Sticky Boys + Sweet Needles + DamnDice

le Samedi 30 Janvier 2016, Le réacteur (Issy les Moulineaux)

Ce 30 janvier 2016, le réacteur à Issy les Moulineaux nous proposait une alléchante programmation rock: En ouverture, deux groupes qui m'étaient encore inconnus (Damn Dice puis Sweet Needles) et en tête d'affiche les Sticky Boys que je suis depuis quelques mois et que j'avais hâte de découvrir en live tant l'energie ressentie à l'écoute de leurs deux albums semblait communicative. Premier constat le public est trés hétéroclite: des trés jeunes venus avec leur maman, quelques vieux hardos, des vestes à patchs et des tenues pour sortir en boite...



Damn Dice

C'est devant un public encore clairsemé que les londonniens de Damn Dice ouvrent les hostilités et placent la barre trés haut. C'est un trés bon hard rock classique mais moderne qui nous est proposé, les titres sont entrainants et le chanteur nous invite à reprendre les refrains en choeur, notamment sur What Now?, un titre au fort potentiel live. Sans grande surprise (Un des guitaristes portait un T-shirt Mötörhead) les anglais nous balancent un bon vieux Ace of Spades en hommage à lemmy, le bassiste s'en sort avec les honneurs mais on réalise que le jeu unique de lemmy n'est pas à la portée de tous.

Sweet Needles

Après une courte pause, les régionnaux de l'étape que sont les Sweet Needles entrent en scène. Ce soir ils jouent à domicile et celà s'entend, la moitié de la salle (bien remplie maintenant) est déjà fane, l'autre moitié le sera bientôt.Le look du chanteur et leurs compos me font penser que les Guns'N'Roses ont fortement influencés les isséens. Ce groupe semble trés jeune, particulièrement l'un des deux guitariste donnant l'impréssion d'avoir à peine 16 ans mais qui alligne parfaitement les solos même après qu'une de ses cordes eue rendue l'âme. Il est raffraichissant de constater qu'à l'heure de la musique asseptisée et de la soupe star-académicienne des p'tits jeunes entretiennent encore la flamme du rock.

Petit moment sympa au milieu du show quand un ancien membre du groupe vient reprendre sa quatre cordes pour le plus grand plaisir de ses supporters dans la salle.

The Sticky Boys

Après deux bonnes heures offertes par Damn Dice et Sweet Needles, les Sticky Boys déboulent enfin et attaquent pied au plancher, les titres s'enchainent à un rythme éffréné confirmant que ce groupe et taillé pour la scène: Les trois velus à la chemise bleue semblent s'amuser et nous communiquent leur énergie, c'est l'heure du headbanging (Bang that head!!!) et dans le public les pogos se multiplient auxquels participent certains Sweet needles.

Alex le chanteur nous apprends que suite à une plainte d'une directrice d'école de la ville des affiches du groupe ont été arrachées (pour ma part je ne pense pas que la photo d'un homme nu soit choquante mais pour un album appelé "make art" dessiner aussi mal est punissable, non vraiment les deux tableaux proposés ne ressemblent pas du tout au modèle, de qui on se moque là?)

En reprenant le célèbre "I fought the law" des Clash, les boys nous rappelent que leur deuxième album est plus punk que métal.

Tout celà passe trés vite et l'heure de rock promise au début du show arrive trop vite à son terme c'est à ce moment que la sono du réacteur nous envoie un trés approprié "Don't go" de yazoo...

 


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