Diapsiquir : 180°

Les paroles

1. TABULA RASA

Diapsiquir est mort ce soir
Diapsiquir est mort
Vive Diapsiquir
(x3)

Mardi 12 janvier 2016, retour à la case fin
J'vieillis, je le sais, je l'sens, j'suis pas fou
J'essaie de ne pas me répéter
Mais vous m'ennuyez
Ouais, toi qui écoutes
Pire, qui écris ce que tu ne comprends pas
Alors, chhh, chhh
Diapsiquir 2016, du bleu sous la peau
A(?) sexe sous le capot
Mais devant un mirage, emballer quand même
Réflexe
Partager la vie des autres, leurs petits moments rugueux(?), leur orgueil bien placé, leurs vies tout pétées
Vos faux avis un peu acides et trop sucrés
J'en ai honte, Javel
Occidentaux souffrant de ne pas souffrir, Javel
Chh, Javel
Diapsiquir, cave du 18

Enflammé, affalé, affamé, infâme homme à femmes
Adversaire du XXX
Malgré lui gueule encore ici

J'ai grandi, j'ai le droit de jouer cet air là
J'ai ri XXX devant ce que j'ai construit
Little hardos ridé, il est temps d'aller mourir
Toi aussi, arrête de jouer le surhomme
T'es juste victime du syndrome de Stockholm
Si la vie se résume à bouffer, chier et mentir
Autant s'en aller, partir
Aller voir là haut si je m'y croise, ou pire

Tout est fini, enfin noyé dans la Lumière
Arrêtons tout ce petit folklore
Allez tous niquer vos mères
Ultime Christ fort, nous fermons la porte au fond de l'Art
Toxik est mort, SXC est mort
Leur nom est Banlieusards

2. BANLIEUSARD

Mon nom est banlieusard
Y'a tout Paris à ma fenêtre
Ça m'a rendu revanchard
J'ai passé ma vie à te mettre
A tout casser en bon connard
A être le rabat-joie de la fête
J'répète : y'a pas de hasards
C'est ta faiblesse qui m'a fait naître

Hey la nostalgie ? J'ai mieux à faire
Vrai chronopathe qui oublie tout
Que le sang a le goût du fer et la chatte l'odeur du mou
J'ai entendu : "Ouais, c'est facile, il fait 2 mètres !"
Mais même à genoux je vais te la remettre
J'ai entendu : "C'est un voleur, c'est un foncedé !"
De la bouche de ta meuf à poil sur mon canapé...
C'est un peu triste ouais, mais c'est très vrai
("C'est un voleur, c'est un foncedé !")

Comme à travers des persiennes
Un mardi à 13h30
Je finis ma bière pour en faire un cendar
Smicar en Do septième
Devant les cadavres et leurs rentes
Seul et rien à faire
Mon nom est banlieusard
Je ne sais plus dormir debout
Du plomb au coin des lèvres
Je devrais peut-être vivre toujours saoul, trébuchant, pauvre
Agressif, amer, mauvais élève

Hey la nostalgie ? J'ai mieux à faire (mauvais élève)
Vrai chronopathe qui oublie tout
Que le sang a le goût du fer et la chatte l'odeur du mou
J'ai entendu : "Ouais, c'est facile, il fait 2 mètres !"
Mais même à genoux je vais te la remettre
J'ai entendu : "C'est un voleur, c'est un foncedé !"
De la bouche de ta meuf à poil sur mon canapé...
C'est un peu triste ouais, mais c'est très vrai

XXX (sample)

Éthylisé
Dans un coin
Loin
Des Champs Elysées
Pas autorisé...

Mais vini vidi, vite chié !
Vite chié !

[Sample : 2Chainz - "Where u Been"]
(...) I'm anti
Anti-social, anti-lame, but ain't I cool nigga, ain't I ?


