Primus

le Mardi 27 Mars 2012, Le Zénith de Paris



Primus

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Do you fade away softly... Or go out in a ball of flames?

Soit les heures sombres de l'obscurantisme actuel de rigueur en ces temps de campagne maussade et de propagande nauséabonde ont rendu le public Français (qui avait déjà déserté les bancs conviviaux de Fates Warning pour les frasques pyrotechniques de Rammstein plus tôt dans le mois) foncièrement moins réceptif que ses voisins Belges -chez qui Les Claypool et sa bande joueront donc à guichets
fermés- au Rock expérimental et fortement teinté du Funk déjanté du power trio, soit avait lieu ailleurs à Paris le même soir le concert d'un groupe prestigieux dont je n'ai pas eu vent...

Explication de texte :

Mefiant aux horaires émis par la salle et figurant sur le billet, je pénètre tranquillement dans l'antre du perpétuellement animé Parc de la Villette, loin d'être particulièrement en avance ; et voilà que, le soleil, encore vif en ces chaudes heures crépusculaires printanières et poignant aux cimes ocres de l'horizon, aidant, j'en profite pour tailler la bavette avec un Romain vaquant toujours dans la bonne humeur à sa distribution de tracts le long de l'allée du Zénith, peuplée sur le moment d'une belle brochette d'acolytes de Garmonbozia et de quelques Chromaticiens.

L'heure fatidique approchant, il a pourtant déjà bien dû se passer une bonne demi-heure avant que je n'abandonne les courageux prospecteurs à leur tâche ingrate (à moins que vous n'ayez finalement pu voir la couleur des invitations ?) pour espérer ne pas me retrouver au fin fond de la fosse.

À défaut de la toquante, qui devait alors afficher 8h moins 5, c'est ma propre caboche que je secoue pour me rassurer ne pas halluciner, puisque c'est absolument sans aucun mal que je m'arroge une place de choix derrière la barrière, au beau
milieu d'un Zénith en configuration réduite encore extrêmement peu garni.

Loin de moi les abruptes pensées d'accablement ou d'atermoiements précipités, j'ai cependant bien du mal à comprendre comment d'une Cigale complète un an plus tôt, qui plus est succédant à 15 longues années d'absence en nos contrées, les fidèles du groupe n'aient pas de nouveau répondu présents en nombre -tout au moins équivalent-, étonnant...

Toutes équivoques les indications faciales du billet fussent-elles, l'affiche officielle estampillée "An Evening With Primus" est là pour nous confirmer l'absence d'éventuels amuses-gueules en guise de première partie, et présageant, pour les plus optimistes, une durée de jeu à rallonge, ce à quoi seule la patience et le sang froid
apporteront une réponse.

Sans attendre outre-mesure, on patientera ainsi tranquillement tout en remarquant la vaste étendue des racks de pédales disposés en éventails aux pieds des perches disposées de part et d'autre de la scène.

Lesquelles perches accueilleront respectivement, à ma gauche : Larry Lalonde, mèches tombantes sur le visage et retours audio intra-auriculaires vissés sur les écoutilles, et qui, une fois n'est pas coutume, en tant que préposé à la guitare, apporte à l'édifice une essentielle contribution quasi-exclusivement rythmique, en dehors des nombreux moments de bravoure de ses soli dantesques, épaulé par son panel d'occasionnels bottlenecks et son éternelle ribambelle de Fender hautes en couleurs et en chromatiques (de la première -au bout du 7ème titre seulement- brève occasion dont profitera la tête pensante et chantante pour adresser à l'assistance la parole, encore chargée des effets de réverbération de son micro, alors mise à contribution afin de placer sous le feu des projecteurs le six-cordiste, je n'aurai quasiment saisi que les épars "Ler", "Telecaster" et "Thinline", et à entendre
mon voisinage, je suis loin d'être le seul à avoir des difficultés à entraver tout le cheminement de pensée de ses interventions que l'on comptera sur les doigts de la main...) ; et, à ma droite, celui qu'évidemment on ne présente plus : Les Claypool, vêtu de ses fidèles chapeau melon, veste et futal en toile impeccablement repassé -seul le nœud-pap' manquant à l'appel ce soir-, cet accoutrement qui lui sied à
merveille lui conférant une sempiternelle dégaine victorienne si classieuse et accommodante, ne manquera pas de rappeler à nos bons souvenirs ses talentueuses aptitudes dans le rôle de bassiste soliste.

