Checkmate : D'Or et D'Acier

Deathcore / France
(2009 - Self-Released)
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Lyrics

1. PROFIL BAS

Je ne supporte pas d'avoir à subir
Ce regard si hautain, ce pouvoir, ce sourire
Mes dents comme mes poings se serrent
Et je ressens ce goût amer
Devoir endurer la pression face au manque de respiration
Si peu de place, autant d'espace
Comprimé de l'intérieur

Les mots se prélassent et réveillent mes angoisses
Lacérations verbales tranchantes comme des lames
Frustré, bâillonné, je m'enterre car tu es roi
Dans le meilleur comme dans le pire je n'existe pas
Frustré, bâillonné

Aussi bas que la poussière ma rancune est toujours là
Peut-on se croire si supérieur ?
Tes menaces me laissent froid
Frustré, bâillonné

Même si ma haine devient rage
Voici mon profil bas

Piétine mon ego, si je n'ai plus que ça
Et tout trace de fierté si infime qu'elle soit
Piétine mon ego, si je n'ai plus que ça
Que tout trace de fierté si infime qu'elle soit
Brûle, se consume en moi

La vengeance est un plat qui se mange froid
Aussi bas que la poussière ma rancune est toujours là

Même si ma haine devient rage
Voici mon profil bas

Pas un cri, pas une larme
Juste un regard qui ne trompe pas
Nulle envie de te voir triompher
C'est ma seule victoire
C'est ma seule victoire

Acquis de conscience je sais qu'il parle sans savoir
Je ne donne dans mon silence qu'une raison illusoire
Malgré cet état de fièvre, je briserai les chaînes
Qui me condamnent encore à me taire

Même si ma haine devient rage
Voici mon profil bas


2. SIDOARJO

La plaie sanglante ne se referme pas
Cette matière stagnante bientôt submergera
Sans répit, sans halte
Son odeur même se fait sentir sous nos portes

Une fois la boîte de Pandore ouverte
Ils nous paraissent bien calmes les orages et tempêtes
Nos choix n'ont qu'une seule voie
Partir une fois pour toutes

Frontières incertaines entre liberté et chaînes

Devoir laisser sa vie en arrière, malgré les remords
Que sont devenues nos prières ? Le volcan crache encore

Frontières incertaines entre le dégoût et la peine

Quand il n'y aura plus rien à prendre, plus rien à offrir
Plus personne à attendre, il faudra bien partir
Quand il n'y aura plus personne à attendre
Il faudra bien partir
Quand il ne restera que des souvenirs

Si reconquérir le monde n'est qu'utopie en enfer
Malgré la sueur et le sang, l'or se nourrir de chair
Si reconquérir le monde n'est qu'utopie en enfer
Malgré la sueur et le sang, l'or se nourrir de chair

Tous les efforts ne suffiront pas
A calmer l'horreur coulant sous nos pas
Nous sommes la proie, image de leur soif
La folie des richesses est tout ce qui compte pour eux

Quand il n'y aura plus rien à prendre, plus rien à offrir
Plus personne à attendre, il faudra bien partir
Quand il n'y aura plus personne à attendre
Il faudra bien partir
Quand il ne restera que des souvenirs


3. UNSAID

Beyond the night in the deep blue sea
In the meanders of time, I'm still looking for you
Cause you're my last resort, a shelter from the rain
Sweet flagrance of loneliness, I remember
Relic of a deposed time hidden in ruined empires

On the edge of valleys where there is nothing left
I've found the way that leads you

Behind crash and storm
(Let me lose myself in you)
Through the blinding light
(Let me find myself in you)
You're my prayer
(You're my prayer)
And my blaspheme
My last confession

Mysterious and eternat secret
Of night and day, of life and time
Last embrace before nothingness
Shred of shame and forgiveness

Your absence reveals your presence
You're a pain and a relief
Between perdition and salvation
Another station of the cross

Behind crash and storm
(Let me lose myself in you)
Through the blinding light
(Let me find myself in you)
You're my prayer
(You're my prayer)
And my blaspheme
My last confession
You're the only thing I can give
My highest wealth

Whispers of gods that no one can hear
I've found the way that leads you
You're the only thing I can give
Now let me loose myself in you


4. LE CHAMPS DES MARTYRS

En proie à la fureur des hommes
Terre sans espoir, sans avenir
Tout comme ces rois aux ordres sans retour
Le temps suspend son cours

L'aridité d'un monde sans richesses
N'engendre qu'une saison de cendres
Des pierres brûlées de mauvais soleils
Et des rivières de fiel

Si tu savais le sable à perte de vue
Pas après pas, les stigmates d'empire déchus
Suer dans la poussière, les décombres brûlants
Marcher sur les traces des absents

Sonne le glas dans l'agonie du jour
Fuir où nul ne suivra pour un aller sans retour

Les yeux rivés vers le ciel
Dans l'espoir trouble d'un signe de l'Eternel
Mais ne tombent que des bombes
Sur les murs de poussières
Et le chant des prières
Sur des charniers immondes

Si tu savais le sable à perte de vue
Pas après pas, les stigmates d'empire déchus
Suer dans la poussière, les décombres brûlants
Marcher sur les traces des absents

Sonne le glas dans l'agonie du jour
Fuir où nul ne suivra pour un aller sans retour

Si tu savais le sable à perte de vue
Pas après pas, les stigmates d'empire déchus
Suer dans la poussière, les décombres brûlants
Marcher sur les traces des absents


5. SYMBIOSE

Dans les noirs tréfonds de mes rêves
Ce que la morale se refuse à me faire faire
Ils sont là, ils se noient, satyres rampants guettant le premier instant
Une seule chance déclenchera la décadence
Une seule pensée annihilera l'humanité
Tourbillon incessant d'un carrousel maléfique

J'entre en symbiose avec le mal
Le blanc devient sombre quand le noir devient pâle
Ma conscience se transforme en une sorte de chimère
La vision écarlate, c'est la démence qui s'opère...

...dans ma tête
Si lentement, trop souvent
Lentement
Aspiré par le fond dans l'abîme de ma trance

J'entre en symbiose avec le mal
Le blanc devient sombre quand le noir devient pâle
Ma conscience se transforme en une sorte de chimère
La vision écarlate, c'est la démence qui s'opère...

Le front perlé de sueur, les veines par-dessus la peau
Sa présence qui m'écoeure, mon corps devenu si chaud
Le noir se sépare de mes yeux hagards
Fini la pitié, j'acquiers le pouvoir
Le noir se sépare de mes yeux hagards
Je peux te voir

Dans les noirs tréfonds de mes rêves
Ce que la morale se refuse à me faire faire
Ils sont là, ils se noient, satyres rampants guettant le premier instant

Aspiré par le fond dans l'abîme de ma trance

J'entre en symbiose avec le mal
Le blanc devient sombre quand le noir devient pâle
Ma conscience se transforme en une sorte de chimère
La vision écarlate, c'est la démence qui s'opère...

Une expression de joie transparaît sur mon visage
L'affliction a laissé place au néant
Je pourrais enfin tourner la page
Face à ce monde qui m'attend

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