
Aghone : ...Pro Patria Mori

Les paroles
1. PATRIE, REVEILLE-TOI !
Jusques à quand dormirez-vous, ô jeunes hommes ?
Quand aurez-vous au cur le goût de réagir ?
Quand cesserez-vous donc sans en avoir de honte
D'offrir à l'étranger la vue de vos plaisirs ?
Patrie ! Réveille-toi ! Patrie ! Réveille-toi !
Vous croyez que la paix règne sur votre terre,
Et la guerre pourtant la serre tout entière.
Que chacun, en mourant, frappe ses coups derniers !
Il est beau qu'un soldat lutte, c'est son honneur,
Pour le sol, les enfants, et la femme épousée,
Contre ses agresseurs.
Patrie ! Réveille-toi ! Patrie ! Réveille-toi !
La mort viendra, au jour par les destins fixé :
Jusque-là que chacun, debout, la lance haute,
Marche le cur vaillant dessous le bouclier,
A l'heure où la mêlée commence pour les hommes.
Car l'homme n'est pas né pour éviter la mort,
Eût-il du sang des dieux dans ses veines encor.
Souvent celui qui fuit la bataille et la lance
S'est heurté à la mort en revenant chez lui,
Et du peuple a perdu et l'estime et l'appui ;
Mais lorsque le héros a connu la souffrance,
De la foule aux plus grands chacun pleure sur lui :
Pour la patrie sa mort est le plus rude coup,
Sa vie a des honneurs dignes d'un demi-dieu,
Il est comme une tour dressée devant les yeux,
Car il a fait (tout seul) le labeur de beaucoup.
Patrie ! Réveille-toi ! Heil ! Europa !
2. MON DRAPEAU ASSASSINE
Au milieu d'un champ de bataille,
Gît un drap sale et souillé.
Touché, troué par la mitraille,
Comme un cadavre abandonné.
Tes couleurs sont fanées,
Vieux linceul sans occupant.
Après tant d'années écoulées,
Sonne ton heure, grand conquérant.
Sur le sol ensanglanté
Repose un cur déchiré,
Sous des cieux immaculés,
Mon Drapeau, Assassiné !
Nos idéaux et notre foi
Toujours ont resplendi sur toi !
Malgré les coups, hisse-toi haut
Mon fier et courageux Drapeau !
Qui saura relever la flamme,
Soigner mon drapeau blessé ?
Qui n'a pas versé une larme
Sur mon Drapeau Assassiné ?
Relève-toi, noble étendard !
Toi qui conquis tant de victoires,
Pour qui luttèrent les derniers chouans,
Pour qui je veux verser mon sang !
Quand reverrai-je flotter au vent
Ce grand symbole de nos aînés ?
Témoin de valeureux serments
D'honneur et de Fidélité !
3. MOURIR POUR LA PATRIE
Mourir au premier rang, lutter pour la patrie,
C'est le sort le plus beau digne d'un bon guerrier.
Mais quitter et la ville et les riches prairies,
Avec son père vieux et sa mère chérie,
Et ses petits enfants, et la femme épousée,
Et sur les grands chemins s'en aller et mendier,
C'est le plus triste sort que réserve la vie.
Tous ceux que l'on supplie se détournent, haineux,
La misère vous tient, le besoin odieux.
Le déshonneur est là qui jaillit sur la race,
De ceux qui vont errants toute beauté s'efface,
Et misère et mépris vont les accompagner.
Ah ! si meurt toute estime envers ces vagabonds,
Si le respect s'en va, l'égard et la pitié,
Luttons pour la patrie, fièrement, et mourrons
Pour nos fils, sans vouloir notre sang épargner !
Ô garçons ! au combat luttez en rangs serrés,
Car la fuite est honteuse autant que la panique.
Ayez dans la poitrine un grand cur héroïque,
N'aimez pas trop la vie au moment de lutter.
Mourir pour la Patrie ! Mourir pour la Patrie !
Les aînés, les anciens dont les genoux sont raides,
N'allez pas vous enfuir et les abandonner :
Il est honteux de voir, au premier rang tombé,
Lorsque les jeunes gens aux rangs d'arrière cèdent,
Un ancien au poil gris, aux cheveux blanchissants.
Dont le souffle héroïque expire en la poussière,
Et qui tient des deux mains son ventre tout sanglant,
Ou qui, spectacle ignoble et digne de colère,
Repose dépouillé de tous ses vêtements.
Mourir pour la Patrie ! Mourir pour la Patrie !
Mais les jeunes garçons sont toujours beaux à voir,
Tant que brille la fleur des jeunes jours riants :
Des femmes le désir, des hommes les égards,
Alors qu'ils sont en vie les suivent du regard,
Et ils sont beaux aussi, tombés au premier rang !
