3 Degrés Est : De Gré ou d'Force

Fusion / France
(2002 - 1Pact Records)
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Lyrics

1. INTRO

(Instrumental)


2. DERACINE

La France c'est 15% pour le porc c'est 30 de plus qui ont peur ici c'est sourire même dans le pire dire que pour là bas je suis d'ici et que pour ceux d'ici je devrais partir alors au cas où ce serai pas clair au cas où ce serai pas clair
Déraciné, c'est ici qu'on m'a replanté, je vais m'enraciné
Déraciné, c'est ici qu'on m'a replanté, je suis là et je compte bien y rester. Là et je compte bien y rester.
Ouai je suis là et je compte bien y rester.
Las, assez toujours ce connard coincé au coin du comptoir, plus de 200% de connerie au comptoir, plus de 2 gramme dans le sang, de quoi faire un bon tas; tas de merde imbibé de bière.
C'est parti bébert blindé déblatéré déballe sa science des races en 2 critère, c'est l'enfer, connard à ce stade il n'y a que la connerie qui désaltère, entre nous mec c'est pas un fossé c'est un cratère au cas ou ça serai pas clair.
Déraciné, c'est ici qu'on m'a replanté, je vais m'enraciné
Déraciné, c'est ici qu'on m'a replanté, je suis là et je compte bien y rester. Là et je compte bien y rester.


3. RAP SUR SON VIOLENT

Issus du contact, là où l'art en action s'excite et sue, les frappes en salle s'intensifient.                    
Si le son crache et crie c'est qu'on le saigne et sème du sel dessus ;écartes les hémophiles fils.
Ici c'est le star-système qu'on falsifie.
Reçu signé du sceau de l'Est, à Trois degrés, Quarante-sept-Nord en poste empile le fond et la force, un pont entre le sens et la forme, au fond je confirme ce qu'on fait c'est du flow réaliste sur Son ferme.
Un sport de scène à l'arrache, approche c'qu'on recèle sent la vie, parle dur et faut que ça se sache, pas de grattes sèches, ici elles sont crades, saturent et faut que ça crache, que ça accroche, ce qu'on distille ici c'est du HxC (Hard-Core).
Frelatte de phases trash leur variet' à chier, Hip-Hop et Métal.
Deux piliers d'acier. C'est du rap sur son violent, Trois Degrés Est insolents, on le fait comme on sait, comme on tient, ouais, en fait comme on sent.
C'est du H.H.H.Core, faut que ça charcle, crache, trash et claque fort.
C'est du rap sur son violent, j' crois qu'te voilà affranchi, mais soyons francs , il reste des étapes à franchir, des défraîchis à faire flancher, choyer son art sans tricher, claquer le show sans chichis, chérir ses proches, on agit pour un mouvement uni, fort et réflechi.
Paraît que c'est le nouveau filon Rap et Métal en fusion, neuf ans qu'on le fait seuls ça fait long et vu le bonheur fuyant, c'est à coup d'ambiances rageuses que nous fusillons.
Tant mieux, si ça déteint, détonne ou distrait; c'est des tonnes de mots sur disto(rsion), adèptes de trucs qui bastonnent, de sets sur scène basse, dans la fausse ça se bouscule, pour les belles, les autres, c'est sueur, jumps, sourires, slams et ça: c'est de la bastos.
C'est du rap sur son violent, Trois Degrés Est insolents, on le fait comme on sait, comme on tient, ouais, en fait comme on sent.
C'est du H.H.H.Core, faut que ça charcle, crache, trash et claque fort.
Charcle, crache, trash et claque fort.
C'est du H.H.H.Core.
Charcle, crache, trash et claque fort.
C'est du Rap sur Son Violent.
C'est comme on sait, comme on tient, ouais comme on sent.
C'est du rap sur son violent.
On fait comme on sait, comme on tient, comme on sent.
Rap sur Son violent, Trois Degrés Est insolents, c'est comme on le sent                   
C'est du rap sur son violent, Trois Degrés Est insolents, on le fait comme on sait, comme on tient, ouais, en fait comme on sent.
C'est du H.H.H.Core, faut que ça charcle, crache, trash et claque fort.


