Kiss Alive 35 European Tour

le Mardi 17 Juin 2008, Bercy Paris France



Kiss

 
9 ans que j’attends ce jour, 3 mois qu’j’ai les places, AAaarrgghh !!! J’me réveil déjà en trance. Une seule appréhensions, Tommy Thayer, le nouveau guitariste, simple salarier, déguisé en SpaceAce.
Et puis, ce soir, c’est le 1er Kiss pour mon fils (et surement le dernier), une bonne soirée de camaraderie viril et de communion d’esprits filiale, en perspective. Il fini ses cours à 16h30, heure à la quelle j’arrive chez lui, car, ce soir, c’est maquillage, et lui il veut Ace Frehley.
 Monsieur se pointe tranquille, à 17h45…..j’suis vert, et lui hilare, « y a plein d’mecs maquillés dans l’parc » (il habite à Bercy)  
 Amène ta tronche gamin, faut que j’te peinturlure, et je m’applique, il faut que cette soirée soit pour lui un souvenir merveilleux, indélébile….téléphone….c’est un copain à lui qui va aussi à Kiss…..AAaarrgghh !!! Et un Paul Stanley pour enchainer…..l’heure tourne, et moi qui ne voulais pas me maquiller, me voila m’affublant d’un demi masque et d’une demi pointe de Gene Simmons, sans fond blanc, ce qui fait qu’on sort de l’immeuble vers 19h++, et nous nous dirigeons sur le POPB.
 Alors que les abords d’un concert de Metal « classik » se reconnaît par un volume croissant de chevelus vêtues de noir, se rassemblent par groupes de connaissances, dans une ambiance, somme toute assez stoïque et austère, l’approche d’un chaudron Kisséen, se caractérise par des personnes qui se croisent et se font de grands sourires complices, des échange de signes de ralliement, de bonsoir ou de discutions, et quand vous êtes maquillé….car en vérité, je vous le dis, sur combien de concert Metal, hormis le classique T-shirt, peut on croiser des types maquillés, voir même vêtus, à l’image du groupe du soir, où les gens étranger à la chose, ne change pas de trottoir, mais comprennent qu’une fête se prépare.
 Et là, autant dire qu’avec mon garçon, nous avions un succès certain, tout le monde faisant des pouces ou des «Salut» à baby Ace, et moi, fier comme Artaban, nous avons même été photographié et «interviewé» pour le gratuit -20mn-. La soirée mémorable, commence sous les meilleurs augures.
Il fait beau, presque l’été, et l’atmosphère, est pleine de bonne humeur et de bonnes vibrations. Et sous le soleil de juin ont éclos une masse de Demon, moins de StarChild, quelque SpaceMan et une poigné de CatMan, et une variété impressionnante de T-shirts à l’image de Kiss, et des filles, beaucoups de nanas, de tout ages, y'a même des groupes exclusivement féminin.
 Nous retrouvons l’ami,  Kriegarblitz_Warrior à la baraque à frite stratégiquement placé a coté de la file d’attente pour la fosse, mais malheureusement, le temps de prendre des munitions Krieg et son accompagnatrice passe le 1er control au moment où nous allions les rejoindre, la ruse de sioux consistent à doubler tout le monde étant tombé à l’eau, nous voila contraint de nous taper tout la queue, mais en même temps, le spectacle est pour le moment dehors, et l’énorme file avance vite, on passe les contrôles, pour la 1ére fois, on ne me déchire pas mon ticket, on me le scanne, et voila…..on est dedans. Et après avoir zappé le merchandising (prit d’assaut et aux tarifs prohibitif) et acheté 2 ½ de coca, dont on nous aura retiré les bouchons, et une paire de bouchon, pour les oreilles du fiston, nous pénétrons enfin dans le grand temple qui se remplit de fidèles fervents excité par la promesse du grand Sabbat à venir.
 
 Très vite, à peine le temps de prendre ma place habituelle à Bercy (devant, sur la droite), d’entendre un titre des Ramones et d’un autre groupe Pounk. Les lumières s’éteignent pour une première partie inodore incolore et sans saveur, du groupe insipide Cinder Road. Une espece de croisement entre Mika et Bon Jovi, qui nous délivre un Rock standard avec un chanteur nous sortant toutes les postures à la Joe Perry/Jim Morrison, un batteur à coupe Iroquoi, seul le Lead Guitar tirant un peu son épingle du jeu.
 Heureusement, ce fut bref et après 6 ou 7 titres, et un applaudissement polis, les lumières se rallument. Mais bon, c’étaient des Rocker…ils avaient des boots pointues.
Même mon gamin, les a trouvés…..heu !! Bof!!! 
  
