Ragnard Rock Festival Jour 3

le Dimanche 19 Juillet 2015, Ragnard Rock Festival

    C'est aux aurores que l'on se réveille cette fois-ci – une fois n'est pas coutume – pour le troisième et dernier jour du Ragnard Rock fest. Certains des groupes qui nous intéressent le plus sont programmés assez tôt, donc pas question d'en louper une miette ! D'autant plus que cette fois-ci (enfin !), le running order est plus ou moins respecté, et que les modifications sont affichées par des papiers scotchés un peu partout sur le site. Pas très ''pro'', certes, mais au moins nous avons les informations. Résultat, nous sommes parmi les premiers à débarquer sur le site, peu de temps avant que ne commence le premier groupe de la journée : les thrashers de Triops, originaires de la région.

Triops

J'ai honnêtement beaucoup de mal avec cette sorte de Thrash croisé entre le groove de Pantera et le Hardcore de Neurosis, avec quelques touches de Death classique. Il paraît qu'il y a aussi des influences Black metal dans leur musique, mais je ne suis pas parvenu à les déceler … Le chant est en français, chose admirable bien sûr, et courageuse, mais ce n'est malheureusement pas cela qui va sauver le groupe dans mon estime. Les riffs me paraissent pauvres, de même pour les mélodies, et je ne retrouve pas d'énergie destructrice dans la section rythmique. Les vocaux sont peut-être un peu plus convaincants, en la personne de Jeep, reconnaissable à sa barbichette caractéristique. Nous finissons d'observer de loin leur set et leurs grimaces qui font faussement peur. De toute manière, peu se seront attardés pour eux : on comptait au maximum quinze personnes devant la barrière.





 





Triops, sur le Thor stage, de (trop ?) bon matin, aux alentours de midi ...


Cerevisia

Voici enfin Cerevisia, que j'avais honteusement loupé lors de leur passage à Paris pour le Cernunnos Pagan Fest, d'autant plus qu'au vu de leur prestation aujourd'hui, je ferais tout pour ne plus jamais les rater. Ce n'est pas cependant ce que je pense en m'installant devant les barrières, en attendant que leur show débute. On entend les balances, et ce qu'on entend ne nous réjouit pas : le son est affreux. Nos craintes ne font qu'empirer lorsque leur set débute ; on entend très mal, les basses sont bien trop fortes, et le micro semble ne même pas fonctionner. Heureusement, le souci de micro est rapidement réparé, et au bout du second morceau le son devient comme par miracle très bon, clair et net. L'anecdote est étrange, car malgré des balances souvent très longues, le son des deux scènes du festival fut de manière générale de bonne qualité. Quant au concert de nos Marseillais, il fut très bon, grâce à des compositions pas dégueulasses et une très bonne présence scènique. Il y a de quoi headbanguer bien sûr (pour ceux qui aiment ça …), lever le poing (ou la corne à boire), mais aussi danser. C'est sur Sword's Dance que ma chérie et moi avons pu nous essayer à une sorte de danse païenne (ou ce qui y ressemble), au milieu de métalleux étonnés. Sur scène aussi tout le monde est dynamique, que ce soit le chanteur Stéphane qui mime le chef des troupes, que Marty (guitare) ou Maxime (basse), qui jouent les guerriers gaulois avec leur maquillage tribal. On croirait presque voir Ensiferum, tant la gestuelle ainsi que la musique des Marseillais se rapproche de celle des Finlandais. Le set se conclue sur l'excellent et finntrollien Summon the Nightbringer, avec ses accordéons caractéristiques. Sur ce, plutôt que de venir saluer le public comme on le fait habituellement, le bassiste Maxime eut la lumineuse idée de fracasser violemment son instrument par terre. Comme quoi, on peut être pagan et punk en même temps. Les petits morceaux ont gracieusement été distribués dans la foule (''Wééé moi j'ai le médiator d'Arkona !'' - ''Ringard ! Moi j'ai un morceau de basse de Cerevisia !'').