4. PERSEVERE

(No lyrics available)


5. REGNE ANIMAL

Je vis un règne animal et je manie mal mes pulsions.
Un coup chacal, un coup vautour ou loup - Tous prêts à tout.
Je vis un règne animal et ça, ça me met la pression et je manie mal mes pulsions.
Règne animal - Tous un peu prédateurs.
La gigne gagne sur la chance, la France égraine la rage de ses jeunes, s'enrichit sans gêne.
Clandés séjournent, de peur, dégueulent et jeûnent pour une carte de séjour; je suis de ces gens qui en ces jours, vivent un règne animal, tous des manimals, l'argent affame hommes et femmes, corps et âmes voués au profit, voyez vos rêves ont pris fin, ce monde dévoyé prend feu; dans ce raffut, la faim affole la conscience, la raison fuit face au fric, l'instinct se réveille; révèle le vilain qui en chacun sommeille.
Félon fêlé veille, prêt à faucher pour le bon filon, fils, accroche toi au filin, ici les félins avancent sans filet prêts à s'enfiler pour un bout de terre foulée - crise de manque refoulée - si tu veux du son, on va t'en filer, si tu veux du sang alors fous les pieds ailleurs.
Je suis un piailleur, parmis les pilleurs, ripailleurs.
Si t'as peur, dis toi qu'il y'a pire ailleurs et soit pile à l'heure pour faire partie de ma horde de prédateurs.
Je vis un règne animal et je manie mal mes pulsions.
Un coup chacal, un coup vautour ou loup - Tous prêts à tout.
Je vis un règne animal et ça, ça me met la pression et je manie mal mes pulsions.
Règne animal - Tous un peu prédateurs.
Epoque sauvage, âges farouches.
Les luttes font rage, seuls les plus féroces font mouche.
C'est moche et je mâche mes mots mais c'est comme ça que ça marche.
Emotions masquées, ici la peur est lâcheté tu le sais. Regards mesquins rapports axés sur l'éxcès de tout, course pour l'accès au titre de loup dominant, duel permanent, entre coups et boniments, celui dont la force ira diminuant forcement finira au rang des dominés, c'est le règne des canidés, tous crocs sortis, tête pleine de sales idées, sans hésiter c'est décidé.
On va pas rester là à saliver, attendre de s'enliser en laissant couler, ces enculés de sangliers se jettent: c'est pousses-toi ou je te blesse, ici mec: faut faire preuve de force et de finese.
C'en est fini de l'instinct de conservation de l'éspèce.


6. K CLINIC

Je crois que je souffre d'un excès de conscience qui me pousse à une mefiance exacerbée.
J'ai du mal à cerner qui je suis quand je vois ce qui m'entoure, à discerner, qui est dans quel camp et ce que font les autres autour.
Pour qu'on s'y retrouve, je ne prendrai aucun detour.
J't'invite dans mon antre clinique, braque l'objectif, vas-y viens à la visite de ma cellule capitonnée.
Prends tes gouttes papa faut pas paniquer, on est pas nés pour ne pas niquer,
A force de pattauger, j'ai fini par postuler pour acceder au rang très prisé des timbrés du troisième sous-sol, c'est à trois degrés Est, mec si t'as perdu ta boussole, ouvres ton nez, ici comme ailleurs c'est en fumée qu'on se console, en attendant de finir coctail, sable fin, parasol.
Un conseil rembarque ta camisole les toqués attaquent au taquet mais jamais seul, normal j'm'isole pas; je communique mon mal clinique, exerce mon sens critique et l'air que me chantent mes cinq sens m'encense de visions ciniques, cinglante carence de repères je me perd et j'oublie que j'ai peur; entre deux bouffées de bonheur, j'écoute le cœur du monde au stétoscope, chaque battement révèle un bien piètre diagnostic,au check-up ça se complique.
Tachycardie à caractère chronique, un choc et c'est la chute de tension, lèvres sèches, sueurs froides, cette putain de planète est au bord de l'infarctus du myocarde, une mise-en-garde :
Il n'y aura pas de pacemaker, la haine pullule comme de l'erpèce.
Putain, tout ça m'écoeure.

Des gars, des acs, des gars décalés.
Décalés, ouais mais réalistes.      

Pour suivre un tracé droit comme un méridien; mériter notre ticket de sortie de ce quotidien.
On y tient et on y tend d'ailleurs.
Trois degrés Est entend ne pas attendre que la réponse vienne d'ailleurs et dès-lors que le choix est fait, chaque faute a pour effet de montrer le bon chemin et même à defaut de moyens.
Ne me parles pas de mendier ou de se mentir, j'ai foi en les miens: des fous qui veulent se battre fièrement pour s'en sortir, démontrer à ces faux que des gars défaits de dehors valent de l'or en faits et en acte à l'heure où la lassitude, fille des vicissitudes de cette vie s'incinue en
silence comme un virus, micro-incision entre les sinus, stérilise les cellules grises et harcèle les cerveaux jusqu'à rendre les consciences lisses, seules les liasses mettent le monde en liesse et comble du vice, cette putain de populasse boit la tasse et continue à joindre ses mains pour
demander grâce - grosse erreur.
La terreur de l'argent fils c'est cinquante-cinq-pour-cent de petites gens sous neuroléptiques et antidépresseurs.

