Le son de ta voix s’est éteint comme une cigarette
Les choix nous divisent et nous cernent, la mélancolie nous assiège
Le silence et la jalousie ne seront plus les mêmes
On se pardonne toutes ces nuits qui nous blessent
Entre le doute et le chagrin
L’ennui est trop fort et peu à peu nous presse
Lentement vers la fin…

J’en ai marre, à chaque décision on tourne en rond
On se complète mais tu m’inquiètes
Car tôt ou tard, le temps aura raison de nos passions
C’est un fait il faudra bien que tu l’acceptes

Que je l’accepte


6. PERSONNE

C’est toujours la même rancœur
Les années ont passé mais rien n’a changé
L’homme est un loup pour l’homme
Divisés par le cœur on se contente du malheur des autres
Ceux qui souffrent en silence, piégés par nos fautes
Mais les larmes sont des armes pour briser le silence
Chaque mot et chaque geste, même pour les martyrs les mensonges blessent
L’ignorance a ses torts et pourtant le silence reste
Toujours les mêmes erreurs, les mêmes faiblesses, l’absence de sentiments
L’angoisse est humaine mais personne…

Chacun se laisse emporter à feu et à sang
J’ai pris sur mon corps la folie des gens
Chacun se laisse consumer à cent pour cent
J’ai pris sur mon corps…

Toujours les mêmes erreurs, les mêmes faiblesses, l’absence de sentiments
L’angoisse est humaine mais personne non personne n’est
Chaque mot et chaque geste, même pour les martyrs les mensonges blessent
L’absence à ses torts et pourtant…
Encore et encore ce discours sans fin
L’éternel, celui qui partage les miens
La rumeur gronde et chaque mot résonne dans nos têtes
Et sans cesse, pour chaque geste
Les faux semblants sont ceux qui nous encerclent
Toujours les mêmes erreurs
Les années ont passé mais rien n’a changé
L’homme est un loup pour l’homme
Divisés par le cœur on se contente du malheur des autres
Ceux qui souffrent en silence, piégés par nos fautes
Mais personne, non, n’est parfait!

Chacun se laisse emporter à feu et à sang
J’ai pris sur mon corps la folie des gens
Chacun se laisse consumer à cent pour cent
J’ai pris sur mon corps…
La folie des gens, à cent pour cent…

Personne n’est parfait!


7. ENSEMBLE

Savoir ignorer le chant des sirènes
Sans se méfier quelqu’un manque à l’appel
Changer de cap, les yeux fermés
Le ciel nous écrase, nous fait chavirer

Une seule vie, une seule pensée
Juste une façon, se sentir exister
Détruire ce qui nous freine
Juste un être dépossédé

Se noyer dans le mépris superficiel
L’imparfait nous inonde, les échecs nous gèlent
On se croyait fort, on se croyait ensemble
Aujourd’hui même plus rien ne nous assemble!

Une seule vie, une seule pensée
Juste une façon, se sentir exister
Détruire ce qui nous freine
Juste un être dépossédé

Une seule vie, une seule pensée
Juste une façon de se sentir exister

On se croyait fort, on se croyait ensemble
Regarde toi, regarde moi, plus rien ne nous assemble
On se croyait fort, on se croyait ensemble
Plus jamais dépossédé

Non plus jamais ensemble!


8. LA LOI DU PLUS FORT

C’est l’histoire d’une jeunesse qui ne trouve pas sa place
Mal comprise, mal apprise, maladroite et j’en passe
On enterre, on entasse des destins mal dessinés
Mais j’ai peine à y croire qu’on sacrifie tant d’années

C’est l’histoire d’une école qui a perdu sa justice
C’est le même protocole étouffé par le vice
On a changé les règles, les bourreaux sont les rois
C’est la loi du plus fort toujours le même combat!