1. Brace Yourself

2. The Walker

3. Ancient Gods

4. Diviciacos

5. Sword’s Dance

6. Flight of the Crows

7. Heroic Charge

8. Summon the Nightbringer


Messaline

    Encore un groupe du cru. Encore un groupe qui ne joue ni du Folk, ni du Pagan. Allons bon … Sauf que cette fois-ci, coup de bol, il s'agit de Messaline, qui officie dans un Heavy Metal plutôt à l'ancienne, chanté en français : en plein dans ce que j'aime. Pour ne rien en rater je me place sans trop de soucis au premier rang (comme pour tous les groupes non-Folk/Pagan du fest, l'affluence est bien plus faible). Bref, la musique démarre, lorsque trois encapuchonnés débarquent sur scène, accompagnés du batteur : en voilà qui ne lésinent pas sur les costumes pour se mettre dans l'ambiance, ça fait plaisir à voir ! Ce sont donc des costumes de type templier, comme sur la pochette d'Illusions Barbares, leur quatrième album, sorti en avril dernier. Nous avons droit aujourd'hui en majorité à de compositions issues de cet album, ainsi que de l'avant-dernier (Eviscérer les Dieux – charmant programme …), à savoir des titres tels que La Pire Pirate, Si Belle Ciguë, ou Barbie Tue Rick. Il ne vous aura pas échappé que les paroles et les titres sont pour le moins originaux. As du calembour et toujours à la recherche d'un bon mot, le vocaliste et parolier Éric n'hésite pas à discuter avec son public entre les morceaux, même si, je l'avoue, je préfère l'entendre chanter que parler … La musique quant à elle, fait référence au Heavy français classique, assez proche de Blasphème (aussi dans les paroles et les jeux de mot), avec quelques touches d'ADX (les deux chanteurs ont la même moustache, si ce n'est pas une preuve !). Dommage cependant que le rythme ne soit pas aussi fougueux que pour les groupes pré-cités, car c'est un peu ce qui manque à Messaline. Le set se conclue sur le très gentleman ''Souffler dans le Cul de Lucifer'', malgré les demandes du public pour Mehlinn-Hâ, issue du dernier album. Un agréable moment entre deux groupes de véritable Folk/Pagan metal.






Aktarum

    Alors que la journée commence à être bien avancée, nous nous rendons devant la Odin stage pour notre quatrième concert du jour, à savoir les Belges d'Aktarum. Il semblerait que ces Belges aient acquis une certaine renommée outre-Quiévrain, mais je n'en avais encore jamais entendu parler jusque-là. Aktarum est donc un combo situé dans une mouvance Black/Folk, à la croisée d'Ensiferum, Finntroll et Trollfest, et surtout les deux derniers en ce qui concerne l'univers et les paroles. En effet, Aktarum cuisine les trolls à toutes les sauces : ketchup, mayo, barbecue … Euh ! Voyez plutôt les titres des morceaux qui nous sont servis ''Game of Trolls'', ''Rock'n'Troll'' ; ainsi que les surnoms des musiciens : Trollour au clavier/chant, TrollAklass à la guitare, Trolladal à la basse … Alors, sont-ce de simples plaisanteries pour faire parler d'eux, ou ont-ils de véritables arguments musicaux ? Force est de reconnaître que question musique aussi, il y a du lourd. Les mélodies sont soignées et accrocheuses, sans qu'on ait l'impression de les avoir entendues ailleurs, le chant (partagé aussi avec le bassiste et le guitariste) est bon lui aussi, et sur scène le combo parvient à rendre sa musique très vivante. Le public du Ragnard ne s'y trompe pas, et la fosse prend rapidement la forme de jeux du cirque ; les danses folklo font place à une partie endiablée de volley-peluches, avant de régler les comptes par un wall of death tout ce qu'il y a de plus mignon ! Ambiance mouvementée mais bon enfant, en étant au premier rang il y avait presque autant de spectacle derrière que devant.





