Nightwish - Toulouse 2008

le Lundi 19 Mai 2008, Toulouse



Nightwish

Nightwish + Pain - 12 avril 2008 au Zénith de Toulouse.
Cela faisait une éternité
que je rêvais de voir Nightwish en concert. Mais, faute de
temps, je ne pouvais jamais aller voir le groupe à Paris ou
Lyon quand il s'y arrêtait. Ce désir ce fît plus
fort depuis l'arrivée d'Anette dans le groupe. En effet, même
si j'adorais l'ancien Nightwish, je trouvais, à travers les
nombreuses vidéos circulant sur le net et grâce au DVD
'End Of An Era', que Tarja était plutôt fade et passive
sur scène, contrairement à Anette. Cette dernière
a une formation plus rock que classique, ce qui allait sans aucun
doute changer le groupe de façon définitive.


Lorsque j'ai vu que
Nightwish avait booké une date à Toulouse, j'étais
vraiment très heureux. Ma copine et moi avons acheté
les billets assez tôt pour ne pas les rater. Bien lui en a
pris, vu le concert de Paris, complétement sold-out en
quelques semaines!! C'est hallucinant de voir à quel point les
finlandais attirent les fans français. C'est une histoire
d'Amour entre la Gaule et la Scandinavie...


Nous sommes partis à
7h50 du matin, le samedi, en train, direction Toulouse. Arrivée
prévue à 10h15. Après avoir déposé
nos bagages à l'hôtel et déjeûné,
nous nous sommes dépêchés d'aller à la
salle vers 14h. Idée judicieuse, vu le monde qu'il y avait à
partir de 16h. Nous sommes restés près de 6 h debouts à
attendre, sous un ciel mitigé (nous avons même eu une
pluie neigeuse vers le milieu de l'après-midi) que les agents
de sécurité nous lâchent enfin à
l'intérieur du Zénith. Longue attente, mais,
discussions extra-sympathiques entre fans (nos 6 amis se
reconnaîtront ;), ce qui rend l'attente plus supportable,
malgré un mal de dos naissant et des douleurs dans les jambes.
17h30, les malabars manquants de la sécurité arrivent
finalement devant les grilles et à 18h, Ewo, Tuomas, Jukka et
Emppu nous narguent depuis l'intérieur de l'édifice...Sacrés
chenapans! Cela fait monter la pression chez les fans. Nous sommes
tous impatients de rentrer. 19h00, nous pouvons nous engouffrer dans
le Zénith et prendre place sur les sièges en plastique
de la salle. Quel pied de pouvoir poser son séant sur une
surface qui va nous supporter pendant 3 heures.


Après une autre
heure et demie d'attente (le concert de Pain normalement prévu
à 20h00 a été repoussé à 20h30),
les lumières et la musique s'éteignent pour laisser
place à Pain, le groupe de Peter Tätgren. Je ne
connaissais pas ce groupe, mais, je dois avouer qu'il m'a fortement
impressionné avec sa musique un poil plus heavy que celle de
Poisonblack, mais, qui se situe dans la même veine, malgré
quelques samples électroniques. Le guitariste suédois
est un vrai fontman, gueulant plus fort que sa guitare et le son est
exceptionnellement clair pour un combo ayant pour tâche de
chauffer la salle. Le groupe joue de façon carrée et le
décor est plutôt sombre, malgré des jeux de
lumière intéressants. A revoir encore une fois! Le
groupe a du potentiel et peut rassembler tous les publics. A noter,
une reprise survitaminée d'Eleanor Rigby, l'un des meilleurs
titres des Beatles.


Setlist :

Same Old Song
Elearnor Rigby
End Of The Line
Zombie Slam
Nailed To The Ground
Just Hate Me
On & On
Shut Your Mouth

Après cet agréable
début de soirée, rebelote avec la musique, pendant que
les roadies s'affairent sur scène à enlever les
instruments des membres de Pain et a découvrir les décos
de la tête d'affiche.