On accuse les coups, on se force
La jeunesse reste éternelle même si on brise l’écorce

C’est l’histoire d’une passion dans les yeux d’un enfant
Qui s’éteint peu à peu à chaque fois qu’il attend
Devant le portail des humiliations
L’école de la vie ne doit pas être une punition

On accuse les coups, on se force
La jeunesse reste éternelle même si on brise l’écorce

C’est l’histoire d’un gamin qui n’a pas su grandir
Avec un physique ingrat c’était dur à saisir
Que le regard des autres fait de toi une victime
Un sujet de moquerie pour eux à la cantine
Fallait longer les murs, détourner le regard
Eviter les coups bas et cacher ses blessures
Quelques années plus tard t’as fini par te pendre
On a violé l’innocence c’est perdu d’avance!

Décidément l’être humain n’aime pas son prochain…


9. A TRAVERS ET A TORT

J’ai jamais pris la peine de chercher à renoncer
J’ai jamais pris le train en route, j’ai jamais déraillé
Plus rien n’est permis pas même le doute, il faut avancer
Vers ce que la vie nous laisse comme espoir à consommer!

Vibrer encore et encore
Jouir corps contre corps
S’aimer pour la vie pour la mort
Et vivre à travers et à tort

J’ai toujours cherché à nous plaire, j’ai toujours espéré
Pour le meilleur ou pour le pire on se sent connecté
Attachés par nos souvenirs il faudra oublier
Ces choses qui nous retiennent à vif, laissez nous rêver!

Vibrer encore et encore
Jouir corps contre corps
S’aimer pour la vie pour la mort
Et vivre à travers et à tort

Vibrer …Jouir … S’aimer …A travers et à tort

Vibrer encore et encore
Jouir corps contre corps
S’aimer pour la vie pour la mort
Et vivre à travers et à tort


10. UNE VIE AILLEURS

On a traversé une époque à jamais soudés
L’âme torturée comme dans une bande de potes
L’avenir est partagé
La route est longue et les plus faibles partent en premier
Sous la pluie le tonnerre gronde, où sont donc passés
Ceux dont les discours se morfondent
Ils n’ont pas su s’accrocher
Aux paroles qui n’ont pas de fond ou de forme à partager

La musique résonne fort dans un coin de nos têtes
Et nous donne la force de croire que rien ne s’arrête
La musique nous transporte sur une autre planète
Et nous donne la force de croire…

Au bout du compte on réalise qu’on a rien su changer
Que les avis s’enchaînent et se divisent. Assez
De portes qui se ferment, d’espoirs qui se perdent
Jours après jours, on se console d’avoir su donner
Cette patience que l’on porte aux amitiés dénuées
De sens ou peu importe ce qu’on a pu penser!

La musique résonne fort dans un coin de nos têtes
Et nous donne la force de croire que rien ne s’arrête
La musique nous transporte sur une autre planète
Et nous donne la force de croire…

Si on fait ça par passion, on ne le fait pas pour briller
Chaque saison porte les leçons de nos échecs oubliés
On porte sur nous la couleur des années qu’on a volées
On porte en nous la chaleur de ce qu’on a pu donner

La musique résonne fort dans un coin de nos têtes
Et nous donne la force de croire que rien ne s’arrête
La musique nous transporte sur une autre planète
Et nous donne la force de croire…


11. ANIMAL

Armée de glace, génocide en silence
Personne ne fait face à ce massacre décadent
Tu perçois dans le regard du voisin
Quel triste spectacle vont découvrir nos enfants?
Responsables de nos actes, plongés dans l’ignorance

Nous ne sommes que des primates, mammifères insatiables
Animés par le profit pour rester rentable
Tu penses voir ce qu’on appelle être humain
Entre manger pour la vie et vivre pour être manger
La frontière est partagée par le désir de tout contrôler
Comment peut-on prétendre "être civilisé"
Quand l’horreur se cache derrière l’idée de fatalité

Animal instable
J’essaie d’oublier à quel point j’ai mal
De voir mes semblables devenir coupables
Sans le moindre état d’âme

Tu perçois dans le regard du voisin
Tu penses voir ce qu’on appelle être humain
Tu perçois…Tu penses voir.
Tu perçois…Tu penses voir

Armée de Glace, génocide en silence
Personne ne fait face à ce massacre décadent
Quel triste spectacle vont découvrir nos enfants?
Responsables de nos actes plongés dans l’ignorance

Animal instable
J’essaie d’oublier à quel point j’ai mal
De voir mes semblables devenir coupables
Sans le moindre état d’âme



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