Car, et c'est bien là une des spécificités prépondérantes de leur musique peu accessible et chaloupée, cet instrument fondamental aux harmoniques distinguées retrouve ici ses lettres de noblesse, posant à la fois les fondations rythmiques du fil rouge structurel des compositions, tout en mettant copieusement en avant les mélopées cristallines des arpèges sophistiqués ou des accélérations mélodiques polycordes longeant la totalité de ses manches d'érable, des graves les plus lancinants aux aigus tout en rondeur de la corde haute, auxquelles se mêle l'intelligent usage équilibré du tapping simple ou double, de hammer-ons et pull-offs abondants, ou encore d'accord modulés par vibrato, le tout portant les progressions à leur point d'orgue.

De la Bayou 4 à résonateur (à la manière Dobro des frères d'armes de l'âge d'or de Dire Straits) à son habituelle Carl Thompson 4-cordes dotée de sa tige whammy bar et autres potards foisonnants, ou sa contrepartie à 6-cordes introduite à l'occasion de l'E.P. de reprises "Miscellaneous Debris" paru en 1992, en passant même par une espèce évoluée de sa fameuse "whamola", qui confine davantage ici à la contrebasse électrique à 5 cordes heurtée à l'archet, qu'au vulgaire instrument de fortune muni d'une simple corde de Mi 0 frappée à l'aide d'une baguette, le gros de son arsenal est là pour instaurer le cadre grand-guignolesque et iconoclaste propre à la musique décalée de l'orchestre originaire de San Francisco.

Sur chaque flanc de la scène, confortablement engourdis et sagement installés entre le fond de l'estrade et les échafaudages soutenant partie du matériel d'amplification et menant aux coulisses, les baudruches d'astronautes gonflables grand format, qui les suivent désormais sur les routes depuis quelques années déjà, nous toisent derrière leurs visières opaques et monochromes.

Plus pour longtemps, puisque tandis que les rampes s'éteignent, les projecteurs en
vis-à-vis de nos deux aventuriers de l'hyperespace intersidéral éclairent soudainement leurs casques, jusqu'alors sans vie, de la figure apparemment interrogatrice d'un vieil homme prenant manifestement un malin plaisir à nous dévisager d'un air critique, et qui pourrait tout aussi bien être celle, d'un autre âge, d'un Buzz Aldrin foulant le sol lunaire tandis que Pink Floyd interprétaient simultanément "Moonhead" à l'antenne de la B.B.C. terrienne en cette soirée atmosphérique du 21 Juillet 1969.

De Pink Floyd il sera effectivement question, mais pas explicitement fort heureusement, d'autant plus qu'au vu de la richesse de son répertoire, le groupe pourrait aisément se passer de se livrer ponctuellement à l'exercice trop souvent controversé de l'hommage, bien qu'il s'en soit évidemment déjà donné à cœur joie à maintes reprises et adaptations pléthoriques -toujours saupoudrées d'une pincée de folie et de touches fantasques bienvenues- à l'appui.
Entre l'intégrale d'"Animals" sous l'excentrique parure éphémère de Colonel Claypool's Fearless Flying Frog Brigade, "Have a Cigar", ou plus récemment "In the Flesh?" en ouverture fondue sur "Here Come The Bastards" en tournée, on ne compte plus les compositions des Britanniques interprétées avec brio par le trio d'outre-Atlantique, qui ont exercé sur eux une influence aussi palpable que Rush (pour lesquels ils avaient ouvert à l'occasion des tournées "Roll The Bones" en 1992 et "Counterparts" en 1994) ou Frank Zappa & The Mothers of Invention, sans oublier les déjantés et globuleux The Residents, dont les vocalises nasillardes si particulières du Leslie ne sont pas sans évoquer le chant singulier.