 Pendant que la sono nous envoie «For Those About to Rock» d’AC-DC, histoire de faire monter la température, les roads s’activent sur scène, Kiss prend congé des fans aisés, qui ont pris l’option « Balance + rencontre avec le groupe »(pour les riche, il existe l’option ++ «Le BackStage»), et qui rentrent dans la fosse pour assister au spectacle, les bras chargés de poster, programme et article hors de prix, dans le lot, un ado avec un costume maison période Love Gun de Gene Simmons avec le montant de ses Platform Boots fait dans un carton trop rigide, et un Paul Stanley bedonnant et dégarni , avec un costume d'une période improbable, qui bien que connaissant Kiss depuis surement plus longtemps que moi, n’a toujours pas comprit que l’image dans le miroir est inversée, et que bah bon !!! Ton étoile, bonhomme…..elle est pas du bon coté.   
Nous sommes à a peine un mètre des barrières, mais pas moyen d’avancer plus, alors je demande a quelqu’un qui lui, est appuyé dessus, de bien vouloir faire une place pour BabeAce, le mec, lui prend la main, le plaque à la barrière et se referme sur lui, une main de chaque coté sur la balustre lui faisant un bouclier de son corps….y’a des gars bien.
 Quand commence "Wont Get Fooled Again" des Who, le Rideau noir estampillé Kiss en anthracite tombe, masquant la scène aux regards……..les hurlements se faisant plus forts, les “KissKissKiss…»
Se disputant avec les «We Want Kiss… We Want Kiss…»
Mon gamin m’envois par-dessus l’épaule du type sympa, des regards plein d’étincelles « tu va t’en prendre plein la gueule, mon garçon », il a l’air heureux, nous le sommes.
 Quand les lumières s’éteignent à nouveau, le titre des Who se termine couvert par les hurlements hystériques de la foule en délire, quand retentie, la cultissime phrase reprise en chœurs par un Bercy «Sold Out» chaud comme la braise.
 
« ALL RIGHT PARIS!!….YOU WANT THE BEST???…….YOU’VE GOT THE BEST!!!….
THE HOTTEST BAND IN THE WORLD……KISS!!!!”
 