1. Opening Game

2. Game of Trolls

3. Rock’n’Troll

4. Light up the Torches

5. Gang of Trolls

6. Troll in the Forest

7. Trollforever

8. Imperial Troll

9. Enchanted Forest

10. Trolls Will Be Back

11. Trollfest


The Moon And The Nightspirit

    Après cette première partie de journée bien chargée, une pause s'impose, et la rivière est le lieu idéal pour se requinquer. Pendant ce temps, ce sont des groupes locaux qui passent. Je suis resté cinq minutes devant Fortunato, mais leur metal soit-disant néo-classique ne m'a pas le moins du monde convaincu, quant au thrash d'Agressor, ce que j'ai entendu de loin me confirme dans l'idée que ce n'est pas du tout mon genre … Reste Din Brad que nous apercevons en revenant sur le site pour voir The Moon and the Nightspirit. Les Roumains n'ont décidément pas eu de chance, car après avoir été décalés deux fois (ils passaient initialement vendredi soir), ils se retrouvent à jouer en pleine journée le dimanche, avec une setlist écourtée. Difficile alors de se mettre dans l'ambiance d'un néo-folk assez mystique et calme en pleine après-midi à 35° … Pourtant c'est le défi que va aussi devoir relever le combo hongrois, certes un peu plus tard, mais pas non plus dans les meilleures conditions. Il fait toujours chaud, et un léger vent souffle de la gauche … là où sont situées les toilettes sèches ; nous voilà imprégnés d'une charmante odeur, ce qui n'aurait pas été le cas si les toilettes n'avaient été sèches, et surtout placées plus judicieusement. Ce coup de gueule passé, intéressons-nous au concert offert par The Moon and the Nightspirit.







    Le festival proposait plusieurs groupes de folk traditionnels, et si je n'en ai vu qu'un seul, je suis bien content que ce fut nos chers Hongrois. J'avais déjà pu apprécier leur musique en février dernier au Cernunnos Pagan Fest, assis devant la scène, et c'est avec plaisir que je retrouve ces visages familiers, mais en étant cette fois debout. Il y a foule, pour communier avec eux. Oui, communier, vraiment. Le processus se déroule en grande partie grâce aux mélodies douces et chaleureuses, exécutées avec une précision naturelle, qui force le respect et l'admiration. La prestation ressemble énormément à celle du Cernunnos, mais il n'y a vraiment pas de quoi se plaindre. Agnes et Mihaly forment toujours une base solide et un duo complice, qui joue avec un naturel confondant. Si le bassiste est un peu en retrait, ce n'est pas le cas du percussionniste Gabor, qui attire mon attention par son jeu très énergique et son sourire sincère. Il a droit en milieu de set à un magnifique passage solo, toujours en souriant de toutes ses dents, et le public le lui rend bien par une grande ovation. Le set se termine tranquillement, devant une foule qui ne désemplit pas et qui affiche tout son soutien au groupe hongrois.






Himinbjorg

    Après tant de douceur et de mélancolie, place au Black Pagan épique des Français d'Himinbjorg. Très honnêtement, je n'avais pas accroché à leur musique à l'écoute de leur dernier album en date, Wyrd, quelques mois auparavant. J'y retenais quelques sympathiques passages, mais rien de plus, et beaucoup de longueurs. Cependant, c'est le seul album que j'ai écouté du groupe, et il y avait la possibilité que je ne sois pas tombé sur le bon. Ce concert était donc l'occasion pour eux d'une seconde chance dans mon estime. Cette seconde chance s'est rapidement évanouie, pour laisser place à la déception et à la lassitude. La prestation des chambériens fut encore plus molle que la tartiflette qui était servie non loin de là. J'ai en revanche tenu à rester jusqu'au bout, en gardant une once d'espoir, mais cela n'a absolument servi à rien. C'est mou. Tout est mou. Tout le monde est mou. Globalement le public (pas très nombreux pour un groupe assez haut sur l'affiche) reste très calme, secouant parfois mollement le poing. Même les musiciens sur scène semblent comme hypnotisés, le regard au lointain, sans mettre d'énergie dans ce qu'ils font. Ils ne nous voient pas, nous, le public. On dirait qu'ils nous ont oubliés. Pas un sourire, pas un geste. Zahaah, le leader du projet, ne nous adresse pas un mot, si ce n'est une dédicace en fin de set au président d'Adipocere et pour annoncer l'habituelle reprise d'Impaled Nazarene (la setlist semble relativement immuable au fil des concerts). Seul peut-être Baptiste Labenne, membre live multi-instrumentiste, semble être heureux d'être là, mais il ne reste pas en permanence sur la scène. Le seul passage que j'attendais un minimum – le joli solo à la fin de The World of men Without Virtue – est zappé. Quand on coupe des morceaux en live, surtout pour les (rares) bonnes parties, sans adresser un mot ou une explication, je me demande bien où est le respect pour le public. Non vraiment, Himinbjorg semble s'être perdu ce jour-là. Ils ont oublié qu'ils avaient un public devant eux, ils ont oublié qu'ils sont regardés, qu'ils font partie d'un spectacle. Ils ont oublié leurs fans (j'imagine qu'il doit bien en avoir quelques uns …). Vous l'avez deviné, ce fut la grande déception du festival, et probablement le moins bon concert auquel j'ai assisté.