Mais la trace laissée par ces empreintes se révèle bien plus subtile au goût que de simples citations explicites en transposition dans le texte : Ô rage !
L'ombre du Syd a beau planer furtivement sur les improvisations à tiroirs et à extravagance des compères Les, Ler et Jay, les généreuses nappes de slide à la guitare, gimmicks entêtants de basse et autres roulements de caisses et heurts de toms n'étant, en effet, pas sans évoquer les heures de gloire des merveilleuses "Astronomy Domine", "One of These Days", voire l'introduction psychédélique d'"A Saucerful of Secrets" ; leur vivacité, originalité, et capacité à produire en permanence du neuf avec du vieux, du bric et broc de tout et n'importe quoi, nous
guide sans peine dans des contrées agréablement familières, sans pour autant jamais donner l'impression de déjà-entendu.

Il serait en effet bien injuste de soutenir outre-mesure toute analogie, le groupe n'ayant ni à rougir de ses aînés, ni de leçons à recevoir quant au savoir-faire de l'orchestration d'une soirée en musique réussie.

Brossant à perfection le portrait type du concept album tel qu'introduit au crépuscule des '60s, et ensuite en pleine fleur de l'âge d'or des '70s, les remues-ménages sur scènes des précurseurs Van der Graaf Generator ou King Crimson
en tête, le groupe a effectivement prévu au programme, outre une première moitié faisant la part belle à la technique improvisatrice de ses musiciens, tant sur la durée que dans la bonne humeur, d'interpréter pas moins que l'intégrale de leur dernière mouture en date, "Green Naugahyde", et ce d'une seule traite.

En arborant ainsi sans complexe la direction résolument progressive amorcée à l'époque, le spectacle prend une tournure radicalement plus expérimentale, revêtant par voie de conséquence une myriade d'effets tous plus angoissants les uns que les autres : On pense plus singulièrement à l'omniprésent delay de tous les instants et à un flanger tonitruant franchissant allègrement le seuil du vrombissement terrorisant lorsque les escalades diatoniques les plus inquiétantes atteignent leur paroxysme ; mais incorporant également à leur interprétation scénique de complexes changements de rythmes ainsi que les diverses accentuations et cavalcades toniques ponctuant l'avancement des morceaux.

Malgré tout, non seulement la mystérieuse nébuleuse formée sur les bases de ce carnaval musical, et que les plus hâtifs s'empresseraient d'assimiler à un capharnaüm ineffable dont nul ne saurait se dépêtrer, ne se montre pas toujours,
d'emblée, suffisamment abordable en soi pour faire complètement l'impasse sur le risque de décontenancer, voire décourager purement et simplement les moins initiés à leur musique atypique ; mais les choix auxiliaires faits par le groupe au regard de l'attitude scénique adoptée à proprement parler ont sensiblement divisé les aficionados.

Ce constat légèrement plus grisâtre selon lequel ce que le spectacle gagne en cohésion, en intégrité et en poigne, il le perd en contrepartie en communicativité, en partage et en pointes d'évasions burlesques, lesquelles ont pourtant fait le succès de la formation, si marginale et inclassable, n'empêchera pas de loger dans nos cœurs un infime -mais palpable- regret.

Si ce que l'on s'accordera à considérer comme les aléas du cheminement d'un dérisoire grain de sable détraquant une mécanique pourtant orgueilleusement huilée, aux yeux de l'élite de fans déjà rompus à cette exigeante catégorie de prestations, s'entend, la décision d'avoir opté pour un show le plus épuré qui soit, au point d'en réduire les très rares interventions pas même au strict minimum exigé par les génériques "Bonsoir", "Merci" et "Au revoir", sans même ponctuer leur concert, ou
du moins le premier set de quelques phrases d'introduction, aura toutefois tôt fait de dérouter le public un tant soit peu novice.

Soit, l'excès de digressions en palabres peut nuire au spectacle dans une certaine mesure, mais son absence totale peut à l'inverse se révéler tout aussi inattendue et un tantinet perturbante pour le public, quand bien même les plus avertis auraient été mis au parfum de la teneur du spectacle.

Néanmoins, c'est pourtant bien là un point de détail mineur face à l'excellence intrinsèque du spectacle tant attendu : D'une facilité troublante, la technique parfaite dont les musiciens peuvent se targuer de les avoir fait accéder à la maîtrise de l'art de leurs instruments respectifs submerge le reste, et nous subjugue au passage.