 Guitares, Explosion, Flash Blanc, le Rideau tombe Kiss apparait, la foule et “Deuce” éclatent.
Tout de suite Kiss est là en descendent sur la scène, d’au dessus les cintres, sur une plateforme transparente et remplit l’espace de sa présence, de sa force, de sa puissance, de son charisme avec un Gene en pleine forme, près a bouffer Bercy, « Strutter » enchaine, et le public est en trance, Paul Stanley, est un peu à la ramasse, mais, d’emblée, ça déchire. Après un premier break, où Paul, qui est toujours très bavard, nous gratifies de quelque mots en Français, et joue avec le public à un concours de hurlement entre les cotés droit et gauche de la salle, et qui lui permet d’encore chauffer sa voix, le concert part pour de bon avec « Go To Choose », les Chœurs sont nickel……Putain…..quelle force.
 Suit « Hotter Than Hell », et là , ça y est le délire ne lâcheras plus l’affaire, jusqu’au bout.
Voir Gene Simmons et Paul Stanley, 59 et 56 ans s’éclater sur scène, ça fait plaisir, surtout que leurs plaisir d’être là, ce soir, est évident, et quand Paul entonne « la Marseillaise », reprise en cœur pas 17000 personnes, et soutenue par grosse caisse,et roulement de caisse claire. Un sentiment puissant emplit alors ma poitrine, Paul nous remercie d’un « Oh ! Merci beaucoup...Yeaah ! » Et déclarant que l’Hymne National Français est très…..sympa (!?).
 Quand Eric Singer attaque « Nothin’ To Lose », il ne me fait pas oublier Peter Criss, mais il faut avouer qu’il s’en sort bien, et la fosse se trémousse sur ce Rock’n’roll endiablé…mon dieu…quel éclate !! sur « C’Mon And Love Me », on est obligé de constater que Paul est quand même vraiment crevé par cette tournée, mais comme toujours avec Kiss, quand y’a un moins, ils se donnent à 200%, et Gene assure comme une bête, Eric comme d’hab est un peu brouillon, et l’autre là…le Tommy Thayer, pour le moment la joue discret, surtout que commence « Parasite » un titre écrit par Ace Frehley, où il fait profil bas…..la basse de Gene groove tout ce quelle peut sur « She » et sa voix nous dit «j’suis à fond…Yeaah !!»  et quand le moment du solo arrive, Tommy s’en sort pas mal aussi, nous faisant un copié-collé, honnête, mais qui me crispe quand même, avec lui, j’ai vraiment du mal, de toute façon….il a pas l’niveau. Surtout avec son p’tit bout de Vème de Beethoven limite, durant lequel sa Gibson fait le lance roquettes. A la fin du morceau, je vois Tommy Thayer se pencher sur un vigil ; lui donner un médiator, lui indiquer mon fils du doigt, et le vigil de donner à mon garçon, la précieuse relique….( heu Tommy Thayer : +1)
 Avec « 100 000 Years » arrive une des grosses pièces très attendue, Ah Ah !! Vous allez me dire « mais des grosses pièces, y’a qu’ça depuis l’début »….oui, mais celle la, c’est une énorme….
Le son de la basse de Gene est énorme, Paul assure enfin comme une bête (c’est un diesel Paul)
Et arrive le clou du morceau, l’envole de la batterie pendant le solo d’Eric au milieu des jets de fumée et les étincelle tournoyante, un bon solo, mais un peu terne, on sans qu’Eric ne veut pas écornée l’image de Peter Criss, pourtant il en à la capacité, 100 000 Years est toujours un moment de grande communions avec le public, de grande communication pour Paul, qui nous dit que pour le moment le plus grand concert de cette tournée Européenne est Londres, mais que là, le Public et l’ambiance Française, les battent à plate coutures, et ça repart dans les délires vocaux, 100 000 Years, c’est 15 minutes de pure éclate de neurones.
 Gene prend un coup de « Cold Gin » en s’égosillant magistralement dans son micro, maintenant joliment décoré d’un string rose balancé par une demoiselle ayant surement trop chaud, le pauvre Gene n’arrête pas de cligner des yeux, envahies par une sudation frontale coulant à flot, je suis sur que pas mal de primo Kisséen on été étonné de voir Gene s’essuyer à moult reprise le visage avec sa serviette et que le maquillage ne bouge pas !?..... Il tamponne, c’est l’secret.
 On se demande comment ils font, mais avec «Let Me Go Rock And Roll» Kiss monte encore d’un cran la puissance dégagé et le bonheur ressenti, Gene est vraiment Le boss, et même Tommy est transcendé par le titre. Suit «Black Diamond» (Peter Criss l’enchainait direct avec 100 000 Years) et sa très belle intro à la guitare de Paul, dans la quelle il incorpore un petit bout de « Starway To Heaven» de Led Zepp, « Black Diamond » c’est de l’artillerie lourde, un rouleau compresseur….une tuerie, interprété magnifiquement par un Eric Singer …Explosif.
 Bon, Tommy Thayer, n’est pas mauvais, même bon, mais le voir en SpaceMan, me tue un peu quand même. Oh mais putain, que ce titre est bon…..
  Paul nous explique maintenant que depuis des années tout change, des fois en bien, souvent en mal,qu’il ya des Up et des Down et que dés qu’on ouvre le journal «Bad news» on allume la TV «Bad news», qu’a la radio «Bad news », Alors que la seul chose que demande les gens, et ce depuis toujours c’est….
«Rock And Roll All Nite» and Party Everyday…..” qui à la première mesure libère des forces telluriques explosives des kilo de confetti tombant du firmament, des gerbes d’étincelles, d’explosions et la batterie qui redécolle, une hystérie collective joyeuse et survoltée….quelle baffe…mazette!!
“We Love You!!....Au Revoir mes Amis………Good Night Paris!!”….NOIR!!!!………………
 