3. APRÈS

Il a empoisonné les graines

Plus aucune ambition sauf la vérité à pic
Plus aucune envie de sons sauf ceux des aspics
Dresseur d'Ouroboros, alambic (alambic) de venins amers
Votre douleur est ma récompense
L'oreiller doux sur lequel je transpire à mort
Perdu au milieu du monde qui crépite de piercings, de selfies, de chiites
Dieu en Wifi nan t'as pas l'code ? T'as pas l'code, t'as pas l'code...
J'ai beau me pencher à la fenêtre
Ca capte mal
Sauter dans le vide
Ca capte mal !
Tout est drôle, ta rébellion est monnayable
Ta religion est un marché
Ton absolu est abordable
Pour trente deniers je l'ai acheté (ah ah ah ah)
Confettis de chair, dansez, tournez, tournez
Jusqu'au sol sale

J'avoue :
"Il vous a rêvés, il vous a aimés, il vous a même copiés mais qu'est-ce que vous l'avez déçu !
Il l'avait senti quand il vous a vus avec vos rires et vos gros culs qu'c'était foutu
(Le folklore vous a tués, ah !)
Vampirisés, utilisés, vous avez ri, mais il vous marchait dessus
(Pssh!) Vaporisés, javellisés, on s'verra plus
Le confort vous a tués."

Singes épileptiques, vous m'avez vaincu
J'applaudis en léchant sur vos lianes(?) détendues
Tout ce qui vous reste de sang, de liquides génitaux
Vous gentils clowns acrobates
Gauche ! Droite ! Culbuto
Je dépose mon front d'ivoire devant vos temples baudruches
Un aiguillon dans chaque main, la trahison comme dernière passion
Sourire à la bouche faire exploser la ruche

Votre horreur : ma dernière douceur
Mon drap de coton où je me frotte

Par cœur
Et les petits blancs qui souffrent de pas souffrir
Par cœur
Shots de Jägermeister sous Slayer
On vous connait par cœur
Calvitie sous Game of Thrones
L'homosexuel fier d'avoir ses chaleurs
Et les femelles juste faites pour sucer en backstage
Et les hystéros après une Heineken
Et les plus prudes qui après une ligne se font ken
Et les grands révolutionnaires sous clopes roulées

Je renie tout
Les tatoués de crâne et de flammes
A la Sibériens grenoblois engraissés de quiches
Je ne peux plus vous voir
Allez-vous faire bouffer la chatte loin
Je vous laisse tout
Vos looks de victimes urbaines ou de paysans rincés
Je vous laisse tout
Je renie tout
Je vous laisse tout
Seules resteront les révélations divines
Des lames chauffées à blanc
Et des prières nues en hurlant de l'ermite
Dans une course hystérique sur les grandes orgues
Où chaque note de la gamme est une marche vers Dieu


4. 180°

Mes phalanges fatiguent et se patinent
Je joins les paumes loin des latrines
J'ai trouvé mieux à mettre dans mes narines
Son miel, ma nouvelle héroïne
Son miel, ma nouvelle héroïne
Son fiel mon amphétamine
De mon sexe et mes plaies explosent
Des chrysanthèmes, de l'eau et des roses
Hostie de chair, posée sur ma langue
Remède de cheval tout autour tangue

A genoux !
Il faut que les genoux saignent
Apprendre à baisser la tête
Devant le magma pastel !
A genoux !
Tous à genoux !
Les genoux doivent saigner
Apprendre la tête baissée
Devant le magma pastel !

Il est amour éternel, Dieu est grand (x4)

Finies les petites transes, alcool et weed
Depuis cinq heures du mat' tu fermes ta gueule et tu pries
Et tu crois
Le clicheton de l'ex-tox vers la lumière
Et le botox à coups d'couteaux dans la chair
Ouais c'est moi (moi, moi, moi)
Reprends-toi !
Repens-toi !
Repens-toi !
Oui tu crois
Finis les colliers en faux cuir
Seule sa main qui serre, et qui serre, et qui serre, et qui serre
Et tu crois
A coups de grandes baffes paternelles
Il est chiant
Il nettoie tout à l'eau de javel
Dieu est grand
Il est le doigt, il est le pal
Il est temps
Tout ce qu'il crache moi je l'avale
Dieu est grand