1. Call to the Being

2. The Sword of Dignity

3. The World of Men Without Virtue

4. The Inverted Dimension

5. The Circle of Warriors

6. Initiation

7. Destin de Sang

8. Rising

9. The Horny and the Horned (Impaled Nazarene cover)


Nokturnal Mortum

    Je parlais précédemment de tartiflette, et c'est en connaissance de cause ! Le dernier soir du fest fut l'occasion de tester les stands de restauration, en l'occurrence celui tenu par des Savoyards, promettant une tartiflette géante. Si le prix des autres stands est prohibitif (même pour le parisien que je suis), c'est ici qu'on semble avoir le meilleur compromis qualité/gras/prix. Mais je ne suis pas là pour faire de la dissertation culinaire, et c'est le ventre bien plein que l'on retourne devant l'Odin stage, en attendant l'une des vedettes du fest, Nokturnal Mortum ! Il me sera difficile de passer sous silence les incidents qui se déroulèrent en attendant les Ukrainiens, d'autant plus que tout cela s'est passé devant mes yeux. Pour résumer, un gars patientait tranquillement, arborant autour de la taille un drapeau israélien. On est d'accord pour dire que ce n'est pas l'idée du siècle, mais cela a suffit à quelques illuminés pour passer le pauvre type à tabac, après l'avoir aspergé de bière sans qu'il ne réagisse. Heureusement que la sécurité rapplique vite et maîtrise ce qui ressemble à de grotesques skinheads. Je veux bien croire que les opinions politiques de Varggoth (leader de Nokturnal) ne servent qu'à faire parler d'eux, ou soient une erreur de jeunesse, mais la réalité est que cela attire des gens politiquement peu recommandables, qui cherchent la bagarre après avoir bu à peine un panaché. J'ai bien peur que malheureusement cela retienne encore les organisateurs de concert d'inviter les sulfureux Ukrainiens sur le sol français.





 



    Varggoth et ses comparses arrivent enfin après de trèèèès longues balances, vêtus pour l'occasion de costumes folkloriques faisant penser à des peaux, tandis que le micro est posé sur un squelette animal. Des lumières discrètes ainsi qu'un peu de fumée finissent de planter un décor propice au Black Pagan de luxe de Nokturnal Mortum. Premier constat : le son est bon, excellent même, et l'équilibre est parfait entre les samples et les instruments. Les premiers morceaux sont joués assez solennellement, le temps que tout le monde comprenne ce qui est en train de nous arriver, et peu à peu la foule porte les Ukrainiens aux nues. On voit un sourire ému se dessiner sur le visage de Varggoth, tandis que Rutnar et Jorgis esquissent quelques sourires derrière leur sérieux de façade. Chaque composition jouée reçoit ce soir-là un tonnerre d'applaudissement, que ce soit les vieux morceaux un peu kitchs à la Kolyada (datant de 1997 tout de même !), ou les plus récents, comme le splendide Ukraine, et son refrain qui est resté dans toutes les têtes. La part belle est faite à The Voice of Steel, le dernier en date, excellent au passage, mais qui commence à dater un peu. Les promesses d'un autre album dans le même style sont là, avec deux nouveaux morceaux, mais dont les noms m'échappent. Malheureusement, tout se termine au bout d'une heure à peine de show. Difficile de croire que le premier passage en France du groupe aura été aussi court, mais c'est bien le cas, malgré les applaudissements insistants du public …