Le mal vient, vicieux, si soudain qu'une rage de dents, agit en riant pour deux francs, six sous ou rien, les six fous serrent les rangs, les grands crocs on les a bras balants, de toute façon on s'en bat les balloches, choppe le ballon avant le rebon, gâche le bal des repus pour rendre le palais au peuple, empaller les putes,emballer les foules avec un truc qui vient d'en bas, vibre,
infra-basses passent des pieds à la tête, par le dédale de mes trippes, frappe direct à l'hypophyse, coup de jus qui fige toute fonction psychique de prise sur soi, chic cette fois je crois que c'est pathologique,le choix de la zique a fait de mes gars des cas cliniques.
Même sous le joug de l'oubli, on joue notre acte au naturel, urine sur la flamme; parles-pas de ton consensuel, on laisse aux sangsues elles s'en tirent pas mal; non ??.
Des cas cliniques, décalés ouais mais réaliste.
Hostiles, non !
Au style calorique, quand 3°EST taffe pour les siens, c'est 89000 Joules au Kilowatt.


7. INTERLUDE

(Instrumental)


8. DE GRE OU D'FORCE

Fais un pas dans le vide, y'a pas de limite à l'inconnu.
On partage tout ce qu'on a pour obtenir tout ce qu'on veut.
De gré ou de force: c'est une pointe d'espoir, un pacte avec soi, quand y'a rien d'autre si ça foire.
C'est un pacte avec soi, c'est un pacte avec toi, un cercle où on se bat pour rester maître de ses choix.
C'est tout bête: celui qui de son gré dans le vide progresse, sans sombrer, de fait jamais ne s'arrête.
De gré ou de force, c'est un pacte avec soi, un cercle où on se bat pour rester maître de ses choix.
C'est tout bête: celui qui de son gré dans le vide progresse, sans sombrer, de fait jamais ne s'arrête .
De gré ou de force, c'est un pacte avec soi, un cercle où on se bat pour rester maître de ses choix.
C'est le bordel dans les têtes, tout va vite, confond valeurs et esthète, saute les étapes, marche sur les autres mais y'a toujours un patron à l'étage.
J'ai pas confiance en l'Etat, il met en attente ça l'arrange.
Il est fourbe, menteur et corrompu comme un juge auxerrois.
C'est sept-sur-sept dans l'étau, là-haut c'est l'Omerta, ici l'amertume, pas une thune et la rage qu'on laisse cette terre en l'état.
On est là à vivre comme des parasites, paraît que ce pays est pas raciste mais il sourit comme un gars mal assis.
La peur persiste et du coup c'est pareil: même gosses mal barrés mais on se parle pas quand on a le même pallier e pas de rêves.
Pour celui qui se noye, y'a pas de rive mais c'est pas grave, on vit derrière une vitre un age ou tout nous passe à travers.Crois tenir le bonheur, il esquive, fuir la merde, elle te retrouve, tous esclaves, épaves que seuls les cris du ventre ravivent.
Deux-mille-deux(2002), toujours pas le droit à deux vies alors soignes ton entourage, construis et restes vif.
De gré ou d' force on avance, rien d'agressif mais il y'a toujours une garce, un porc ou un ancien pote qui veut pas que t'y arrives; de gré ou d'force et sans artifices. Trois Degrés fuck stéréotypes, langues de putes et grandes gueules de puristes.
C'est un pacte avec soi, c'est un pacte avec toi, un cercle où on se bat pour rester maître de ses choix.
Quand y'a rien d'autre si ça foire.
De gré ou d'force quand t'as rien d'autre si ça foire.
Fais un pas dans le vide, y'a pas de limite à l'inconnu.
On partage tout ce qu'on a pour obtenir tout ce qu'on veut.
De gré ou de force: c'est une pointe d'espoir, un pacte avec soi, quand y'a rien d'autre si ça foire.
C'est un pacte avec soi, c'est un pacte avec toi, un cercle où on se bat pour rester maître de ses choix.
C'est tout bête: celui qui de son gré dans le vide progresse, sans sombrer, de fait jamais ne s'arrête.
De gré ou de force, c'est un pacte avec soi, un cercle où on se bat pour rester maître de ses choix.
C'est tout bête: celui qui de son gré dans le vide progresse, sans sombrer, de fait jamais ne s'arrête.
De gré ou de force, c'est un pacte avec soi, un cercle où on se bat pour rester maître de ses choix.
Jamais content, j'm'attaque à tout, ça t'étonne?
Ils se taisent tous, tétanisés comme un piéton sur les clous, une caisse qui pile et un coup de klaxon; qu'à cela ne tienne, on s'en fout tant que sur scène ça fonctionne: génération "fuck the rules" sur fond de "nique mouk" et autant d'hargne qu'il y'a de grammes de coke chez élite look.
LK au micro éléctrique, on va pas troquer nos textes contre un sale truc ou tronquer notre style pour du sale fric.
Garde en tête une cible fixe quoi que tu risques, restes en accord avec ce que tu crois juste, bon et utile, grave ou futile.
De gré ou d'force ,c'est une ode aux accros de hardcore incorruptible, aux gars et aux filles convoyeurs d'énergie positive; ceux qui savent que c'est en ouvrant son cœur qu'on reste jeune, faut qu'on se donne et soit de taille, cette vie est bonne mais courte comme un base-jump, l'avenir aussi sûr qu'un toit de paille.
D'où on vient ? Auxerre , dans l'Yonne - Aïe !
Deux heures du mat', des rues désertes-c'est die ?
Non ,y'a deux boîtes de merdes mais ils veulent ni dread-locks, ni arabes-comme d'hab., dix gars, du spliff, un poste et une cave: ça cuve, fume et les phases crades fusent.
Mais je te rassure, tout le monde en prend pour son grade.
Restes conscient, ça aide, construire ici ça urge et même si ça use on abuse d'espoir.
De gré ou d'force, quand y'a rien d'autre si ça foire.
C'est un pacte avec soi, c'est un pacte avec toi, un cercle où on se bat pour rester maître de ses choix.
Quand y'a rien d'autre si ça foire.
De gré ou d'force quand t'as rien d'autre si ça foire.
De gré ou d'force , De gré ou d'force.
Quand y'a rien d'autre si ça foire.
On passe un pacte avec toi.
C'est un cercle où on se bat.
Un cercle où on se bat pour rester maître de ses choix.