Quand j'errais à poil sur la moquette du Lolita
Là j't'ai rarement vu
Quand ma vie s'est vidée comme ma bouche dans l'évier, t'étais là ?
Non, j'en suis pas sûr non plus
Quand les faux rats déguisés ont quitté le radeau
Là j't'ai aperçu
Et quand finalement j'leur ai tous cassé le dos
Là t'es revenu
Quand chaque soir j'm'abimais dans l'même rôle bien trop saoul
Là t'es jamais venu
Quand je mentais, me vendais encore pour quelques sous
Là t'es jamais venu
Quand je bandais, me vidais dans n'importe quel trou
Là t'es jamais venu
Quand la lame sur ma joue laissa plus qu'un bisou
(Là t'es jamais venu)

En baisant cette Marocaine dans une église à Rennes, j'pensais t'voir, mais j't'ai pas vu
En tapant le sac d'une vieille, qui poussait des p'tits cris, il m'semble bien qu'en 1986, j't'ai aperçu

(En baisant une Marocaine dans une église à Rennes, j'pensais t'voir, mais j't'ai pas vu)
Quand j'errais à poil sur la moquette du Lolita
(En tapant le sac d'une vieille, qui poussait des p'tits cris, il m'semble bien qu'en 1986, j't'ai aperçu)
Là j't'ai rarement vu
Quand chaque soir j'm'abimais dans l'même rôle bien trop saoul
(Quand les faux rats déguisés ont quitté le radeau)
Là t'es jamais venu
Quand j'errais à poil sur la moquette du Lolita
(Quand je bandais, me vidais dans n'importe quel trou)
Là j't'ai rarement vu

Il est amour éternel, Dieu est grand (x8)


5. CREDO

Machinalement
J'ai écrasé les cailloux blancs
Qui crissent plus fort qu'ailleurs
Il m'a tiré la main mollement
Vers les pommiers des profondeurs
La pierre est blanche et j'essaye
Me plie et prie
Branche après branche
Qui me ramènent aux racines
Vers l’Eulalie, vers le sommeil

La bête est forte mais elle a peur
J'fais des efforts, cherche les couleurs
La bête est forte mais elle a peur
J'fais des efforts, cherche les couleurs

Ça sent la pluie sur l'vert anglais
Deux, trois soutanes quand j'apparais
Les cailloux seuls autorisés
A hurler sur les genoux brûlés
Je sue sur les Apocryphes et envie les Sarabites
Mon agressivité, ma parano et ma bite
Mais elles reviennent en rampant à 600 contre 4
Le Père, le Fils, le Saint Esprit et moi, on n'est pas de taille
Le Père, le Fils, le Saint Esprit et moi, on n'est pas de taille
Contre ces années de haine, de peur, de baise via Air Thaï
On n'est pas de taille, à 600 contre 4
Le Père, le Fils, le Saint Esprit et moi on n'est pas de taille

La bête est forte
La bête est vernie

[Sample : chant religieux]
XXX

XXX c'est Diap's(?) (voix modifiée)

Eternel anachorète
Passé du blunt à la nicorette
Je reviens, je reviens, je reviens, je reviens, je reviens, je reviens, je reviens, je reviens
Moi j'avais envie
De dépoussiérer tout ça
Du noir jusqu'à l'hostie
J'ai rampé, j'ai rampé, j'ai rampé, j'ai rampé
Quoi ? tu reviens ici ?
Mais bordel j'suis jamais tout seul
Satan, Dieu ou la folie
J'suis plombé, j'suis plombé, j'suis plombé, j'suis plombé
J'ai jamais(?) menti
Pour moi la folie y'a qu'ça
Qui m'enivre mais pour qui
J'succombais, j'succombais, j'succombais, j'succombais, j'succombais
Je suis le plan B, je suis le plan B, je suis le plan B, je suis le plan B
Je suis le plan B, je suis le plan B, je suis le plan B, je suis le plan B
J'suis tombé, j'succombais, j'suis plombé, j'suis le plan B
J'suis tombé, j'succombais, j'suis plombé, j'suis le plan B
J'suis le plan B eh (j'suis plombé, j'suis plombé, j'suis plombé)
J'suis le plan B eh
J'suis tombé eh (je suis tombé, je suis tombé, je suis tombé)
J'suis le plan B eh (j'suis tombé)
J'succombais
J'suis l'plan B
Aaah aah aah aah