Aussi de tels aspects glaciaux s'estompent-ils aisément face aux impressionnantes symbiose et complicité régnant au sein du triumvirat, doté d'une concentration à toute épreuve nonobstant doublée d'une gestuelle humoristique très portée sur le second degré, tout en exécutant avec maestria les séduisantes partitions d'une musique travaillée au cordeau, tantôt joyeusement délurée, tantôt tant concentrée en humeurs opiacées qu'elle en devient radicalement envoûtante et hypnotique, les structures inhabituelles mises à profit recourant volontiers à force motifs complexes, à grands renforts des miaulements de wah wah dignes des ébats les plus torrides.
Mais parce que leur irréprochabilité technique le leur permet, la reproduction à l'identique de leurs accomplissements en studio serait une solution de facilité trop monotone, aussi ces messieurs prennent-ils leur temps, donnant dans le bœuf à l'envie et à foison, étirant de la sorte des compositions qui en deviennent ainsi interminables, n'en finissant plus de gravir un à un les cieux de l'exploration enthousiaste du 4ème art, et semblant alors tout droit issus de ce que pourrait être
le croisement cocasse entre les effluves audacieux, si ce n'est capricieux par moments, du Space Rock et l'esprit détraqué de The Monty Python's Flying Circus.

Le groupe nous réserve pourtant encore son lot de surprises, et n'en finit pas de raviver l'intérêt de l'assistance, à commencer par les aspects visuels :
Le jeu habité de Lalonde, notamment, qui, à défaut de procéder à la ronde, fait les cents pas, accumulant escapades au bord de l'estrade au plus fort de ses envolées solistes sidérantes, ou aux prises avec son escadron de pédales, ainsi qu'expéditions vers le fond de la scène où, semblant lancer des ultimata répétés à ses baffles Marshall, il n'en ratera pas une pour exacerber outrageusement l'endurance de son effet de sustain, retiendra notre attention.

C'est sans compter sur les mouvements dégingandés de Claypool lorsque, par 2
fois, il joue le jeu de la mascarade en revêtant le masque de bonobo qu'il garde toujours sous le coude de ses roadies dès qu'il s'agit de faire grincer l'attirail inqualifiable de sa whamola, couplant à ses gestes saccadés le tournoiement frénétique de son archet, tel une majorette sortie d'un autre monde ; mais également
sur la gymnastique en rythme, plus fluide et naturelle, de sa silhouette retranscrivant à fleur de peau, par oscillations et à-coups, les lignes chiadées et ultra-poignantes de ce groove, et plus particulièrement les magistraux leitmotivs de slap, qui vous prend littéralement aux tripes.

Jay Lane, qui remplace donc un Tim Alexander ayant privilégié ses projets parallèles, n'est pas moins en reste, et, du haut de son tabouret, occulté par les nombreuses cymbales indispensables aux grands écarts requis par l'accoutumance de leur musique à des penchants pour le Jazz pleinement assumés, martèle ses fûts d'une précision métronomique, et faisant tout son possible pour accaparer une présence scénique au moins équivalente, minimisée en toute évidence du fait de son poste, et de jeux d'éclairage un brin timide.

De l'air béat sous-jacent à l'engourdissement jubilatoire provoqué par les phrasés de
guitares les plus planants et acidulés, on passe sans aucun scrupule au headbang pur et dur lors des intermèdes les plus telluriques, à la rythmique acérée et la force de frappe bien trempée, le combo ne laissant pas planer le moindre soupçon d'ombre d'un doute quant à leur propension à afficher ouvertement leur revendication d'un Thrash authentique autrement plus burné ; ou enfin de manière diamétralement opposée, à la danse endiablée parmi les premiers rangs sous l'impulsion des lignes de basse les plus funky.

Si le groupe ne fait pas la part belle à un lightshow élaboré, le moins qu'on puisse dire est qu'ils s'accordent le luxe de la pénombre, de volatiles faisceaux lumineux balayant anecdotiquement la scène, éclairant tour à tour les musiciens, le tout dans une chorégraphie privilégiant la sobriété aux dépens du bien vite exténuant aveuglement stroboscopique qui fait habituellement pâlir de frayeur mêmes les membres les moins épileptiques de l'assistance.
Ces humbles éclairages ont le mérité non négligeable d'ajouter un spectacle un climat des plus feutrés du meilleur effet.

