Alcest : Aux Funérailles du Monde - Tristesse Hivernale

Metal Atmosphérique / France
(2007 - Northern Silence Productions)
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Les paroles


1. LES SONGES DE L'HIVER

Au crépuscule du règne de l'humanité
Je me suis élevé, érigé par les miens...
De ma naissance, nul n'avait conscience
Et pourtant du vice, je devais être l'essence...

Ignorant mon être, abreuvant mon mal-être
Du répugnant bien-être de cette masse indigeste;
Ils pourrissaient l'Ether de leur présence de traîtres
Ô Terre ! Ils devaint s'éteindre par ton humble geste

Invouque l'Hiver!
Ses songes embraseront alors notre univers!
Ô flammes de ses réves!
La vie prendra ses racines dans l'obscur tombeau des saisons

Lassitude et rejet: fruit d'une telle errance
Et de ce dont j'eus besoin, mon âme n'eut que carence
Ah! Cette vie éternelle je ne puis supporter
Mai quel es dont ce sang Qui ne m'accorde repos?

Hiver! Quand ta beauté glaciale pourfenda-t-elle les âmes?
Quand viendras-tu nous enivrer de tes songes de l'Arcane?
Car de toutes ces pensées qui me déchirent le corps
Combien de questions avant que l'on m'égorge... comme un porc!

Hiver, ta beauté m'enivre et m'apelle
dans le monde éphémère de tes rêveries;
Semblable aux abysses qui hantent le le coeur des mers,
Je suis la depuis toujours, et nul ne me connaît.
Mais le silence qui m'assourdit sera bientôt couvert
Par le souffle glacial de l'Hiver
Oh! Les songes de l'Hiver!

Ô Terre! Que le métal noir invoque l'Hiver
Pour ques ses songes embrasent notre univers!
Ô flammes de ses rêves!
La vie prendra ses racines dans l'obscur tombeau des saisons


2. L'ÉCHO DE TA HAINE

Ta lame tranchante ne m'atteint pas.
De mon âme, ruine qui autrefois,
couverte de mon sang qui autrefois,
renaisse le colere, le dégoût et la perine.
Je reviens de cette délivrance,
Mes remparts se sont dressés
contre l'ennemi te renvoyant ta haine,
repoussant ton mépris.
Brandissant mes armes forgées
dans le sang impure versé,

je fais de toi ma cible,
j'avance dans la rancoeur afin que dans mon âme,
s'estompe la douleur.
Las de toutes tes faiblesses, mon âme est morte,
la blessure reste,
la plaie s'ouvrira-t-elle de ta malfaissance pour venger
cette vie souillée par ta présence.
Sur les champs de bataille, nous entendrons
l'echos de ta haine
par lequel je te réponds écrivant une triste
et funèbre musique,
jouée de nos épées et de leur son métallique,
au loin, il résonnera harmonieusement
avec les appels plaintifs et les cris de souffrance.
Mon âme connaitra-t-elle un jour le repos
avant que je ne lui inflige pour léternité.


3. ARGAËL... A WISDOM CALLED HATE

Far beyond north, at the nexus of horrid winds
There was a light, bright and shimmering
On its breast, sealed by jewels of unholy ice
Darkness was blacker, and deeper the pain
Without tears and blood: a cold statue crystallized
By aeons of hate and parsecs of winter
Far sunken from the sick breath of sun
Still as the silence under freezing web of stars
The grand white gods were sleeping
And their dreams were the crown of mountains
Unraped and pure as a translucent skin
But some words were said
In southern plague that comes to lie and to destroy
The woe-begone speech of a swarming crucible
Pain took forms and colours
And the northern light cried his first tears
Which fall on earth to melt with soil
And blood of the pride and pale men
A black fog enshroud their dying breath
Death was coming on the aisles of times
The night armies, merged in one arm
The one of Argael, a wisdom called hate!
They have brought us angels, we create daemons
What are they looking for between walls of flesh
And vanishing horizons? Incarcerate the dead
Or be murdered by their icon engraved on thy brow
Like a second breath from a blood universe
An hurling stone, and the sound of light
Were his hammer and his deathdealer sword
To create the white and pure cell unawaited
Argael took lives and lives
To give gods what they should have lost


4. LA PESTILENCE AMÈRE DE LA MÉLANCOLIE

(Instrumental)


5. KRANKHEIT

Wo liegt die Dunkelheit?
Wobleiblt sie denn?