6. VITRIOL & LITHIUM

J'assume tout
24/24
Amer sociopathe
Jamais à 4 pattes
Yasser Arafat
J'ai volé médaille
Puis violé Marianne
Pas voté Pagan
Moshe Dayan
Rien à foutre
De vos statuts, vos tabous
J'assume tout
J'suis l'adversaire du bon goût
J'suis l'adversaire du bon goût

(On restera qu'une bande de crevards)

On restera qu'une bande de connards
Jusqu'à ce que la mort nous sépare
On restera qu'une bande de connards (crevards)
Jusqu'à ce que la mort nous sépare
On restera qu'une bande de connards (crevards)
Jusqu'à ce que la mort nous sépare
C'est pas pour rien que j'ai mis ma vie au placard
C'est pas pour rien que j'ai toujours chié sur les tiens (crevard)
Je respire mieux à la cave, mon mitard
Qu'à l'étage d'ta morale maquillée en putain

1, 2...

3, 4 baffes dans la flotte
5, 6 droites à côté
Mais à force de taper des fiottes
On en devient léger (ça a été ?)
Ah ah ah ah (ouais)
Ah ah ah ah

3, 4 baffes dans la flotte
5, 6 droites à côté
Mais à force de taper des fiottes
J'en suis devenu pédé
Dans la rue Keller, tu habitais en face, pédé !
Ouais j'trouvais les gants pour te fister
Fallait t'déshabiller
Il fallait t'déshabiller mon amour
Tout droit
Ecarte les jambes mon amour
J'arrache tes pattes au long(?) cours
Peter Pan je t'encule
Ado victime j'éjacule
Ah ah ah ah ah
Han ! han han ah ! haaan !

On restera qu'une bande de connards
Jusqu'à ce que la mort nous sépare
On restera qu'une bande de connards (crevards)
Jusqu'à ce que la mort nous sépare
C'est pas pour rien que j'te vois plus(?) le soir
Serrer des seins au lieu d'te mordre les mains (crevards)
J'te brûle ta barbe, ta fleur et j'te fais voir sur quoi tu t'branles
Sans queue(?), sans rupture, sans rythme et sans rien

Dieu m'a refait (?)
Mon autodafé
Autodafé(?)
XXX
Une haleine de café

Dans ton dos notre blanc couteau
Dans ton sac notre arnaque
Dans ton sexe notre sexe
(On restera qu'une bande de crevards)
Dans ton dos notre blanc couteau
Dans ton sac notre arnaque
Dans ton sexe notre sexe
(On restera qu'une bande de connards)
Dans ton dos notre blanc couteau
Dans ton sac notre arnaque
Dans ton sexe notre sexe
(On restera qu'une bande de connards)
Dans ton dos notre blanc couteau
Dans ton sac notre arnaque
Dans ton sexe notre sexe
Sexe, sexe, sexe


7. POUSSIÈRES ET POSTILLONS

"... ou même aller vers des images de relations sexuelles. C'est les images elles-mêmes qui procurent le plaisir. A ce moment-là y'a pas d'empathie de ma part, y'a pas d'empathie par rapport, euh... à l'enfant. Et euh... l'enfant n'est plus un être humain à ce moment-là, c'est un... objet sexuel, au sens littéral du terme."

Ta vérité(?), équilibre
(Pas envie d'abandonner, pas envie d'abandonner)
Humilité, cœur qui vibre
(Pas envie d'abandonner, pas envie d'abandonner)
On n'a plus d'été(?), j'l'ai lu dans un livre
(Pas envie d'abandonner, pas envie d'abandonner)
Y a plus d'idées(?), tout l'monde il est... (laid)
(Pas envie d'abandonner, pas envie d'abandonner)

(Pas envie d'abandonner, pas envie d'abandonner)
(Pas envie d'oublier, pas envie d'oublier)
(Pas envie d'abandonner, pas envie d'abandonner)

