le Samedi 06 Octobre 2012, MJC O Totem

Dreamslave (FRA)

Nous revoilà au Helle's on Stage pour cette deuxième soirée.
Dès l'entrée, nous retrouvons des visages que nous avons croisés la veille, tout ce beau monde très satisfait de la première soirée se prépare à découvrir sept groupes, rien que ça; Pour cette cinquième édition, les Femâles Asso ont pensées que 2 bonnes soirées valaient mieux qu'une, alors profitons-en.

A nous le plaisir de découvrir les sept invités de ce soir: Dreamslave (FRA), Elferya, Céphée Lyra, Asylym Pyre, Lovelorn Dolls, Dalriada et Arkona.

Et Dreamslave arrivera sur scène à 17h15 soit quinze minutes en avance sur le programme, une imposition du très sympathique tour manager d'Arkona, (L'avenir lui donnera cependant raison sur ce coup là) ; le petit problème est que l'ouverture de la salle n'a commencé qu'à 17H...et donc une partie du public n'entendra le concert qu'en parti...ou-bien de l'extérieur; Et c'est d'autant plus regrettable que Dreamslave commencera son concert très bien d'entrée de jeu, on voit là que le groupe a l'habitude de jouer les ouvertures.

Avec Cédric au clavier portable, Mickaël et J-R aux guitares et à la basse, Emma pourra s'appuyer sur un line-up capable de la soutenir; Il ouvriront ce soir avec
« Masquerade » le premier titre de leur EP fraichement sorti. Le titre assez métal atmosphérique sera interprété ce soir avec plus de pêche; Et Emma chantera tout le show avec élégance et performance.

Habillée d'une robe corsetée rouge et noire, Emma dégagera un charme mystérieux et lumineux auquel il sera assez difficile de résister...Et le public écoutera tous leur
répertoire avec attention et visiblement avec plaisir !

Dreamslave nous offrira un inédit dès le second titre, il se dégagera de ce premier concert un mélange de charme et d'originalité, et si le groupe est encore assez jeune, il nous promet là encore de très belles possibilités dans l'avenir .

Apres la demi-heure de concert de Dreamslave, la salle est déjà sur une bonne impression, avec le sentiment d'avoir découvert une bonne surprise, un groupe aux
compositions assez originales et qui dégage un sentiment de .partage, du coup, direction le stand merch pour les saluer..et d'entendre les nouveaux arrivants regretter de ne pas avoir pu les voir sur scène.

Dreamslave aura réussi à montrer qu'il n'était pas là ce soir par hasard, mais bien grâce à leur qualité musicale, et la voix d'Emma a fait bien des conquêtes en cette fin d'après-midi.
Pour eux, pas de doute: mission accomplie.

Elferya

Mais il faut faire vite ce soir, encore six groupes et visiblement le temps court plus vite que le programme....

Elferya prendra la scène moins de dix minutes plus tard.

Le groupe helvète connais déjà cette salle pour y avoir joué l'année dernière fin novembre.
Avec Claire-Lyse et sa voix puissante et mélodieuse, le groupe commencera par une ouverture assez mélancolique avec « Once Upon a Time » et enchainera sur deux titres de leur futur album.
Malgré une interprétation sans faille de leur répertoire, le public semble assez distrait...pourtant, le groupe joue bien et Claire-Lyse fait son possible pour chauffer la salle qui semble déjà très bien remplie; C'est probablement ce qui jouera un peu contre Elferya, ce soir le public n'est pas le même, il est plus du style folk-pagan; et nombreux sont les fans d'Arkona qui visiblement ne sont pas là pour écouter du métal mélodique. C'est vraiment regrettable, et il faudra attendre le quatrième titre « Luna » pour voir enfin quelque mains se lever dans la salle !

Mais Claire-Lyse et ses acolytes ont prévu le coup et eux aussi nous ont préparé une bonne surprise ; voilà deux invités qui arrivent sur scène, avec Mathilde et son
violon accompagnée de Mathieu aux instruments à vent, voilà la touche folklorique qui leur permettra de se faire apprécié du public, enfin !

Paradoxe, c'est sur un titre instrumental que le groupe va conquérir la salle, original pour un festival de métal à chanteuse...