9. DEFONCE LES PORTES

C'est du nitrostyle, univers corrosif,puissant comme une hydroskunk, un prototype d'OGM.
Motivés pour ce qu'on aime, c'est génétique.
Futuristiq, Trois Degrés Est : c'est de la trashTV sur Genelec.
Viens foutre un pied dans la fonderie des ferrus de bon son ferreux, fiers de ce qu'on fonde quand les issues se font rares, ambiance peace et tendue comme un putain de fou-rire.
Flow sulfureux sur riffs criards.
En France, la différence fait horreur, les curieux se pressent mais ne font rien, voire pire, ils t'enfoncent et à force, on devient comme le taureau d'une Feria, furieux mais soyons serieux, on a jamais vu de gars seul mener une guerilla.
Ici c'est les idées reçues qu' on censure - On s'insurge.
On franchit les barrières avec un son dur mais sincère.
Po-Po-Po, mon Rapmétal défonce les portes - Au fond c'est fuck les critiques.
On sait que le son est fort.


10. SCELLE NOTRE SORT

Comme scellé dans le ciment - Scellé notre sort - Insoumis, pour eux insolent.
Putain mais viens voir ce qui se passe par là, sors de ce monde d'apparat dont t'es l'appât, happé par ta peur apparemment, il te faut une bonne mise à plat.
Je rappe ardemment pour qu'on puisse pas dire qu'on savait pas.
Dans dix ans, tu te vois-toi- tout ti-gen., tisant en te disant, quitte à etre médisant, que c'est normal que la galère sévisse dès douze ans; je pense à tout ça, aux atouts qu'on tue quand on se blesse; faut qu'on fasse taire ceux qu'on gène et qu'on gère l'image qu'on génère pour qu'elle serve nos congénères au lieu de sceller notre sort.
Scellé notre sort (x4)
Comme scellé dans le ciment - Scellé notre sort
Insoumis, pour eux insolent.
Scellé notre sort, ils ont scellé notre sort et chaque jour font en sorte de stopper notre essor.
Sans ressort ni ressource, c'est sûr que l'étau se ressère et c'est le premier qui se sert qui a le dessert.
Dans ce désert, la mort danse, hante ces âmes qui errent perdues, amer goût d'amour déchu, déçu, requière des sous, tu sais dans ce trou si noir.
On vit comme à cloche-pied sur une patinoire.
Scellé notre sort - Comme scellé dans le ciment.
Scellé notre sort - Suit le tracé en silence.
Scellé notre sort - Système scolaire si lent.
Scellé notre sort - Insoumis, pour eux insolent.
Scellé notre sort - Et ils le paieront cher.