Tout le monde te ment, tout le monde te ment
Quinze ans après
Quinze après, il vient te retrouver
Et toutes ces années après lui n'a pas bougé
Il m'a dit : "qu'est-ce qu'ces vieux coups tordus ?
Mate-moi(?) égaré(?) tu vas grimper dessus !"
(Quinze ans après)
(Ô Jésus)
(Quinze ans après)

(J'ai pas envie d'abandonner, j'ai pas envie d'abandonner)
(Aaah aaah)


8. MINUTE DE SILENCE

... Ben il fallait t'en aller
Si tu voulais me pardonner
Ben il fallait pas t'frotter
Si tu voulais me pardonner
Ben il fallait pas m'acheter

Si tu voulais me pardonner
Ben il fallait en crever
Si tu voulais me pardonner
Alors il fallait t'en aller

Tous tes chemins mènent à Methatown
Orgasme m'a tuer
T'as essayé de me couler
Je ne t'en veux pas, je t'ai coupée
Au fond du gouffre, tu sais j'ai mes habitudes
Au fond de nous, on se croit en altitude
En fond de cale, ça grouille moins d'habitude
Au fond ma belle, tu sais qu'j'préfère la solitude

Nos gestes faciles
Rituels habiles

J't'ai mise sur le trottoir
J'me suis rincé sur ton dos
Mais c'est donnant-donnant
Sur le mien, t'as mis un bonobo

La plus enflammée des maîtresses
Mais seules tes cendres tiennent ses promesses
La plus belle de mes Muses
Tes longues jambes écartées
Ça y est j'encule Yahvé
Et tout fuse

Tous tes chemins mènent à Methatown
Orgasme m'a tuer
T'as essayé de me couler

Toi tu XXX s'amuse XXX (voix superposées)
Tu XXX

Moi il me fallait la mort au bout de l'amour
Moi il me fallait la mort au bout de l'amour

On a usé nos ailes dos à dos
Dépassé notre Eldorado
Puisqu'on ne peut plus voler, voir de haut
Autant creuser la terre comme deux ados
J'ai le sexe qui sent le tien...

Dompte la flemme, souffle la flamme
Jérusalem à Rotterdam
Dompte la flemme, souffle la flamme
Jérusalem à Rotterdam
Dompte la flemme, souffle la flamme
Jérusalem à Rotterdam
Au début t'étais drôle...
Ténébreuse au goût de terre
Brune au sourire d'aluminium
Et perfide perforatrice
Angélique en poussière
Blanche au goût d'uranium
Et perfide perforatrice

Tu me manques...
Tu me...

[Sample de Michel Berger - "Minute de silence"]
(Cette) minute de silence
Est pour nous deux


9. LE SEPTIÈME THÈME

(Instrumental)


10. AUTODAFÉ

Du goulot tiède, la voix des anges
Est-il vivant ?
Qu'on me(?) l'asperge en le disant

Dis, quand est-ce qu'on va dans le... noir ?
Écris, écris, et lève ton dard
Dis, quand est-ce qu'on va dans le... noir ?
Et dis, quand est-ce qu'on part ?
Est-il vivant ?
Dis, quand est-ce qu'on va dans le... noir ?
Est-il vivant ?
Écris, écris, et lève ton dard
Est-il vivant ?
Dis, quand est-ce qu'on va dans le... noir ?
Est-il vivant ?
Et dis, quand est-ce qu'on part ?
Est-il vivant ?
Dis...

Ça a commencé comme ça
Ça a commencé comme ça

Si vous n'avez rien à m'dire
Pourquoi venir auprès de moi ?
Pourquoi me faire ce sourire ?
Qui tournerait la tête en bas ?
J'suis comme le prince d'un pays pluvieux
Riche, mais impuissant, jeune et pourtant vieux
Riche, mais impuissant, jeune et pourtant vieux
Qui de ses précepteurs, méprisant les courbettes
S'ennuie avec ses chiens, comme avec d'autres bêtes

Amène-moi tous ces papiers
Qu'on en fasse un bon festin
Enfin mon(?) autodafé
Laissez-moi allumer
Mon destin

[Sample : XXX]

