Creature (FRA) : Contes Funèbres

Black Progressif / France
(2019 - Auto-Production)
En savoir plus

Les paroles


1. PROLOGUE

Présagez des créatures
Adulées par vos péchés
Présagez de la figure
Que vous forgez et infligez

Méfiez-vous de vos démons
Personnelles transformations
Commençant par un désir
Irréversible et archarné

Est-ce un songe, un souvenir?
Un nouveau mal est annoncé
La repentance est inutile
Acceptez la frénésie
La déchéance et la folie


2. DÉPART II

Vers un nouveau monde je marche
Sans savoir vers où je m’en vais
Je marche seul
Qu’importe la fin du voyage
Et mes pairs que je laisse
Malgré moi
Sans savoir pourquoi je m’en vais malgré moi

Là-bas je m’approcherai de la vérité
J’ouvrirai les yeux sans me les brûler
J’avance pas à pas
J’avance malgré moi

En vain j’ai vagabondé
Je reviens sur mes pas
Laissés par milliers
Je ne les vois pas
Pas un, effacés, absents

Je ne sais plus qui je suis

Depuis l’exil
J’avance aveuglément
Tant de peine
S’empare de mon corps et mon esprit

Un mystérieux destin
Macabre
Semble venir de l’obscurité

«Toi l’homme perdu, prends la voie que je fraie devant toi!»

Vers un nouveau monde je marche
Seul
Qu’importe la fin du voyage
encore un espoir de vérité
sans savoir pourquoi je m’abandonnerai

«Prends le remède, suis la voie que je fraie devant toi!»


3. L'AUTRE MONDE

Depuis la nuit des temps
Mystérieusement dissimulé
Ce chaos en mouvement
Viendra nous tourmenter

Tous hantés de malices, de charmes, de maléfices

Parmi tous les enfers
Qu’on peut imaginer
C’est ici le bestiaire
D’élégantes étrangetés

D’infinis artifices, ils mènent au sacrifice

Les êtres bizarres et cruels
Entonnent le rituel
Dévastant nos croyances
Recueillant l’allégeance

Ténèbres illuminés
Dans le silence exaltant
Devant l’éternité
Inaltérablement

Par delà l’espace
Le songe me remplace
Par delà l’espace
Le moment s’efface

L’oubli du periple
Terrifiant et magnifique

Les êtres bizarres et cruels
Poursuivent le rituel
Dissipant notre essence
Avant la renaissance


4. LA DISGRÂCE

Défiguré d’épouvante
Mon aura est malveillante
Tout s’anime et le sang coule de mes yeux

Se figurer le pire
Dans les scènes avenirs
Tout vacille et le corps brûle
D’harmonies atroces

Plus d’illusions
De cauchemars
En vain
Je rejoins le cortège des mille chimères

Imagine la concordance
De l’agonie et de l’allégresse

Sans impasse
L’heure de la disgrâce
L’ombre s’élève et le sang coule pour les esprits glorieux

Plus d’aversions
De délires
Incertains
J’abandonne la dépouille de mon passé

Imagine la concordance de l’agonie et de l’allégresse infinie


5. L'ADVERSAIRE

Au son des asseaux
Le bourreau s’achemine
Vers la damnation funèbre

Par delà les cimes
Son existance effraie
Son aura céleste me dévore
L’humanoïde géant
Apparait dans la nuit noire

Ses lèvres rongées et ensanglantées
Récemment éxhumé de sa tombe
L’émaciation de sa chair
Traversée par son squelette
Il souffre de corruption

Gris comme un mort
Il fait fuir tous les sorts

Les supplices de mon passé confus
Brûlent sa dépouille immonde
Par nécessité
Sans aucun testament
J’honore de m’oublier
Devant cet impure phénomène
Dans l’adversité

L’impunité des idoles est encore mise à mal
Mais se régénère

Le regard vide
De gouffres abyssaux
Se consume vers le firmament
L’aveugle guide l’aveugle
Sans savoir quel chemin emprunter

Ces périples parallèles se rejoignent dans le même tunnel

Les supplices de mon passé confus
Brûlent sa dépouille immonde
Par nécessité
Sans aucun testament
J’honore de m’oublier
Devant cet impure phénomène
Dans l’adversité

L’impunité des idoles est encore mise à mal
Mais dégénère

Sans aucun testament
J’honore de m’oublier
Et devant l’adversité
Je dois succomber


6. LE SORTILÈGE

(Instrumental)


7. JE SUIS MALADE

Je ne rêve plus je ne fume plus
Je n’ai même plus d’histoire
Je suis sale sans toi je suis laid sans toi
Je suis comme un orphelin dans un dortoir

