le Dimanche 20 Juin 2010, Paris

Slash

Ce simple report pourrait s’intituler, une leçon de Rock’n Roll en trois actes. Vu la rapidité avec la quelle les billets sont partis on pouvait s’attendre a une boucherie dans nom et ce fût bel et bien le cas. Il faut dire que ce n’est n’importe qui, qui s’invite au Bataclan. Saul Hudson plus connu sous le nom Slash envie la scène parisienne avec ses amis de routes.  On passera rapidement sur Funeral Party qui ne laissera pas un souvenir impérissable.

Le ton commence a monté avec un déferlante de tube dans la sono du Bataclan. Des 3 dates de Slash en France celle-ci en indoor est la plus attendu. 800/900 personnes a fond ca fait du bruit. D’autant que ce soir il s’agit ni plus, ni moins que d’un best of en règle du maitre au chapeau. Guns N’ Roses, Velvet Revolver, Slash’s Snakepit, album solo et idole tout y passe. Les nouvelles compos telle que Back from Cali, Watch This, Starlight ou encore Nothing to Say sont de pures bombes en live. Il faut dire que pour la tournée Slash est épaulé par Miles Kennedy dont la prestation m’a laissé sur le cul. On comprend mieux pourquoi il avait été choisi par Page pour remplacé Robert Plant dans l’hypothétique tournée de Led Zep. Bref…
Je vais souvent le dire mais je trouve que ce Miles est un sacré chanteur. Il a réussi a donné un élan de fraicheur au tube de Velvet Revolver (Dirty Little Thing, wahoo !!!!). Mieux que l’orignal sans conteste. J’avoue que pour l’occaz je n’avais pas trop révisé et d’entendre des titres issus du Snakepit m’a bien fait chanté. « Mean Bone et Beggar’s & Hangers-On » arrive assez tot dans le set et j’ai été bien claqué.
Forcement quand on parle de Slash, on ne peut pas éviter des parler du groupe qui l’a rendu si célèbre. Au final c’est un vrai enchainement de tubes qui s’abattra sur nous pauvres mortels. La première très, très mais très, très grosse cartouche sera « Civil War ». Rien que de l’écrire j’ai des frissons. Car le plus appréciable (et c’est la ou je répète) c’est que Mister Kennedy  ne se lance pas dans un mime (forcement perdu à l’ avance) d’Axl Rose. Il imprime sa pate de c’est bon. Les 7 minutes sont d’un intensité rare.
Mais parlons de Slash quand même. Le maître de la 6 cordes nous a régalé. Armé de sa simple (et légendaire) whawha il galvanise le Bataclan. Comme quoi le touch » fait toute la différence. Que se soit avec son petit coup de Hendrix, son solo sur le thème du Parain, Slash fait le show avec une classe qui ferait presque passé le Dieu pour un humain. Il reste tout aussi performant en action idéalement soutenu un section rythmique bétonné. Le set s’achève sur une autre bombe atomique des Guns « Sweet Child O’Mine »
 
C’est déjà l’heure du rappel mais ce qui va se passé est digne de la 4eme dimension.  Si l’ouverture du rappel se fait sur titre du nouvel album la suite est dantesque. En effet Slash s’attaque a un autre monstre à la Les Paul, Jimmy Page. Ni plus, ni moins le groupe se lance dans une reprise de « Communication Breakdown » de Led Zepplin ». Voilà ca la fait
 
Le groupe s’en va mais c’est sans compter sur un 2nd rappel. Slash prend la parole (comme régulièrement) pour nous annoncer qu’un ami est de passage. C’est alors qu’Alice Cooper débarque pour nous asséner un « Scool’s Out » des familles. Je veux avoir les mêmes amis. Le bataclan s’est embrassé et vous conseille vivement d’allé voir les vidéos sur Youtube. Slash prendra une dernière fois la parole afin de savoir ce que nous voulions entendre. D’une seule et même voix c’est « Paradise City » qui rafle la mise. Toutes les dernières forces y sont jetés, magique.
Voila 2h, 19 bombes, un prestation anthologique, MERCI SLASH ET SON GROUPE !!!!!!!!!
 
Setlist:
GHOST
MEAN BONE
NIGHTRAIN
SUCKER TRAIN BLUES
BACK FROM CALI
BEGGARS & HANGERS-ON
CIVIL WAR
ROCKET QUEEN
FALL TO PIECES
DIRTY LITTLE THING
STARLIGHT
NOTHING TO SAY
WATCH THIS
GUITAR SOLO / GODFATHER THEME
SWEET CHILD O’ MINE

Encore 1
BY THE SWORD
COMMUNICATION BREAKDOWN

Encore 2
SCHOOL’S OUT
PARADISE CITY