Il n'est rien au monde que je vomisse
Autant que le pessimisme
L'homme n'existe pas
Quel est le combat(?) le mimétisme
Moi, on parle de moi, je parle de moi, tu parles de moi
L'homme n'existe (pas)
Dieu est u... nihiliste
Mimétisme
Je suis pour l'intolérance parfaite et j'estime qui n'est pas avec moi est(et?) contre moi
Est contre moi
Encore moi
Est(et?) contre moi
J'estime qui n'est pas avec moi est(et?) contre moi

La vie est un roman écrit 600 fois (oui)
Comme tu mettais ton pyjama Spiderman
Tu te déguises avec les mots de Bataille, Sade ou Lautréamont
Mais c'est lourd, folklorique et triste

[Sample : Baudelaire, "Elévation"]
"Envole-toi bien loin de ces miasmes morbides ;
Va te purifier dans l'air supérieur
Et bois, comme une pure et divine liqueur
Le feu clair qui remplit les espaces limpides
Derrière les ennuis et les vastes chagrins
Qui chargent de leur poids l'existence brumeuse
Heureux celui qui peut d'une aile vigoureuse
S'élancer vers les champs lumineux et sereins
Celui dont les pensers, comme des alouettes
Vers les cieux le matin prennent un libre essor
- Qui plane sur la vie, et comprend sans effort
Le langage des fleurs et des choses muettes !"

Est-il vivant ?
Dis, quand est-ce qu'on finit l'histoire ?
Et dis, quand est-ce qu'on part ?
Est-il vivant ?
Dis, quand est-ce qu'on finit l'histoire ?
Et dis, quand est-ce qu'on s'marre ?
Est-il vivant ?
Dis, quand est-ce qu'on finit l'histoire ?
Et dis, quand est-ce qu'on part ?
Est-il vivant ?
Dis, quand est-ce qu'on finit l'histoire ?
Et dis, quand est-ce qu'on s'marre ?

Dis, dis, dis
Dis, dis, dis
Dis, dis, dis
(Le Père, le Fils, le Saint-Esprit)
Dis, dis, dis
(Au nom du Père...)
Dis, dis, dis
Dis, dis, dis


11. COMÉDIE VERTICALE

Il se demande s'il a oublié comment on nage
Il espère peut-être avant de se jeter dans les eaux noires et bleues et striées et sages
De rubans mous couleur de lait
Evidemment, il se souvient de l'odeur particulière des matins de Noël glacés
Des mandarines épluchées et du café, déjà synonyme de théâtre raté
Des sièges de long voyage dans une Renault 6 et des miettes
Ou en Alpha Romeo on chante par coeur les K7
Il se souvient alors de l'oreiller oublié
Bien sûr aussi son frère et leurs premières escapades intimes
Des aurores violentes, des rires des filles faciles
Des lendemains compliqués aux obligations tuantes
Au plaisir de toutes les accomplir
A la joie sans doute de pouvoir toujours y revenir
De la vie des autres

Premières droites qui volent
Et les mâchoires qui lâchent...
Et ça tape, et ça tape, et ça tape, et ça tape
Tout le monde rigole
Et on s'attache
On s'attrape, on s'attrape, on s'attrape, on s'attrape
Des culottes plein la bouche
Et les premiers lâches
Qui partent, qui partent, qui partent, et qui partent
Il retire une couche
Et la peau s'arrache
Et il tape, et il tape, et il tape, et il tape, et il tape

Sous une tente une Anglaise
L'attrape et le déniaise
Puis viennent les connasses
Il s'intéresse plus
Ils n'ont plus rien à se dire c'est tout
La vue d'un sourire l'étouffe
Il s'intéresse plus
Ils n'ont plus rien à se dire c'est tout
La vue d'un sourire l'étouffe

Alors avant de sauter évidemment, il se souvient encore
Tout est beau, on s'en doutera
Et il se demande comment sera son cri
L'ultime haleine sera-t-elle sèche de peur ?
Pour l'instant il croque dans tous ses plis
Petite baleine qui pataugerait dans deux trois flaques de sueur