La suite du concert d'Elferya se déroulera sans encombre, qualité de chant, qualité des instrumentistes....après un show d'une grosse demie-heure, il est temps pour eux de quitter la scène et pour nous de les retrouver au stand merch...

Eh bien non! Où est passé le stand merch de Dreamslave, Elferya, Céphée Lyra ? Avec les autres groupes, après le bar ! Décision imposée par le toujours très
sympathique tour manager d'Arkona, un grand monsieur qui visiblement se fout de la gueule de tous les groupes présent ce soir, il n'y a que le sien qui soit bon à ses yeux...allez les autres, barrez-vous !! Un homme d'une si grande élégance... conséquence, une partie du public refusera d'acheter des T shirt ou CD d'Arkona ce soir-là.

En espérant que cette remarque n'enverra tout de même pas les membres du groupe qui subissent l'autoritarisme soviétique de leur manager rejoindre les Pussy Riots au goulag...

Céphée Lyra

On oublie cet individu car pour l'heure, c'est à Céphée Lyra de nous rendre le sourire.

Le quatuor commencera par un inédit, Sylvain à la guitare, Aurélien à la basse (6 cordes en plus) et même Hector à la batterie arriveront à donner du spectacle ; et
Maud commencera son répertoire plutôt en douceur lors de ce premier titre « Not a Second More » en douceur et en efficacité car elle en impose, une très bonne présence sur scène et on ressentira pendant tout leur concert une très bonne cohésion au sein du groupe, un plus non négligeable.

Dès leur second titre, le seul qui sera extrait de leur album « A Sinner's Loneliness » le groupe aura su gagner l'attention du public, il faut dire que leur musique est assez élaborée, sophistiquée même , on retrouve des structures très métal-sympho ; et Maud commence à chanter en lyrique, et plutôt très bien, elle passe de voix assez grave au lyrique sans le moindre problème, sa technique de chant et son charisme sur scène fera mouche, et le public n'en sera que plus ravi ; d' autant que ses trois musiciens « protecteurs » sont là pour la soutenir au cas ou... La soutenir, pourquoi ? Sa performance est très bonne ! Seulement voilà, Maud est un peu malade, elle a
une bonne crève même. Et le groupe le sait, lui ! Mais personne dans cette salle où il commence vraiment à faire chaud ne s'en est rendu compte ! La performance vocale de Maud n'en est que plus grande et le groupe se montrera performant jusqu'au bout, seul deux tout petits couacs de guitare sur des morceaux assez complexe il est vrai joueront contre eux...mais qui s'en rendra compte..Car Céphée Lyra aura le public avec eux jusqu'à la fin du show, et même d'avantage car ils auront de la demande pour commander leur futur EP à venir .

Ce soir, encore deux inédits viendront clore ce concert qui aura à coup sur révélé à la salle un groupe dont le talent est indiscutable, autant en écoute qu'en présence sur scène. Maud, meilleure voix de la soirée, je répondrai oui, et Céphée Lyra meilleur espoir...là encore oui sans hésiter.

Seul petit bémol, leur temps de scène sera un peu trop court..eh oui, il y a du retard par rapport au programme..et nous n'en sommes pas même au milieu de la soirée...

Asylum Pyre

C'est l'entracte ? Non, pas d'entracte ce soir, il faut gagner du temps maintenant, ou tout du moins ne pas en perdre, et malgré la chaleur trop élevée dans la salle de
concert, le temps de pause est bref avanttt d'y retourner pour Asylum Pyre, et ce ne sera pas facile de louer juste après Céphée Lyra, car maintenant, le public va devenir très exigeant

Asylum Pyre est un groupe de métal mélodique selon leur propre terme, ils nous apporteront peut-être un peu de calme avant la tempête ? Car ils passent au beau milieu de la soirée,le plus mauvais moment, c'est le temps où le public peut ressentir un peu de fatigue, avoir envie de grignoter, de se ménager pour la fin de la soirée... Heureusement, Asylum Pyre le sait et va donc s'adapter à la situation.