Puis, nouvelle pénombre.
Et là, on découvre des fans déchaînés,
dès que la musique d'intro arrive. Je ne pensais pas que l'on
serait à ce point nombreux dans la salle ce jour-là,
mais, 6000 metalheads sur les 9000 que pourrait contenir cette salle,
ont fait le déplacement. Outre les membres de Nightwish
France, nous avons les fans "anonymes" accros et les
autres, ceux qui veulent découvrir la formation aux
trois-quarts carélienne. Après l'introduction, c'est la
sauvagerie qui s'empare des âmes présentes, dès
que les premières notes de "Bye Bye Beautiful", qui
enflamme la salle au sens propre (pyrotechnie à l'appui) comme
au figuré. Anette est en forme, tout comme Marco qui entame le
refrain sadique et amer de cette ode à Tarja emplie de colère.
Puis, c'est au tour de "Dark Chest Of Wonders" et "Whoever
Brings The Night" d'en rajouter. Anette chante comme une
véritable déesse, sans quasiment aucune fausse note.
Elle s'en sort magistralement, tordant ainsi le coup à toutes
les médisances des pseudos-fans, qui n'en sont véritablement
pas. Dynamique et enjouée, la suédoise entraîne
le public dans ses vocalises mélodieuses, puis le salue dans
un mélange savoureux de français et d'anglais tantôt
maladroit, tantôt presque parfait, mais, très
attendrissant, pour nous présenter "The Siren". La
version d'Anette n'a rien à voir avec celle de Tarja : plus
mystérieuse et plus sensuelle, la nouvelle chanteuse nous
attire telle une sirène dans son chant suave et émotionnel,
ce qui hypnotise le public qui, silencieusement, s'imprègne de
l'atmosphère chaude et humide dégagée par les
mélodies subtiles...Cette compo révèle
généreusement tout le potentiel en live de la belle
suèdoise, soutenu par des "moulins" d'étincelles
sous le backdrop. Sitôt finie, le groupe enchaîne avec
"Amaranth", de façon à réveiller un
pit visiblement assagi. Mais, le quintet en rajoute une couche avec
"The Islander", seule ballade de la soirée ("Eva"
est, à mon grand désarroi, absente de la setlist).
Marco s'en donne à coeur joie, aposant son chant sur la
douceur musicale d'une guitare sèche, tandis que les lights
s'éteignent pour faire apparaître des torches, dont le
design est issu totalement du livret de 'Dark Passion Play'. Non loin
de là, Anette, assise sur un tabouret, accompagne son
collègue, dans une belle harmonie. C'est un moment très
reposant que nous a offert Mister Hietala, ceci afin de nous laisser
un peu souffler avant le pavé impressionnant, mais, toutefois
indigeste, qu'est "The Poet And The Pendulum" : épique
à souhait, ce morceau, qui ouvre l'album, est monumental,
mais, un peu trop long et trop orchestral, à mon goût.
Il aurait dû être remplacé par "Stargazers"
ou "The Pharaoh Sails To Orion", tous deux issus de
'Oceanborn'. Après cette petite faute, Nightwish nous offre un
beau cadeau : "Sacrament Of Wilderness", qui figure sur le
sus-dit 'Oceanborn'. Tout le monde s'éclate dessus, Anette et
le groupe complétement à fond dans ce qu'ils font
incitent le public à s'égosiller avec eux. Terrible
cette auto-reprise, positivement parlant, bien évidemment,
tant Anette enjolive encore plus cette bombe de sa voix si agréable
à l'oreille! Nouvelle pause tant attendue par Madame Olzon,
puisque c'est l'instrumental "Last Of The Wilds", qui prend
le relais, lui permettant de reposer ses cordes vocales, avant
d'enchaîner sur "Sahara" et "Nemo", qui
terminent la première partie du show, ceci sur une pluie de
neige artificielle du plus bel effet.


Lorsque le groupe quitte
la scène, le public en redemande, complétement
insatiable. Nightwish est une drogue, dont on ne peut plus se passer
après y avoir goûté, ma copine et moi en somme la
preuve vivante...Puis, le groupe se réinstalle sur scène,
fait une brève alocution et entame "7 Days To The
Wolves", puis "Wishmaster", durant laquelle des
flammes surgissent tout au long du mur d'enceintes, en rythme avec le
phrasé du refrain. Anette, toujours aussi impeccable au niveau
vocal, bouge, appelle le public à chanter avec elle, fait ses
yeux doux au premier rang et saute de la scène pour aller
serrer la main aux chanceux de devant, et remonte sur scène
avant de terminer sur "Wish I Had An Angel", elle aussi
accompagnée de pyrotechnie, de feux d'artifices et de
confettis.


Le groupe sait comment
satisfaire ses fans. Il n'y va pas par quatre chemins et leur propose
toujours un show de qualité, tant musicalement que
visuellement. Il leur en donne pour leur argent. Même
humainement, d'ailleurs, puisque le groupe n'hésite pas à
offrir au public des baguettes, une peau signé par eux tous,
des poignées de main, des médiator, etc, à la
fin du concert, juste avant de tirer sa révérence et de
quitter définitivement la scène du Zénith. C'est
une ambiance vraiment très chaleureuse qui règne ce
soir-là, le public toulouse et aquitain ayant reçu les
finno-suédois de manière complétement
hallucinante! Le public présent a vraiment été
très très très bruyant.


Le groupe a su réellement
tirer parti de sa nouvelle facette, plus chaude, plus rock'n'roll et
délivre-là une de ses meilleures performances
françaises depuis des lustres. Tarja est tombée aux
oubliettes et Anette redonne au quintet une énergie nouvelle,
lui ouvrant les portes d'un futur radieux et moins austère.
Fini la froideur et la mélancolie, bonjour la chaleur et
l'optimisme!


Setlist :

Bye Bye Beautiful
Dark Chest Of Wonders
Whoever Brings The
Night

The Siren
Amaranth
The Islander
The Poet And The
Pendulum

Sacrament Of
Wilderness

Sahara
Last Of The Wilds
Nemo

Rappels :

Seven Days To The Wolves
Wishmaster
Wish I had An Angel

PS : remerciements à ma petite-amie Patricia, Anne et Reynald,  Christophe et sa petite-copine Stéphanie et leur amie, aux deux groupes. Mention spéciale à Tuomas Holopainen et Jukka Nevalainen pour leur gentillesse.


















6 Commentaires

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kamthe1 - 23 Mai 2008: je confirme ce concert était magique .Par contre j'aurais été vraiment déçu si the poet and the Pendulum n'avais pas fait partie de la set list.
merci pour ce live report
morgothduverdon - 23 Mai 2008: Exellent live report:)

On voit les passionés:)
metallibasher47 - 23 Mai 2008: Merci pour le live report.Super concert quoi que trop court à mon gout. Merci a No Live pour le co-voiturage et à bientôt tout le monde sur un autre concert (peut etre Epica).
samouille - 28 Décembre 2008: J'ai été les voir en concert à Zürich (Suisse si jamais hi hi) et j'ai adoré. Un peu déçue que Anette reprenne quelques chansons de Tarja sans les maîtriser vraiment mais quelques mois plus tard je les ai revu au Wacken et on voit une réelle amélioration ! Bravo à eus !
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