Cela étant, ma monture ayant rendu l'âme au moment des méfaits, je devais avoir l'air fin avec mes lunettes de soleil en pleine obscurité !

Pour déteindre avec ces modestes clairs-obscurs, l'écran géant plaqué sur le mur du fond nous diffusera continuellement des vidéos en tous genres, façon Mr. Screen de Pink Floyd, et qui se révèlent aller à ravir au déroulement des titres, les animations figurant en backdrop apportant leur pléiades d'effets kaléidoscopiques, hautement saturés en relents éthérés de la mythique époque du Flower Power, tous plus cinglés et cinglants les uns que les autres.

Dans la section hommage loufoque aux "western spaghetti", le montage de gros plans sur feu Lee Van Cleef projeté en synchronisation avec la chanson éponyme qui lui est dévouée sur leur album du retour vaut particulièrement le détour !

Au milieu de tout cette agitation, la constante se démarquant par dessus-tout demeure la qualité exemplaire du son, qui ressort la tête très haute d'un équipement sans fioritures, qui, a priori était loin de présager une telle clarté et une telle puissance de feu, sans parler de l'acoustique inhérente au Zénith, qui n'est pourtant pas réputée pour son surclassement de la plupart des salles Parisiennes.
La claque sonore se montrera d'autant plus intense qu'elle persistera tout le long du concert, les techniciens à la console n'ayant, à n'en point douter, leur part de mérite dans cet étalonnage dans les règles de l'art (d'Eutérpê).

Au final, on regrettera surtout une interruption brutale du set par trois reprises, la première entrecoupant le fourre-tout homogène des actes originels de leur discographie de l'interprétation de l'intégrale de leur cuir synthétique vert, pour laisser la place à pas moins de 4 épisodes de "Popeye" qui nous tiendront lieu et place d'interlude au cours duquel les éclats de rire ne manqueront pas ; puis de nouveau au terme de celui-ci, lorsque le trio s'éclipsera brutalement un très court instant avant de se lancer dans les 2 seuls titres en rappel, puis une dernière fois sans nous adresser la parole avant leur départ définitif.

Même avec un total de 2h40 bien ficelées qu'on n'aura pas vues passer, force m'est admettre que les délirants joyaux rescapés de la portion '90s de leur discographie, tels que "Tommy the Cat", "Bob's Party Time Lounge", et bien sûr le thème du générique de "South Park" manquaient à l'appel, et qui ont pourtant été jouées au cours des dates précédentes de la tournée.

Fort heureusement, le contenu joué en première partie et en rappel a le bon goût d'être régulièrement chamboulé, et de tourner ainsi entre les dates, affaire à suivre, donc ?

Primus :
Les Claypool : Basse, contrebasse et chant
Larry "Ler" Lalonde : Guitares, slide et chœurs
Jay Lane : Batterie

Setlist :
1er Set (~1h15) :
01) To Defy the Laws of Tradition
02) Golden Boy
03) Wynona's Big Brown Beaver
04) American Life
05) Over the Falls
06) Seas of Cheese
07) Mr. Krinkle
08) Harold of the Rocks

Entracte "Popeye" :
01) I'll Be Skiing Ya (1947)
02) Let's Get Movin' (1936)
03) Never Kick A Woman (1936)
04) I'm In The Army Now (1936)

2ème Set (~1h15) : "Green Naugahyde"
09) Prelude To A Crawl
10) Hennepin Crawler
11) Last Salmon Man
12) Eternal Consumption Engine
13) Tragedy's A' Comin'
14) Eyes Of The Squirrel
15) Jilly's On Smack
16) Lee Van Cleef
17) Moron T.V.
18) Green Ranger
19) HOINFODAMAN
20) Extinction Burst
21) Salmon Men

Rappels (~15') :
22) My Name Is Mud
23) Jerry Was A Race Car Driver

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photo de Le Zénith de ParisParis, Ile-de-France, France
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