Gefühle sind wie ein trüber Himmel
Sie bringen die Leiden in der Schönheit hervor
Die Schwärze in dem Licht
Warum schwören sie meiner Seele ewigen Hass?
Mein Herz ist krank, und die dunkele Musik ist sein Heilmittel
Warum schwören sie meinen Herzen ewigen Hass?


6. THE STRIDER

(Instrumental)


7. TRISTESSE HIVERNALE

Un blanc manteau de neige a recouvert les vastes forêts
Ce froid réconfort, mon âme l'attendait.
Jouissant de ton emprise, pleurant dans tes bras glacés
Lorsque les loups hurleront à la lune enfin je m'endormirai...

Un sinistre tourment s'est emparé des vieux arbres
Aux formes torturées, sur un ciel des plus pâles.

Dans de vastes étendues de cristal
J'ai sombré dans l'oubli
Là où la brume astrale se fonde dans la nuit
Que les vents déchaînés pétrifient ces empires
Je te vénère tristesse hivernale brisant mon cœur de givre

Les étoiles furent reflétées sur de majestueux lacs glacés
De leur splendeur éternelle sauront-elles m'envoûter?
Toujours soupirent les blizzards hantant nos esprits
Leur tumulte infernal se perpétue dans l'infini

Dans de vastes étendues de cristal j'ai sombré dans l'oubli
Je te vénère tristesse hivernale brisant mon cœur de givre


8. LA FORÊT DE CRISTAL

À la tombée de la nuit
Un vent glacial balaiera ces contrées
L'hiver s'est emparé des âmes tourmentées
Le givre sera le linceul de notre funeste destinée

La neige tomba calmement des branches des hauts sapins
Une douce symphonie de la nature qui m'envoûtera enfin
La glace a pétrifié la sinistre forêt
Pour lui accorder une nouvelle beauté...

Le sous-bois est mon domaine
Sombre, inquiétant pour de simples mortels.
Par delà le royaume de la lumière
L'obscurité en ces lieux est éternelle

C'est ici que pleurent les esprits damnés
Errant dans l'oubli, condamnés pour l'éternité.

Sous de majestueuses aurores boréales
Scintillera infiniment la forêt de cristal

La forêt de cristal...


9. EN MÉMOIRE AUX VALEUREUX GUERRIERS

"Pénétrant dans le sous-bois de cette forêt majestueuse
Je m'assis au pied du vieux chêne, là où mes ancêtres sommeillent depuis des siècles"

En des temps anciens, dans les plaines retentirent des cris de guerre
Lorsque la charge décisive sera alors déclarée, les guerriers hurlants martèleront la terre.

En avant mes fiers guerriers,
Brandissez l'étendard de l'impiété!
Contemplant leurs yeux emplis de terreur
Leur sang coulera pour notre honneur

Délivrant ma haine antichrétienne
Je méprise ces êtres pourfendant leur corps
Jouissant de leurs cris, me répentissant de leur souffrance
C'est le son d'une mélancolique hymne à la mort.

Pour la beauté de la nature je saurai venger ces lieux jadis sacrés.
Les miens ont péri des mains de mes ennemis
Mais à présent nous glorifions notre victoire.
L'esprit de mes frères s'est désormais évadé
Mais leur passé restera toujours gravé dans ma mémoire
Leurs actes de bravoure je ne les oublierai jamais...


10. LA MORT PLANE SUR CES CONTRÉES GLACÉES

Une ombre impénétrable approche lorsque le soleil se meurt
Plus noire que mon âme, jouissant du mal et de la terreur
Les vivants agonisent lorsqu'ils sont sous son emprise
Oppressant les mortels d'une ineffable tyrannie
En riant cyniquement des pleurs et de leurs cris

Les arbres se tordent et gémissent, maudits par le cruel maléfice
À l'écoute des bêtes qui pleurent leur désespoir des larmes tombent sur la neige noire

De mon esprit malveillant elle s'empara, m'entraînant aux portes de l'au-delà
La mort plane sur ces contrées glacées pétrifiant ce royaume et les êtres apeurés

L'aurore mit un terme aux peurs et aux ténèbres
Le murmure de la forêt remémore son funeste passage
Mais un jour réapparaîtra la pénombre
Annonçant un mauvais présage...

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