Jusques à quand dormirez-vous, ô jeunes hommes ?
Quand aurez-vous au cur le goût de réagir ?
Quand cesserez-vous donc sans en avoir de honte
D'offrir à l'étranger la vue de vos plaisirs ?
Patrie ! Réveille-toi ! Patrie ! Réveille-toi !
Vous croyez que la paix règne sur votre terre,
Et la guerre pourtant la serre tout entière.
Que chacun, en mourant, frappe ses coups derniers !
Il est beau qu'un soldat lutte, c'est son honneur,
Pour le sol, les enfants, et la femme épousée,
Contre ses agresseurs.
Patrie ! Réveille-toi ! Patrie ! Réveille-toi !
La mort viendra, au jour par les destins fixé :
Jusque-là que chacun, debout, la lance haute,
Marche le cur vaillant dessous le bouclier,
A l'heure où la mêlée commence pour les hommes.
Car l'homme n'est pas né pour éviter la mort,
Eût-il du sang des dieux dans ses veines encor.
Souvent celui qui fuit la bataille et la lance
S'est heurté à la mort en revenant chez lui,
Et du peuple a perdu et l'estime et l'appui ;
Mais lorsque le héros a connu la souffrance,
De la foule aux plus grands chacun pleure sur lui :
Pour la patrie sa mort est le plus rude coup,
Sa vie a des honneurs dignes d'un demi-dieu,
Il est comme une tour dressée devant les yeux,
Car il a fait (tout seul) le labeur de beaucoup.
Patrie ! Réveille-toi ! Heil ! Europa !
2. MON DRAPEAU ASSASSINE
Au milieu d'un champ de bataille,
Gît un drap sale et souillé.
Touché, troué par la mitraille,
Comme un cadavre abandonné.
Tes couleurs sont fanées,
Vieux linceul sans occupant.
Après tant d'années écoulées,
Sonne ton heure, grand conquérant.
Sur le sol ensanglanté
Repose un cur déchiré,
Sous des cieux immaculés,
Mon Drapeau, Assassiné !
Nos idéaux et notre foi
Toujours ont resplendi sur toi !
Malgré les coups, hisse-toi haut
Mon fier et courageux Drapeau !
Qui saura relever la flamme,
Soigner mon drapeau blessé ?
Qui n'a pas versé une larme
Sur mon Drapeau Assassiné ?
Relève-toi, noble étendard !
Toi qui conquis tant de victoires,
Pour qui luttèrent les derniers chouans,
Pour qui je veux verser mon sang !
Quand reverrai-je flotter au vent
Ce grand symbole de nos aînés ?
Témoin de valeureux serments
D'honneur et de Fidélité !
3. MOURIR POUR LA PATRIE
Mourir au premier rang, lutter pour la patrie,
C'est le sort le plus beau digne d'un bon guerrier.
Mais quitter et la ville et les riches prairies,
Avec son père vieux et sa mère chérie,
Et ses petits enfants, et la femme épousée,
Et sur les grands chemins s'en aller et mendier,
C'est le plus triste sort que réserve la vie.
Tous ceux que l'on supplie se détournent, haineux,
La misère vous tient, le besoin odieux.
Le déshonneur est là qui jaillit sur la race,
De ceux qui vont errants toute beauté s'efface,
Et misère et mépris vont les accompagner.
Ah ! si meurt toute estime envers ces vagabonds,
Si le respect s'en va, l'égard et la pitié,
Luttons pour la patrie, fièrement, et mourrons
Pour nos fils, sans vouloir notre sang épargner !
Ô garçons ! au combat luttez en rangs serrés,
Car la fuite est honteuse autant que la panique.
Ayez dans la poitrine un grand cur héroïque,
N'aimez pas trop la vie au moment de lutter.
Mourir pour la Patrie ! Mourir pour la Patrie !
Les aînés, les anciens dont les genoux sont raides,
N'allez pas vous enfuir et les abandonner :
Il est honteux de voir, au premier rang tombé,
Lorsque les jeunes gens aux rangs d'arrière cèdent,
Un ancien au poil gris, aux cheveux blanchissants.
Dont le souffle héroïque expire en la poussière,
Et qui tient des deux mains son ventre tout sanglant,
Ou qui, spectacle ignoble et digne de colère,
Repose dépouillé de tous ses vêtements.
Mourir pour la Patrie ! Mourir pour la Patrie !
Mais les jeunes garçons sont toujours beaux à voir,
Tant que brille la fleur des jeunes jours riants :
Des femmes le désir, des hommes les égards,
Alors qu'ils sont en vie les suivent du regard,
Et ils sont beaux aussi, tombés au premier rang !
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