Dying Fetus - Nasty - Cabal - Frozen Soul (European Tour 2023)

le Dimanche 12 Fevrier 2023, Le Trabendo

Je ne pouvais pas rater l’occasion de voir en live ce grand nom du Death Metal, j’ai nommé Dying Fetus ! D’autant plus qu’ils jouaient dans une salle très sympa, et en excellente compagnie :-).



Frozen Soul

Je reconnais immédiatement Chad sur scène, le chanteur qui avait attiré mon attention dehors, avant le début du concert. On ne peut en effet pas le rater : big size (Texas oblige ;-)) et accoutré d’un t-shirt Autopsy de bon goût. Ca donne une idée de leur style. Et si j’ajoute qu’ils ont enregistré un split avec – entre autres – Devourment (« Wrecking Ball Metal Madness », en 2021), cela vous donne un indice supplémentaire. Donc, effectivement, du Death Metal gras et lourd !

Dès le début du 1er titre, Chad demande au public de partir en circle pit (il n’a pas arrêté du show d’aileurs), il était motivé ! Le reste de la formation également, et ces spécialistes du froid depuis 2018 (leurs 2 albums sont intitulés « Crypt of Ice » et « Glacial Domination ») nous ont fait une belle démonstration de Death old school mid-tempo, avec quelques belles accélérations. Une bonne présence scénique, avec la basse de Samantha qui ressortait bien dans le mix et un batteur en grande forme. On comprend que Century Media les ait repérés et ait sorti leurs opus. Pour une Âme Gelée, ils nous ont bien chauffés ce soir : mission de groupe de première partie accomplie. Bonne découverte.

Pour les amateurs de gore, leur clip « Morbid Effigy » est dispo depuis peu. Il est bien délirant et on peut y voir John Gallagher de Dying Fetus.
 

Cabal (DK)

Quelle bonne surprise de les voir à l’affiche ! Car j’ai particulièrement apprécié leur 3ème méfait (« Magno Interitus » ; ils en ont joué 3 morceaux) qui m’avait permis de prendre connaissance de l’existence de ces Danois en fin d’année dernière. Donc c’était l’occasion de voir ce que ça donne sur scène. Et bein, c’est du Deathcore très propre et bien exécuté (ou encore « C’est la branlée » comme on a pu entendre dans le public, lol) et qui déménage (on notera la touche Hardcore). Le chanteur, qui s’est bien donné (au point de se faire mal au dos), variait avec plusieurs tonalités de voix, et il se surélevait régulièrement pour surplomber la fosse, tandis que le bassiste prenait visiblement plaisir à tourner sur lui-même. La particularité de ce combo, et ça sonnait bien en concert, ce sont les sonorités plus électro que l’on peut entendre en arrière-plan et qui apportent un côté froid et sombre (mais quand même pas au point des maîtres d’Oceano). Bien qu’ils soient ensemble depuis 2015, un groupe pas si connu, mais dont la sortie de « Magno Interitus » chez Nuclear Blast, et la qualité de leurs lives, devraient les aider à percer.
 

Nasty

Tout comme pour Cabal, un groupe qui me bottait bien d’aller voir en live. Ca tombe bien, après 5-6 années d’absence, les Belges de Nasty étaient très heureux de revenir en France et ils avaient un objectif partagé : faire la fête !

Et tout était réuni pour le succès : le public très présent (ça s’était bien densifié dans la fosse), un chanteur ultra-énergique et très mobile, qui descend pour tendre son micro et faire participer ses fans (ça me surprend toujours de les voir connaître les paroles par coeur), pogos et slams, ainsi que pour courroner le tout, le public invité à monter sur scène en fin de show pour partager son énergie avec le reste de la troupe. Tout cela, sans parler d’invités venus pousser la chansonnette pour les titres « The boys » et « Chaos ».

Grosse performance de beatdown Hardcore ce soir, pour ceux qui – pour l’anecdote – avaient commencé leur carrière en 2004 sous le patronyme de Van Damme, lol. Leur septième et dernier album en date (« Menace », chez Century Media) est sorti en 2020, donc on espère qu’ils retournent aux fourneaux prochainement pour concocter une nouvelle galette.

Dying Fetus

La bande à Gallagher arrive au son  de “The Boys Are Back In Town” de Thin Lizzy, drôle de choix !

Et quel contraste quelques instants plus tard, alors qu’ils commencent à nous inonder les oreilles de leur son à la fois brutal, rapide et technique. Pourtant, ils n’étaient que trois et sont restés statiques mais cela n’a pas empêché un public surchauffé et survolté de réagir face à la puissance dégagée. Il faut dire que les riffs sont plus qu’efficaces, les breakdowns carrés et que les chants alternés de John et de Sean (bassiste) s’enchainent horriblement bien. Au niveau du choix des titres, les Américains du Maryland qui officient depuis 1991 nous avaient préparé une liste assez représentative de leur carrière, avec quand même 3 extraits de « Reign Supreme » et pour conclure « Kill Your Mother, Rape Your Dog », leur fresque poétique.

Une démonstration de savoir-faire sans fioritures et conforme à ce qu’on pouvait attendre de ces icônes !

C’était une très bonne soirée avec un mélange de styles Death & Core qui a bien pris. Comme ce n’est pas toujours le cas, j’ajouterais que j’ai vraiment apprécié l’ensemble des groupes de l’affiche.

PS : j’ai aperçu Nelly Kitty dans la salle, une YouTubeuse qui fait des vidéos sur des affaires criminelles, notamment dans le milieu musical (je vous invite à visionner celles sur Mayhem et Dissection).


2 Commentaires

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fufupue - 16 Avril 2023:

C'est toujours une grosse branlée sur scène ; je sais pas si tu avais eu l occasion de les voir quand ils étaient 5... c était dingue!!! J aimerais retrouver un magnétoscope car j avais filmé ça et mis sur bande vhs deux concerts au Biebop à la frontière Hollandaise. 

Jibe - 16 Avril 2023:

Ah non, j'aimais vu Dying Fetus à 5 ; je n'imagine pas le bruit que ça devait faire !

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