Napalm Death

le Dimanche 12 Novembre 2006, La Locomotive Paris



Psoriasis (FRA)

La soirée commence par une distribution de masques médicaux avant le début du premier set, cela laisse présager quelque chose d’inhabituel et en effet ce fut une vraie boucherie.

Les lumières s’éteignent avant le début d’une intro, puis le premier groupe monte sur scène en portant les masques. L’entrée en blouses d’autopsie tachées de sang ne passe pas inaperçu, et les Français enchaînent les riffs lourds et rapides en faisant tournoyer leurs tignasses. Le chanteur et sa voix gutturale bien death accompagne les solos assassins.

Malgré un petit problème de guitare au milieu du titre « draining out », le combo assure pas mal et ça se ressent dans le public. « Milles excuses, mon scalpel n’était pas affûté » s’exclame par la suite le guitariste. « La médecine ne fait pas que des miracles, y a qu’à voir toutes vos tronches ! » poursuit le chanteur.
Le temps de faire une photo avec les premiers rangs, le groupe enchaîne le dernier morceau, avant de s’exclamer « mauvaise nouvelle à vous annoncer, le patient est décédé ! »

Benighted (FRA)

C’est ensuite au tour des cinq Benighted de prendre d’assaut la scène de la loco.
Le chanteur qui est arrivé pieds nus, déverse sans relâche un death core plus que convainquant.
Pas très loin de lui, le bassiste reste assis tout le temps du set à cause de son genou cassé nous précise Julien le chanteur. Ce dernier invite un peu plus tard le public à monter sur scène en prônant le bordel. Les cinq metalleux enchaînent les titres avec puissance, aucune fatigue ne se ressent. Une reprise de Raised Fist « running man» est jouée, avant « stay fucking brutal » de leur album ICP paru en 2004, avant de terminer sur le morceau « iscarioth » dédicacé pour le public. Ce qui donne au final un concert puissant mais brouillon dans l’ensemble.

Mendeed

Apres une longue pause d’une demi heure c’est au tour des jeunes Mendeed. Certain me préviennent avant que c’est de la merde, comme ça la température est déjà prise au niveau du public, reste à en juger par moi-même. C’est carrément mort dans le pit lorsque débute le concert des quatre métalleux de glasgow.

Personnellement je les trouve pas si mauvais que ça, d’ailleurs à en juger un certain nombre de personne du public qui bouge la tête malgré tout, mes impressions n’étaient pas totalement fausses finalement. Mais c’est clair que c’est un peu un ovni parmi les autres groupes bien bourrins. Les parties ont beaucoup moins la patate, et les morceaux sont entrecoupés de partie vocale chantées qui en font sourire beaucoup et de solo old school assez clair et très mélodique.

Born From Pain

Cette fois ci on passe aux choses sérieuses. Une musique symphonique inquiétante ouvre l’entrée des irlandais de born from pain qui sautent immédiatement sur scène pour y mettre le feu. Le pit est totalement déchaîné, c’est du vrai hardcore coup de poing bien lourd dans la veine de hatebreed. Le chanteur s’exprime plusieurs fois en français entre les titres pour remercier le public. Deux mecs s’assoient sur le coté de la scène pour cause de jambe cassée et le chanteur vient régulièrement les enmerder en leur imposant un headbanging de sa main. Au bout d’un moment le chanteur gueule « circle pit ! » et là c’est le chaos total.
J’essaye tant bien que mal de prendre mes photos devant la scène et je me fais emporter dans une spirale de pogos, du coup je ne sais plus où j’en suis et qu’est ce qui se passe. Musicalement c’est pas super varié mais plutôt répétitif, mais ça donne bien la pêche en live en tout cas.

Napalm Death

Les morts au napalm sont de retour et ça va faire mal. Le pit est déjà rempli au maximum peu de temps avant la fin du précédent show. C’est à 22h30 que les lights s’éteignent laissant place à l’intro des dieux de la soirée qui arrivent enfin sur scène acclamés comme il se doit par les fans surexcités.
Le chanteur est survolté dès « Sink fast, let go », première compo de la soirée, sur laquelle il gueule comme un goret, en faisant les cent pas.
Avec des titres tel que « suffer the children », « breed to breath » ou encore « narcoleptic » abordé avec soin par l’épileptique et parkinsonien barney, le groupe tiens sans peine en haleine tout l’auditoire de la locomotive.
C’est un bordel inimaginable, énormément de personnes montent sur scène pour slammer, ce qui gène souvent les membres de la formation dans leurs déambulations scéniques.
Ça grind sec avec Barney qui enchaîne quelque discours dont un contre les religions, ce qui ennuie pas mal les non bilingue un peu torchés, avant de continuer avec les morceaux « identity crisis », « scum », « life », « the kill », et « you suffer » entre autres.

Petite pause avant de revenir pour le rappel avec « nazi punk fuck off » et « siege of power » pour achever tout le monde.
Sans conteste LE meilleur concert et le plus bordélique de la soirée.

Il est 23h30 lorsque le concert s’achève, je m’éloigne progressivement du pit, trempé de la tête aux pieds avant de rejoindre la sortie sur les rotules, le sourire aux lèvres et l’esprit plein d’émotions musicales.

0 Commentaire

0 J'aime

Partager
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire

Psoriasis (FRA)

Death Grind - France
En savoir plus

Benighted (FRA)

Death Grind - France
En savoir plus

Mendeed

Metalcore - Royaume-Uni
En savoir plus

Born From Pain

Hardcore - Pays-Bas
En savoir plus

Napalm Death

Grind Death - Royaume-Uni
En savoir plus