Six musiciens sur la scène, ils arrivent en nombre pour garder le public en forme, il ne faut pas que celui ci ai le temps de souffler ce soir; Et ça démarre , une intro en douceur suivie d'un enchainement de deux inédits, car en plus de jouer au beau milieu du programme, Asylum Pyre va nous interpréter sont nouvel album...qui ne sortira qu'à la fin du mois, le 23 octobre pour être plus précis, encore une difficulté à surmonter pour le groupe car leur premier opus est sorti il y a trois ans, et visiblement peu de gens dans le public le connaissent .

Pourtant, les difficultés de la soirée ne sembleront guère préoccuper le groupe qui enchaine sa tracklist avec le sourire et visiblement assez zen; Ils sont content d'être là
et partage un bon moment, que demander de plus ?

Heidi assure le chant au milieu de tout ce beau monde , elle interprète du chant assez rock avec des intervention lyrique avec dynamisme , se déplacement tranquillement
sur la scène, histoire de montrer la cohésion du groupe...le mot d'ordre de ce soir semble être « simple et efficace ».

Et ça marche plutôt bien, Heidi fait juste ce qu'il faut, on la voie bien et elle ne cherche pas à étouffer la scène, elle est devant..c'est normal, c'est la chanteuse, mais ne cherche pas à se placer devant tout le monde, elle fait partie du groupe mais ne cherche pas à en imposer. Ici, le mélodique l'emporte sur les gros riffs énergiques qui sont pourtant bien présent, mais à l'image du groupe, pas de grosse mise en avant
mais plutôt une symbiose de l'ensemble, et honnêtement ça sonne bien, très bien même. On fini par se demander si Asylum Pyre n'a pas choisi de chanter en milieu de soirée, car ils assurent parfaitement la transition musicale entre les trois précédents groupes et les trois suivant.

D'ailleurs voilà un groupe qui mélangera la voix de Heidi avec celle, en voix clean, de Johann. Et si la présence Asylum Pyre peut surprendre au début, la première satisfaction qui ressortira de leur passage sur la scène sera « tiens, voilà un groupe qui change »

Et le groupe nous jouera également deux titres phares de leur premier album avant d'enchainer sur le prochain opus que nous attendrons maintenant avec plus d'impatience...

Je dirais pour conclure que le passage était peut-être semé de petites embuches mais le groupe à démontrer qu'il savait très bien s'adapter , le tout avec le sourire et sans vouloir jouer les futures stars....alors examen réussi ? Oui et même avec mention !

Lovelorn Dolls

Maintenant , c'est Lovelorn Dolls qui  doit prendre la relève, nos voisins belges ont déjà sortis un EP « An Intense Feeling of Affection » une auto production de qualité parue il y a un an. Reste à savoir comment le public de ce soir va réagir à ce mélange métal-rock matiné d'electro...

Lovelorn Dolls se présentera sur scène aveccc les musiciens en tenue de rigueur, chemise blanche et cravate rayée, et parfois un chapeau melon pour Corpus Christi pendant que kristell « Ladyhell » chante dans une robe qui fait très...poupée triste , normal vu le nom du groupe.

Ils ne leur faudra cependant qu'une intro enchainée de «Save Me »  pour mettre le feu au public! La grande surprise, les Lovelorn Dolls feront exploser la salle avec tous leur titres, joués avec une pêche incroyable, la voix aux timbres multiples et mystérieux de Ladyhell fera des ravages . Très bonnes présence des musiciens du groupe et de Corpus Kristi, l'un des deux compositeurs qui saura se mettre en valeur à chaque fois que nécessaire

Après trois titres, la poupée Ladyhell retire une partie de la robe et la voilà donc plus libre de ses mouvements, trois titres de joués seulement et pourtant on ne sait déjà plus ou on en est de ce concert, la quantité d'énergie dégagée par le groupe sidère tout le monde !! Les Lovelorn Dolls ont conquis la salle dès leur premier titre, mais le public en réclame encore et encore, alors ils enchainent les titres de leur EP
et finiront par un inédit qui achèvera de faire fondre la salle !!

Connaissant déjà leur EP, je suis scotché par leur performance, pas le moindre accroc et jamais je n'aurais pensé qu'il feraient passé leur titres avec autant de
pêche, on aurait vraiment pu croire ce soir que les têtes d'affiche, c'était bien eux, Lovelorn dolls, un groupe peut-être inconnu du public avant leur show mais dont tout le monde se souviendra dorénavant .