11. LA HAINE

Pauvre gosses à peine l'age du vrai rêve et déjà rouasse d'heures de T.I.G. à son actif, pas fier du visage terne de son père devant le juge il se jure pourtant à chaque fois que c'est la dernière mais il sait que derrière cette belle promesse se cache l'enfer de se faire piétiner par les autres, les eaux de la violence font croire qu'on peut gagner le respect avec la garde haute, l'idée le hante alors il tente de se le prouver, provoquer, pèter le premier venu pour se rassurer et le pire: c'est qu'il s'en est persuadé.
Ailleurs, autre cadre, un an de plus pour Laurent à squatter cette putain de place, matte les voitures qui passent, les packs s'entassent.
Entre deux rots, dépeint d'une voix rauque l'époque glauque qu'il vit, il se dit que le chômage et l'ennui evincent la Province aussi, mais il sait lui, comme dirait son soulot de père: tout ce qu' on perd, les autres le prennent.
La haine enfante la haine et enracine la violence dans l'antre de ceux qui l'entretiennent.
L'alcool aidant, Laurent rentre en trance, cette putain de France, il la veut maintenant pour lui seul.
Ce qu'il en fera il n'en sait rien, tout ce qu'il sait c'est que quitte à eguiser son couteau chaque jour, autant s'en servir et jouir, il rêve de couper des gorges, ses yeux regorgent de flammes, dans le reflet de sa lame: y'a pas d'âme.
Tout s'accelère, Laurent frappe, lacère, assène ses coups sans retenue: il a perdu la tête alors il tue.
Deux destins, deux vies de chien, deux contextes un seul lien: la haine des autres rapporte rarement l'estime des siens. (de soi)

La haine enfante la haine et enracine la violence.
La haine enfante la haine et enracine cette pute de violence.


12. KICK CA

J'entame un texte et le thème c'est: mon truc à moi; ce qui me calme, ce que j'aime et me tient en haleine à l'heure où la ville se tait et où les loups aboyent.
Le pôle qui fait que j'oublie le reste - voile flou: l'esprit butte quand l'avenir boite comme un gars sous antibiotiques qui boit.
Ces cons de puristes croient pas c'qu'ils voient - normal: les bases du passé poussées à l'excès rendent le futur inconçevable.
Hein qu'on s'en bat, qu'on s'éveille; c'est toujours trop vite qu'on s'en va, l'instinct il n'y a que ça qui vaille, mec, c'est en faisant ce qu'on juge bon qu'on s'évade.
Partage seule valeur valable, rage inésquivable, rencontre inéstimable:
Lk - Nubi - Qrono.
Mon truc, c'est Rapmétal, la scène on kiffe ça, sature, flow, basse, caisse, big baffle :
On kick ça.
La vibe, prend la au vol et fais-en ce que tu veux, tu sens d'où vient le vent, chaud ou vèxe, approche on vit ça: De gré ou d'force.
Qu'est-ce-que tu risques, en assoc.:
Trois Degrés Est - Futuristiq.


13. L'OEIL DU TIGRE

Un siècle de plus de conneries et au fond qu'est ce qui changera ?
On vit avec la rage et parfois la haine s'en nourrit.
Là, c'est nique sa race ce qu'on aura
Peut importe à qui ça plaira mais c'est pas demain qu'on se taira.
Ici si t'as rien t'as beau être terrien, t'es rien.
Rien de plus dans mes poches quand je n'ai pas mes mains, rien de moins que la faim qui fauche, les p'tites putes se touchent, s'branlochent, chez eux 2002 et ici pas même un soupçon de changement à l'horizon; 24 putains de printemps attends toujours la floraison et c'est tout autant de bonnes raisons de vivre à fleur de peau, les lésions de l'exécution acculent  a l'occlusion…faut que ça explose non ?!
Rien, ce rien qui rapproche, ce rien qui accroche, qui écorche parfois, ce rien qu'on me reproche quand on réprime mes choix;  crible mon champs d'action de mines; rame, trime et ramène en dix fois ce qu'eux ont en une; les tunes stimulent, le luxe pullule, le manque mutile, ici les calmants s'accumulent et marquent plus que des pustules sur un fond postpubert. Honte a celui qui avale la pilule quand la France le prend par derrière.
On fait de la violence un art de vivre
Cultive la rage de vaincre.
On fait de la violence un art de vivre
Cultive la rage de vaincre avec l'œil du tigre
Qu'est ce qui nous reste a part la rage ?
La rage de vaincre avec l'œil du tigre, c'est l'œil du tigre mec, l'œil du tigre.


14. PEEP SHOW

(No lyrics available)

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