Je n’ai plus envie de vivre ma vie
Ma vie cesse quand tu pars
Je n’ai plus de vie et même mon lit
Se transforme en quai de gare
Quand tu t’en vas

Je suis malade complètement malade
Comme quand ma mère sortait le soir
Et qu’elle me laissait seul avec mon désespoir
Je suis malade parfaitement malade
T’arrives on ne sait jamais quand
Tu repars on ne sait jamais où
Et ça va faire bientôt deux ans
Que tu t’en fous

Comme à un rocher comme à un péché
Je suis accroché à toi
Je suis fatigué je suis épuisé
De faire semblant d’être heureux quand ils sont là

Je bois toutes les nuits mais tous les whiskies
Pour moi ont le même goût
Et tous les bateaux portent ton drapeau
Je ne sais plus où aller tu es partout

Je suis malade complètement malade
Je verse mon sang dans ton corps
Et je suis comme un oiseau mort quand toi tu dors
Je suis malade parfaitement malade
Tu m’as privé de tous mes chants
Tu m’as vidé de tous mes mots
Pourtant moi j’avais du talent avant ta peau

Cet amour me tue, si ça continue
Je crèverai seul avec moi
Près de ma radio comme un gosse idiot
Écoutant ma propre voix qui chantera
Je suis malade complètement malade
Comme quand ma mère sortait le soir
Et qu’elle me laissait seul avec mon désespoir

Je suis malade c’est ça je suis malade
Tu m’as privé de tous mes chants
Tu m’as vidé de tous mes mots
Et j’ai le coeur complètement malade
Cerné de barricades t’entends je suis malade


8. ÉTAT D'ESPRIT D'ASILE

Sortez des cachots infâmes de votre tragique destinée

La mer sombre dans ses profondeurs,
Et nous on tombe avec lenteur
Comme tous les spectres je ne croirai pas
Je ne boirai pas, de ce calice
C’est la prière vers de vils affectes
Au-delà des murs, des tombes, la vie et son point final
Sans visage, triste, puissant
Nous avons perdu
Pensant qu’on pourrait s’échapper

Pardonnez moi et entendez la parabole
Délectez vous de ces fruits rances
Vous vous plaignez de votre souffrance.
Je m’exécute pour une minorité
Tenter de guérir n’est pas un tort
Je diabolise vos trésors

La nature conjure sans peine
les élans d’évasion, la clé de la liberté
Je les implore devant le pendule d’argile
Détraqué, et dans l’état d’esprit d’asile
Gardez-moi dans vos rêves

L’homme m’a tué, le monstre m’a ressuscité
En suivant les méandres des contrées
Empoisonnéees
Laissez tomber, vous seriez mort aussi, si vous tentiez de m’aider

Désormais je n’aurais plus peur de moi.
L’unique bénéfice de ces tortures
Désormais je n’aurais plus peur de moi.

La mer sombre dans ses profondeurs
Y-a-t-il un moyen de briser ce silence?
Le blasphème est immense!

La nature conjure sans peine
les élans d’évasion, la clé de la liberté
Je les implore devant le pendule d’argile
Détraqué, et dans l’état d’esprit d’asile
Le démiurge conjure sans peine
les élans d’évasion, la clé de la liberté
On les implore devant le pendule d’argile
Détraqué, et dans l’état d’esprit d’asile

En pensant à la mort
Dans l’état d’esprit d’asile
En pensant à la mort
Gardez-moi dans vos rêves


9. LE SAC DES VESTIGES

Ô Puissance du temps!
Ô légères années
Vous emportez nos pleurs
Nos cris et noss regrets
Mais la pitié vous prend et sur nos fleurs fannées
Vous ne marcherez jamais

Dans ce passé perdu quand son âme se noie
Sur ce miroir brisé lorsqu’il rêve en pleurant

Tu lui dis qu’il se trompe
Et que sa faible joie n’est qu’un affreux tourment

Et vous criez alors
Que la vie est un songe
Vous vous tordez les bras comme en vous réveillant
Et vous trouvez facheux
Qu’un si joyeux mensonge
Ne dure qu’un instant

Qu’as-tu fait, infidèle?
Qu’as-tu fait du passé?

