Catuvolcus : Voyageurs de l'Aube

Folk black / Canada
(2013 - Deathbound Records)
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Lyrics

1. VOYAGEURS DES BRUMES (PART I)

Je suis là debout face à ces grandes étendues d’eau
L’air salin et l’odeur du varech embaument mon nez
Ce grand combat de perdu, c’est à lui que je tourne le dos
En contemplant une assemblée de goélands argentés

Du haut de mon rocher, j’admire les fortes mélodies du vent
Je m’éclipse car plus rien ne sera comme les temps d’antan
Les gens des terres sont en tumulte, leur héritage est brocardé
Mais je n’ai pas suivi leurs voies, leurs cœurs se sont enflammés

En cette petite mer, où le vent lui-même a pris fuite
Alors nos navires immobilisés, dépourvus de tactique
Furent anéantis du premier jusqu’au dernier
Cordages coupés, voiles déchirées
Nos hommes affligés, extirpés puis torturés

Les vieux n’ont guère de sagesse, les jeunes versent le sang
Leurs discours ne sont que vanités, simples hommes de sang

Je suis aux aguets, j’attends le voyageur, ici je dépéris

Consterné par leurs actes, j’ai le cœur rempli de dépit

J’ai vu le malheur, la décadence…
J’ai vu l’étreinte, je vois…la fuite
Tel l’unique feinte

J’ai souvent fait le voyage vers le pays de l’étain
L’idée de partir réchauffe mon cœur encore incertain
Je quitte ces terres où j’ai vécu mon premier matin
Vers ce havre où je connaîtrais la fin

Soudain les brumes s’estompent et je vois l’horizon
Des huitriers pie semblent crier une oraison


2. VOYAGEURS DES BRUMES (PART I)

Des plants de sureau noir ondoient au vent
J’entends les torrents se déverser à la mer
Au loin, j’aperçois l’épave d’une galère
Et je vois l’œuvre funeste

Je me souviens…

Leurs navires errent sur nos mers
Nos navires contre leurs galères
Un temps déchiré par la guerre
Où ils ont mis à bas nos terres


3. AD HOC

J’ai mis la lumière sur mes ténèbres
Le sol est devenu un convoi funèbre
Où tous font fi des évènements alarmants
Amorçant un cycle d’éternels changements

Je n’ai cessé d’errer dans les méandres de mon passé
Englué dans les impasses qu’on m’avait lâchement octroyées
Telle une bête piégée, à la merci de ses propres pas
Un épineux fardeau soutenu de par mes propres bras

Je suis devenu un rôdeur des temps
Vagabond des terres du soleil levant
Fidèle compagnon de tous les vents
Sur un petit navire de commerçant

J’ai inlassablement essayé d’égayer mon environnement
Par l’enivrement, mon esprit empli de songes omniprésents
Vraiment, il est impossible de servir deux maitres en même temps
Renfrogné par ces moments, où j’ai l’impression de battre le vent

Ressacs de l’Âme

Prudemment, il vogue, il évite les récifs par milliers
Obstacles inhérents dans ces sombres eaux tourmentées

Ressacs de l’Âme

Les vagues s’acharnent sur la solide carène de chêne
Les vents se déchainent sur les solides voiles de peaux

Marins sans crainte, navire de hauts fonds
Qui progressent malgré l’orage de son

Les cieux se fracassent gris de colère
Des nuages couvrent la mer tout entière
Au loin enfin la silhouette d’un navire
L’angoisse des berges se fait ouïr

Je voyage vers le pays de l’étain
Là où cessera cette incessante faim
Celle de savoir ce que sera demain
Là où mon combat ne sera pas vain

Bientôt mes pieds quitteront cette terre
Pour les vagues de l’Océan impétueux

J’emprunte le petit chemin qui mène à l’estran
Alors que mes pensées ruissellent abondamment

Le navire lance l’ancre non loin de cette plage de galets
Proue et poupe fières, mon avenir est dans leurs reflets
Soudain l’eau atteint mon visage, mes pieds perdent le fond
J’ai quitté ma terre, je nage vers l’horizon

Deux hommes m’extirpent hors de l’eau
De froides gouttes ruissellent dans mon dos

Your body and mind are numb as we pull you from the waves
Your eyes return as the grip of the ocean slips away
The echoes of your lands resound upon these cliffs
Exhaustion and sorrow have forged the path that led you to this traveler’s ship

Je soupire, mon souffle brûle de liberté
Mon malheur là vient de s’achever
Je m’assieds sur un robuste banc de bois
J’ai le cœur tout en émoi

Mes ressacs de l’âme

Je désire composer une ode
Sur les voyageurs de l’aube…


4. THRILL OF THE STRUGGLE (WOODS OF YPRES COVER)

The fire has to burns, when you are gone. Life in the North goes on without you.
My fire will burn, with you or not. My passion will overcome.

Year's end, coming home, and what do you have to show for yourself?
I amount to nothing more, than what they understand.
Feel the sense of confusion, for your wins you cannot explain.
See the lack of comprehension, over the ground you worked so hard to gain.

The fire still burns, when you are gone.
My fire will burn, with you or not.

We live for the thrill of the struggle.
We live for the love of our sorrows.

I fight the fight I can never win, but I fight the fight for the fight itself.
And so I am rich with failure? Brutal north, bring me down again.

I guess these are the risks you take, when you've been gone for so many years.
Would they even look up from their tables, if suddenly you appeared?
The fire still burns, when you are gone.
My fire will burn, with you or not.

We live for the thrill of the struggle.
We live for the love of our sorrows.
Brutal north bring me down.
Brutal north bring me down again.
I stood at the foot of the mill again, like a metaphor of northern time.
I watched them burn off the excess, flames to the sky
The fire still burns, when your are gone
My fire will burn, with you or not

So many small losses, for one giant gain
Quiet victories spent alone, along the way
Now I wander the streets as out of place as the day I left
No better off. Nothing has changed. These are the risks we take...I guess?
Brutal north bring me down.
Brutal north bring me down again.

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