Et lorsque le groupe quitte (déjà) la scène, la salle est bouillante, au deux sens du terme, vite de l'air, on étouffe, mais personne ne voulait partir avant la fin...
Un tout petit peu d'air devant la porte...Le stand des Lovelorn Dolls a déjà sa file
d'attente...(bien méritée) ...mais déjà Dalriada est sur scène pour refaire deux-trois réglages...très vite. Car le temps passe vraiment trop vite, et le retard sur le planning, lui, est toujours là.

Dalriada

Les hongrois de Dalriada prennent une scène encore chaude du groupe précédent, mais encore des réglages à peaufiner...et le public est déjà de retour...

Quelques petits tracs technique plus tard et ça y est, Dalriada pourra enfin commencer le show, on aura eu le temps de remarquer que la chanteuse ne ressemblait pas vraiment à Laura...

Et pour cause, ce n'est pas elle qui est présente ce soir, c'est Anita Kun, une autre artiste hongroise qui remplacera Laura. Anita n'est pas une chanteuse débutante, elle
a déjà enregistré deux albums, et son timbre de voix très proche de celui de Laura en fait la remplaçante idéale. (Laura, enceinte, ne peux assurer la tournée du groupe qui passe en première tournée d'Arkona pour cette tournée européenne)

Bienvenue dans le monde du métal-folk hongrois.

Dalriada interprète d'entrée une chanson bien à eux, c'est à dire qui vous donne envie de danser et vous plonge immédiatement dans une ambiance de fête. La Fête...avec Dalriada, ce mot semble de rigueur , car en plus de jouer des morceaux démentiels techniquement parlant, ils se dégage une joie et un plaisir de jouer tellement naturel qu'il envahira toute la salle en quelques secondes seulement.

La soirée folklorique métallique part sur les chapeaux de roues, pas de temps mort entre les titres, juste le batteur qui nous présente les titres des chansons, en anglais....peu d'entre nous connaissant vraisemblablement le hongrois. D'ailleurs, ne me demander pas quels titres ont-ils joués ce soir...

Mais le répertoire hongrois avec tout de même sept album à leur actif à de quoi nous combler.
Dalriada nous fera partager des extrait de son nouvel album fraichement paru il y a dix jours, mais remontera aussi jusqu'à leur deuxième album.

Et quel dynamisme sur scène, dans cette ambiance de folie musicale et festive, on a l'impression que tout le public partage tous avec la scène seul encore un petit soucis technique retardera le show de quelques précieuses secondes.

Et Anita ? Elle interprète tous les titres sans la moindre accroche et avec conviction, elle s'active sur la scène et partage sa joie d'être là, forcément ça marche. Et ses duos fréquent avec Ficzek András feront merveilles. Les instruments folkloriques sont hélas absent de la scène, ce sera donc à Ungár Barnabás, le clavier du groupe d'assumer la partie folk; Mais avec une telle ambiance, qui ira prêter l'oreille à la
différence sonore entre le véritable instrument et son équivalent numérique ?

Alors que Rieckmann Tadeusz le batteur qui assume le dialogue et la présentation des chansons au public nous présente « the next song will relate…. » deux petites mains lui font signe depuis la gauche de la scène, et Clémentine, la responsable de l'association de faire une brève apparition sur scène pour s'excuser rapidement...
Hélas, trop de retard pour ce soir et l'annonce devient « Our last song for tonight... »

Que de regrets dans la salle car tout le monde passait un super moment avec Dalriada ! Mais il n'y a plus le choix maintenant, alors un dernier titre avant de passer le relais à Arkona.
Et le groupe semble un peu triste de ne pouvoir prolonger la fête, heureusement cette tristesse ne peut durer plus de quatre mesures avec un tel groupe, et la fête de
repartir de plus belle !!

La chaleur devient vraiment étouffante dans la salle mais c'est presque secondaire par rapport à tous ces concerts que nous venons de vivre, et les sept titres joués par
Dalriada ne doivent pas nous faire oublier qu'il reste encore un concert à déguster...

Arkona (RUS)

La scène doit-être préparée très vite pour Arkona, le groupe qui entame une tournée européenne à plus de pression...et le temps s'écoule toujours, indifférant aux
divers soucis rencontrés....Il faut faire vite..et bien !