Ô Puissance du temps!
Ô légères années
Vous emportez nos pleurs
Nos cris et noss regrets
Mais la pitié vous prend et sur nos fleurs fannées
Vous ne marcherez jamais


10. LE GOÛT DU POISON

Dis moi ce que tu vois
Depuis cette terre lointaine
Où tu es parti à jamais
Avec désarroi
Ton histoire demeurait incertaine
Ton avenir troublé

«Le venin érode mon souffle»

Qu’a-t-on fait de toi?
T’ont-ils vraiment martyrisé?
Leur puissant réquiem
T’as emporté

«Le venin érode mon souffle
La noirceur s’empare de moi»

Au pendémonium l’effroi cicatrise
Grâce au poison que je bois à la source, lamentablement

Dis moi ce que tu vois
En qui tu t’es abandonné
Leur odieux rituel, conjuré
Pour l’éternité

«Le venin érode mon souffle
La noirceur s’empare de moi»


11. LA REVANCHE

Versus - Veritas - Novo
Dirigo - Ducimus - Vocis
Dominus - Vobiscum - Bello
Proxime - Accessit - In fieri

Tu croyais que le pire était passé
Tu me pensais assassiné
Que mes démons avaient trépassé
La vengeance ne fait que commencer

Je donnerai ma vie pour ton sang
Les serpents seront témoins et juges
Pas moyen de faire marche arrière
Qu’il jaillisse sur l’épée de nos ancêtres

Représailles déshonorées
Enfermées par nos péchés
Le Châtiment inévitable
A l’instant va s’accomplir

Dans la faille tu vas tomber
Le pardon n’est pas assez
Lentement, inévitable
Ton destin va s’accomplir

Je me lève et me bats pour mon désir
Pas de place pour le dissident

Représailles déshonorées
Enfermées par nos péchés
Le Châtiment inévitable
A l’instant va s’accomplir
Dans la faille tu vas tomber
Le pardon n’est pas assez
Lentement, insupportable
Ton destin va s’accomplir
Le Châtiment inévitable
Vient se prodiguer

Dans la glace mon portrait
L’ectoplasme déchaîné
Te fais face, se reflète
révélant la vérité
La carcasse décharnée
Réplicant l’éxécration
Me fait face, ma silhouette
Infligeant sa punition

Versus - Veritas - Novo
Dirigo - Ducimus - Vocis
Dominus - Vobiscum - Bello
Proxime - Accessit - In fieri

Je me lève et me bats pour assouvir
Ma peine

Pas de place pour la repentance

Représailles déshonorées
Enfermées par nos péchés
Le Châtiment inévitable
A l’instant s’est accompli
Dans la faille je suis tombé
Mon destin s’est accompli


Tu pensais que le pire était passé
La mort pour le viol de mon âme
Que mes démons avaient trépassé
Mes prières sont exaucées

J’ai donné ma vie pour mon sang
Les serpents en sont témoins et juges
Sans aucun testament
J’honore de m’oublier

Plus d’espérance
Oour revenir à la vie
Bienfaisante
Et l’absolution est vaine


12. LA NUIT

Ô nuit viens apporter à la terre
Le calme enchantement de ton mystère
L’ombre qui t’escorte est si douce
Si doux est le concert de tes voix chantant l’espérance
Si grand est ton pouvoir transformant tout en rêve heureux

Ô nuit laisse encore à la terre
Le calme enchantement de ton mystère
L’ombre qui t’escortee est si douce
Est-il une beauté aussi belle que le rêve?
Est-il de vérité plus douce que l’espérance?

Ô nuit toi qui fait naître les songes
Calme le malheureux qui souffre en son réduit
Sois compatissante pour lui
Prolonge son sommeil
Et prends pitié de sa peine
Dissipe la douleur nuit limpide et sereine


13. ÉPILOGUE

Impuissante
Délabrée
Oscillante
Créature

Tout le monde est taciturne
Croyant être triomphant
J’ai entendu des fins nocturnes
J’ai attendu l’éblouissement
Pour ce nouvel épilogue
Essaie de bannir les précédents,
L’assomante douleur de la délivrance éphémère

Emporte le temps d’un songe sublime
Le mal qui est annoncé gagnant tes peurs

Entre tant de merveilles,
L’accident pestilentiel
S’accomplit sans contretemps
De la naissance au courronnement

Tentez le délectable et l’aérien
Sombre
Vous entrerez dans ce souterrain maudit

«Je suis l’alpha, l’omega
Viens, devant moi
Servil, protégé, viens
Demain, la mort sera d’or
Mais maintenant expie ta dernière transe
Demain, la mort sera d’or
Mais maintenant saisis ta dernière chance»

Emporte le temps d’un songe sublime
Le mal qui est annoncé gagnant tes peurs
Lève l’ancre du vaisseau mère
Vide son équipage
Destiné au grand voyage

paroles ajoutées par czeski21 - Modifier ces paroles