 



    Il est déjà tard, avec le retard accumulé, et c'est le moment que nous choisissons pour regagner la tente, plutôt que d'attendre le concert d'Enslaved, groupe qui ne m'a jamais touché outre-mesure sur disque. En arrivant au camping, on constate que nombreux sont ceux qui ont préféré partir dans la soirée, sûrement à cause d'un travail le lendemain. On se lève le lendemain une fois de plus aux aurores, histoire de partir sereinement sur la route en évitant les bouchons.



 



    Que doit-on alors retenir de cette première édition du Ragnard Rock Festival ? Pour moi, et l'avis semble être partagé par d'autres, les organisateurs ont vu trop gros pour une première édition. Pourquoi commencer directement avec un fest de trois jours, deux scènes, avec camping et restauration ? Pour faire comme les grands ? Le Hellfest ne s'est pas construit en un jour … Principalement, là où ça ne passe pas, c'est pour l'accueil du public, et sa gestion. C'est facile de choisir un champ pour créer un camping, mais il faut penser à toutes les installations qui vont avec (les questions d'hygiène semblent évidentes … il faut croire que ce n'est pas le cas). La communication avec les festivaliers (et les bénévoles) est primordiale ; si nous avons pu voir la plupart des concerts qui nous intéressaient, nous n'avons pu assister à aucun spectacle viking, tout simplement car il n'était indiqué nulle part quand ils avaient lieu ! Et encore, l'univers viking me paraissait difficilement viking. Du soit-disant village viking, je n'ai vu que des stands qui vendaient des bijoux mythologiques (pourquoi pas après tout …) ou de l'hydromel, mais rien d'un village. L'autre souci du festival se voulant viking, c'est une affiche qui proposait de nombreux autres groupes n'ayant rien à voir avec cet univers. L'orga souhaitait se faire plaisir en invitant des groupes qu'ils apprécient dans d'autres styles, tout en variant un peu les styles pour plaire à tout le monde. Sauf que ceux qui sont venus étaient très majoritairement attirés par les groupes folk/pagan, et les autres groupes n'ont eu à chaque fois que des publics réduits, même plus tard dans la soirée. Et puis on trouvait aussi un certain nombre de groupes locaux inconnus, ni folk ni pagan, ce qui ressemblait plus à du remplissage d'affiche qu'autre chose … À côté de ça les soucis de générateurs passaient presque inaperçus : ce sont des choses qui peuvent arriver, la faute à pas de chance.

    Parmi les bons côtés, on retiendra un site quand même assez agréable, avec un beau paysage et une jolie rivière, des festivaliers sympathiques (à part certains au crâne rasé), et surtout la présence incroyable de groupes rares voire uniques en France, et de très belles découvertes. Il faut quand même une sacrée paire de ******** pour inviter Nokturnal Mortum, et je suis content d'avoir vu ça de mes yeux (Nokturnal hein, pas la paire de …). Bonne idée aussi de faire la part belle aux pionniers du Black Pagan français, même s'il manquait Aes Dana pour compléter. On compte aussi de très bonnes surprises en provenance de Marseille (Cerevisia), Pologne (Helroth) ou Espagne (Celtibeerian).



    Une édition 2016 est déjà sur les rails, avec deux gros noms non-annoncés, de groupes volontaires qui n'étaient pas disponibles cette année. Pour ma présence, ça c'est moins sûr … Il faudra une affiche au moins du même acabit, et une organisation qui émet des promesses crédibles de s'améliorer.



    Salutations viriles aux camarades vikings rencontrés là-bas, et plein de bisous à ma chère et tendre.



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