Autant mourir avec panache et dans la joie
Puisque c'est la dernière fois à ce que je sache
Dans quel état t'as laissé ta niche ?
Arrête de sourire, t'es pas riche
Tu déranges, tu t'maquilles un peu
Tu déranges, t'es reponsable de tout ça
T'es reponsable de tout ça
Un peu


12. LIBIDAU79

T'es bonne en "Que sais-je ?"
Tout arrive, ça s'dit
Dans mes rêves tu neiges
Tu salives, ris aussi
Je vais apprendre à n'plus ruer
À me taire, me détendre et aussi désormais
Ne pas laisser trop de traces
Disparaître sans râler
J'vais apprendre
Essayer d'apprendre

Quand te giflerai-je ?
A qui c'est d'attendre ? tu poursuis
On se moque de tout, de tous
Des fois je me force un peu pour décoller tes fesses qui m'éclaboussent
Yeux THC, lèvres gonflées
Ouais, ça s'voit, on a baisé, ouais
Des fois j'me mords pour pas t'étouffer
Et j'me mets des coups pour t'épargner
Ma recette c'est le secret

J'te fatigue
Je sais mentir
Je n'sais pas bien aimer
(Je sais mentir)
Je sais mentir
Je n'sais pas bien aimer

(Reste avec moi)
Reste avec moi
Entre cave et désert vert
Y'aura des orages, des oranges
Et du whisky
Et tu rentres chaque soir dans ta chère église de verre
Tu es en nage, faut bien qu'il mange
Tu le détruis
Et moi je vous vois d'mon réverbère
J'reste sage, j'range ma folie
Dans la même poche qu'mes jeux pervers
Un loup en cage devant le singe qui baise sa souris
(Tourne, tourne, tourne, tourne)
(Tourne, tourne, tourne, tourne)

Ca y est tu l'as tèj'
(On sait c'qu'on perd) tu paniques
Des fleurs brulées, des bouquets, des vis rouges
Sous d'autres chapelles qui carillonnent et qui implosent
Tout ça planté et sacrifié
A coups de tournevis, bouge
Ca donne un air de Babylone en granit rose
J'vais pas te mentir, j'sais pas si t'as bien fait
Fallait pas partir, maintenant tu vas bouffer

De ma poche va sortir
Tout c'que j't'ai caché
J't'ai vendu un saphir
C'est du verre colorié
Le loup, le satyre
Et la grande araignée
Te feront souffrir
Et pas entre guillemets
(Et pas entre guillemets...)

T'as des (?) XXX

[Téléphone]
- Ouais ? Bah quoi ?
- T'es pas au courant ? C'est fini, mec. Allez... Ciao


13. DANGEREUSE ONCTION

Diapsiquir
Diapsiquir
Diapsiquir
Diapsiquir
Diapsiquir
Diapsiquir

Ha ! nan ! ha, nan nan ! (?)
Qui veut d'une diatribe(?)

Diapsiquir
Diapsiquir
Diapsiquir
Diapsiquir
Diapsiquir
Diapsiquir
Dia...

L'héro dans l'schnaps (dia, dia)
(Dia)
(Qui veut du Diaps' ?)

8.6 dans la poche
(Qui veut du Diaps' ?)
8.6 dans la poche
8.6 dans la poche
Et dans l'cul
Faut torcher les flammes de l'enfer
C'est l'white spirit contre l'sancerre
C'est vos pauvres ténèbres contre ma Lumière
C'est vos chaudes bières contre mes prières
Contre mes prières
Contre mes prières
Contre mes prières

Partager, pas envie
Partager, pas envie
Partager, pas envie
Partager, pas envie
Partager, pas envie
Partager, pas envie
Partager, pas envie
Partager...

(Aymerick parti)

Aymerick ? pendu
Hao ? perdu
Stéphane ? vendu
Et Marianne ? pendue
Et Jimmy ? vendu
Et Guigui ? ventru
Et Johnny ? parti
Et lui ? ah j'l'aimais pas lui
Lui ?
Pourtant j'l'aimais pas lui

Allons enfants de la patrie
Le jour de gloire...
Allons enfants de la patrie
...est arrivé
Allons enfants...

T'as pas compris Diaps'
Tu veux jouer au diable ?
Qui veut du diable ?


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