Slipknot + Machine Head + Children of Bodom

le Samedi 22 Novembre 2008, Paris - Zénith



Children Of Bodom

C’est à Children Of Bodom de réchauffer le public (il faut dire que dehors il faisait super froid), groupe que j’apprécie beaucoup en studio tout comme en live. Apparemment, le groupe se révèle être en forme, Alexi communique bien avec le public, notons que le claviériste fait souvent des allers-retours entre la scène et les backstage pour revenir avec plein de gobelets…    Ils commençent avec un superbe "Living dead Beat" et poursuive avec " In your Face" toujours aussi rentre dedans. Le jeu de lumière est de très bon goût y compris les lumières qui éclairent le public, qui donne une impression de mouvement hallucinant (peut-être que ce n’était pas qu’une impression).Ils enchainent donc avec des "classiques", pour dire cela ansi, avec "Silent Night, Bodom Night" , "Blooddrunk" ( tout a fait covaincante en live) " Hate Crew Deathtroll" et " Downfall". Ayant été tout devant, (et ayant eut la baguette , rien que ça !), j'ai trouvé se set qui n'a durer qu’une petite demi-heure, tout a fait convaicant. Mais il permet de démontrer le talent de ce groupe en live ! A revoir lors d’une date en tête d’affiche…

Machine Head (USA)

Le combo d’Oakland débarquent a peine sur les planches que le public est déja en transe.  Après l’intro, on rentre dans le vif du sujet avec le monumental "Clenching The Fists Of Dissent", le groupe semble heureux d’être ici, Robb à le sourire jusque derrière les oreilles… Même Phil semble être en forme (malgré ses soucis de santé de la veille). L’enchaînement "Clenching The Fists Of Dissent" et "Imperium" reste toujours aussi impressionnant, d’ailleurs les vigiles auront du travail puisque les malaises se font déjà sentir dans les premiers rangs de la fosse ( le mien d'ailleurs !). Ensuite le groupe nous joue "Beautiful Mourning" un morceau qui passe très bien l’épreuve de la scène… Les morceaux sont entre coupés par des interventions de Robb, qui sollicitera le public à plusieurs reprises ou lancera ses verres de Vodka Coca dans la fosse, d’ailleurs toute mes félicitations à la personne qui a réussi à rattraper le verre en plein milieu de la fosse, visiblement celui-ci a du hésiter à le boire puisque Robb lui dira « Drink ! This is for you ! It’s a free drink ! ». Surprenant aussi le fait que Robb change de place sur scène allant tour à tour chanter à la place d’Adam ou de Phil (enfin c’est anecdotique je sais mais c’est la première fois que je le vois faire ça).Mais chose plus fréquente chez Robb, il demande sans arrêts les fameux " Circle Pits". Le groupe jouera également "Aesthetics Of Hate", "Old", "Halo" et "Davidian" avant de laisser la place à Slipknot.

Slipknot (USA-1)

Slipknot, en tant que tête d'affiche, se doit donc d'assurer son rôle. Mais on reproche souvent au Knot un son moyen voir mauvais et une interprétation pas toujours carrée en concert. De plus l'endurance de Corey est souvent montré du doigt . Slipknot a donc un challenge de taille ce soir.
A 21h le rideau s'ouvre pour la troisième fois de la soirée. Les Neufs rentrent avec Iowa en fond musicale. De suite on passe a un autre de niveau de mise en scène. Joey est éclairé derrière ses fûts noirs. Il porte les gants de branchage et semble invoquer quelque chose. Mélangé avec Iowa il y a des samples de différents morceaux de la discographie du groupe (le début de Circle par exemple). Une sorte de tension s'installe.
Mick envoie alors l'intro de Surfacing. Si Machine Head avait un bon son, celui-la est fantastique. Chaque instrument rentre à son tour et de ce fait on se rend compte que l'on entend parfaitement chaque membre. Corey balance le premier "Fuck this world". C'est parti.
Enchainé directement après Surfacing voici The Blister Exist. Toujours aussi efficace le titre montre bien que le groupe à fait de grand progrès en 10 ans. Les caisses claires de Shawn et Chris sont aussi bien réglées que le reste. Tout semble pour le mieux.
Les Knot continue avec Get This qui pète la forme puis Before I Forget déboule. Ensuite viennent Liberate et la monstrueuse Disaterpiece. Ca fait mal. Corey déchire ses cordes vocales et le reste du groupe assure aussi.
Arrive (enfin) la première chanson de All Hope Is Gone, en l'occurence Dead Memories.Et bien moi qui m'attendais à un ramollissement léger durant celle-ci. Pas vraiment. Malgré son tempo assez lent et ses riffs plus calme la chanson fait son effet en live. Puis place à Psychosocial le single de l'album, voir une des meilleur chanson du groupe. Là encore Slipknot fait parler sa maturité. C'est carré, propre, beau. Le refrain est génial, c'est une grande réussite. Mais c'est deux chansons seront les seules de All Hope Is Gone. Plutôt étrange pour une promo d'album.
A la fin de Psychosocial le groupe reste silencieux. La foule scande "555 666". Corey répond "Is that you want?All right Sid". Et là le DJ blessé (il se balade en béquille) balance le décompte et paf The Heretic Anthem. Mais malheureusement Joey montre quelques signes de fatigue (peut-être à cause de sa blessure récente). La qualité du show n'en n'est pas entamé pour autant mais ce n'est plus parfait.
S'en suit peut-être le plus grand moment du concert :Prosthetics . L'ambiance devient lourde et poisseuse. Les lumières se verdissent, la salle s'assombrit et chaque centimètres de mon corps se tend. La chanson est diablement réussi.
Spit It Out et son " Jump da Fuck Up" indémodable ravit les fans. Duality fait son boulot et l'ancienne Only One tellement désarticulée confirme que Slipknot a réussi son concert.
Concert qui fini sur un rappel d'anthologie. Après avoir entendu 515 la fosse assiste à un People=Shit survolté. Et enfin (Sic) achève les hostilités dans un déluge de lumière ahurissant.

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