Pas de droit à l'erreur, le son doit être impeccable, la scène prête, les musiciens gonflés à bloc !
Et à peine cinq minute plus tard Arkona fera son apparition sur scène.

Avec ses décors presque minimalistes, ils arriveront pourtant à nous faire voyager , à nous faire découvrir LEUR Russie à eux, la vraie, pas celle des infos, on vivra le temps de ce concert une autre époque.

Placement précis des musiciens avec guitare à gauche, basse derrière , batterie légèrement surélevée et instruments folkloriques à droite, c'est comme ça ! Planifié à
la russe.

Et ça commence en douceurs avec une intro folk, là, on pourra vraiment dire le calme avant la tempête.
Et elle arrive la tempête! Elle s'appelle Masha , un ptit bout de femme qui paraît encore plus fluette encadrée par les mastodontes Sergueï et Ruslan. Revêtue
de sa tenue pagan et de sa peau de loup malgré la chaleurs trop élevée, elle démarre, elle chante, passe de sa voix clean à ses grunt, bouge dans tous les sens, danse à gauche à droite, on en a du mal a la suivre, j'essaye une photo? Trop tard , elle est déjà partie, en plus elle bouge tout le temps...pas de photo.

Et le groupe invite son public à frapper des mains, à sauter, à danser....les titres s'enchainent dans un autre monde, et Masha qui ne s'arrête toujours pas, sauf pour dire un « merci beaucoup France » un coup en français, un coup en anglais...les très rares fois ou elle se pose pendant le concert, on voit son bonheur d'être là, sur scène, des mains se dressent vers elle, elle y fonce évidemment ! Elle ruissèle ses cheveux longs et blonds s'assombrissent, et elle repart déjà, avec le tambourin en peau, elle danse et chante, puis saute et demande au public d'en faire autant ! Virginie en russe !!

Combien et quels sont les titres qu'Arkona a joué devant nous ? Plus personne ne le sait, à cet instant , le temps s'est arrêté ; et si la salle devient une vraie bouilloire, ça ne perturbe plus personne et surtout pas Masha qui doit mourir de chaleur sous sa tenue de scène, mais elle trouve encore l'énergie de tout faire exploser !!

Et certains montent même sur scène pour se jeter dans la foule. Les russes se prêtent au jeu et veille à ne pas gêner quiconque veut faire parti du spectacle, le tout
sans la moindre fausse note. En voilà même un qui danse sur scène et Masha à ses coté va l'accompagner avant de reprendre son répertoire vocal sidérant. En plus, c'est l'heure de danser nous explique-t-elle vaguement. La salle séparé en deux parties pour le prochain titre ou le public se défoule au beau milieu de la salle, de la scène, mais ou est la limite entre les deux maintenant.
Encore une dernière chanson russe et il est l'heure de retrouver le monde réel. Tout le monde est abasourdi !

Et la même question de se poser sur toutes les lèvres: COMMENT FAIT-ELLE ?

Le concert est fini, tous se hâtent de prendre l'air, on entend les commentaires plus que satisfait de cette soirée et encore sous le choc de ce dernier concert.

Masha est-elle en réanimation ?

On n'aura pas la réponse, et on ne verra pas non plus Arkona à son stand; il est déjà trop tard, c'est l'heure de fermer la salle, il est une heure du matin. Les agents de sécurités nous invitent poliment de quitter la MJC O totem...j'ai un passe presse monsieur....vous pourrez les interviewer dehors...tous s'exécutent, seule le staff Arkona et les organisateurs sont autorisé à rester. Clémentine et son équipe ont fait un travail de titan pour nous offrir ces deux soirées de rêves, elle viendra vite fait à la sortie s'excuser avec regrets, pour elle, la fête n'est pas allé jusqu'au bout, il aura manqué le dernier moment de partage entre Arkona et le public..mais qui peut lui en vouloir?

Et la déception passée pour certains de ne pas avoir de CD signés au de photo du groupe qui nous a transporté hors du temps ,la satisfaction est totale, nous avons vécu deux soirées qui ne sont pas prêtes de s'effacer de nos mémoires.

Quelle édition pour ce Helle's on stage V, une vraie réussite. Et déjà nous attendons la prochaine édition...
Un an...ça passe vite....