Après 3 minute de « Whoo ho whoo ho whoo » Paul réapparait en nous disant que c’était une blague….ha ha!!
Et moi qui pensai que bien que tout le meilleur ne soit pas passé, nous avions quand même ce soir atteint des sommet rarement touché, en intensité, Kiss décide après avoir cassé la baraque pendant 1h30, de s’attaquer aux fondation, et entame cette « deuxième » partie avec un des titre les plus pêchu et festif du répertoire de Kiss, «Shout It Out Loud». Kiss…..ça déchire trop sa race…Na !! Quand 17000 personne + 4, ne font plus qu’un, énormissime.
 Suit le titre le plus récent de la set list , seulement 25 ans, « Lick It Up », le seul de la période «Unmasked», un titre difficile pour Paul, à cette heure, il est un peu au fraises et les chœurs à l’ouest, nous relèverons quand même un superbe break à la sauce Yes, ce titre est très bon, mais dur en Live, mais heureusement, il est très dynamique et dynamisant.
 Bon, alors, récapitulons. Nous avons eu droit aux flammes, aux pétards, aux feux d’artifice, ok mais ça c’est tout du long, ah oui, la batterie s’est envolée, les plateformes se sont soulevées, Paul à exprimé son désir avec sa guitares, on a même eu «La Marseillaise» et Gene qui crache le feu.
 A oui, mais il a pas encore craché le sang, et c’est pour maintenant, et sous nos yeux ébaudies et des spots vert, Gene Simmons, se transforme en Mr BlackWell, créant avec sa basse, plus une atmosphère d’épouvante, qu’un solo «psychédélique». Gene Simmons penché en avant (le faisant ressembler à une gargouille) se met à régurgiter, dans un éclairage vert/rouge, du plus bel effet et le vacarme assourdissant et terrifiant de sa basse, des hectolitres de sang fraichement sucé au creux du cou d’une jeune vierge. Et pour achever le tableau il secoue sa tête en tout sens comme un damné, histoire de finir de dégueulasser sa belle armure, et tel le diable sortant de sa boite, d’un bond fantastique, se retrouve perché à 10 mètre au dessus de la scène, sur une plateforme fixée au dessus des cintre de lumières. Acclamé par une foule d’adeptes transis réunies, dans la ferveur hypnotique d’un « Gene…Gene…Gene… » Répété comme une incantation satanique.
 Et de là, tel l’Hydre juché au dessus des enfers, il entonne, le tube Heavy Metal de 1983 « I Love It Loud » Le titre du retour de Kiss dans le Hard Heavy, après quelques errements Pop, dont nous aurons à subire de suite, le pire avatar, avec «I Was Made For Lovin’ You». Putaing !!! Je n’aime pas ce titre, mais en Live, c’est carrément insupportable, alors, pour faire passer le temps, je regarde ce qui ce passe autour de moi, les nanas s’éclate, et j’aperçois dans le carré VIP, le père Philipe Manœuvre, chantant à tu tête et remuant du perfecto….quelle pitié.
  Ça sent la fin, mais ce n’est pas encore fini. Alors que les premières mesures de « Love Gun » retentissent, Paul, transporté par une sorte de téléphérique privé, se retrouve à 30 mètres de la scène, sur une petite estrade installée derrière la régie, aux pieds des gradins du fond, d’où il interprètera son tube eternel.
De  retour sur la scène centrale, Paul annonce le dernier morceau, en nous déclarant avant que Paris et Fucking city, que nous sommes un Fucking public, et de revenir sur cette Fucking Of Fucking ville de Paris Rock City….. « Detroit Rock City » achève de manière grandiose et pétaradante ce concert de folie, où décidément Kiss nous aura tout fais, une des meilleures prestations de mon groupe préférer que j’ai vu. Ils m’on épuisé les salauds, je n’ai plus de voix, j’ai passé mon temps à chanter toute les chansons, sauf « I Was Made…» et à hurler. Putain ! Quel panard mes aïeuls. Kiss….voila un groupe vraiment « Rock’n’roll, way of life ».

Je retrouve mon gamin qui me saute au cou, je remercie chaleureusement son garde du corps d’un soir, Baby Ace, est heureux comme tout avec un sourire jusqu’aux oreilles, il sait qu’il vient de vivre quelque chose de grand. Et fier comme un pan, il me fait voir son Graal, et ce n’est pas qu’un médiator de Tommy Thayer, qu’il tien dans sa main, il y a aussi un à la signature de Gene Simmons, reçut de la même façon que celui de Tommy, et la un truc s’allume dans mes yeux, je suis très fier de mon fils, mon gosse……mon Précieux.
 
Set List :
 
1.   Deuce
2.   Strutter
3.   Got To Choose
4.   Hotter Than Hell
5.   Nothin' To Loose
6.   C'Mon And Love Me
7.   Parasite 
8.   She
9.   100,000 Years
10. Cold Gin
11. Let Me Go Rock 'N' Roll
12. Black Diamond
13. Rock & Roll All Night
14. Shout It Out Loud
15. Lick It Up
16. I Love It Loud
17. I Was Made For Lovin' You
18. Love Gun
19. Detroit Rock City

14 Commentaires

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luxuria - 28 Juin 2008: grasse a toi j'ai decouvert mieu ce magnific groupe
f101164 - 08 Juillet 2008: salut fab, je les ais vu en hollande et au graspop en belgique.
Un seul mot Magique!
boule - 16 Juillet 2008: excellent report.
je vais me mettre alive
Shandi - 06 Mai 2009: Première fois que je les rate à Paris alors que j'avais ma place.

Mon premier concert, c'était d'ailleurs KISS/Iron Maiden en '80 à Paris, & depuis j'avais assisté à chacun de leurs concerts dans la capitale...
Tant pis, j'ai le cd souvenir, la video, & je suis allée les voir sur cette tournée "Alive 35" à Munich & au Luxembourg.

Merci d'une fan pour ce compte-rendu de fan.
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Kiss

Hard Rock - Etats-Unis
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