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Biographie : Eleventh Plague

Je tenais simplement à préciser que le début de cette biographie se situera uniquement du point de vue du vocaliste Jérémie Plu.

Eleventh Plague, où la rencontre de cinq individualités faites les unes pour les autres avant même qu'elles ne se connaissent.

En effet, EP est un de ses rares groupes à n'avoir en quatre années encore aucun changement de line-up, car créer uniquement à la réunion des cinq membres, bien que chacun aient fait ses armes ailleurs avant.

Jérémie Plu, le chanteur, a par exemple commencé du haut de son adolescence avec un groupe de potes et son frère à la basse. La musique se voulait déjà hard rock (évidemment) et le groupe nommé alors Zef reprenait autant des titres de Black Sabbath ("Iron Man"), Guns N' Roses ("Sweet Child O' Mine") qu'AC/DC ("Highway to Hell") et jouant n'importe où, du moment qu'on les entende. Que ce soit lors de la fête de la musique, lors de fêtes organisées en pleine campagne (il est originaire de la Sarthe ! Le pays des rillettes !) ou même dans la galerie marchande d'un supermarché, le groupe ne reculait devant rien. Une casette aujourd'hui introuvable était sorti à l'époque.

Ensuite, les membres changèrent, toujours sous la houlette de Jérémie et Raphaël Plu, pour devenir Jackals. Les guitares sont assurées par deux potes de longues dates et le batteur est recruté par le biais de petites annonces. Les bases sont déjà bien plus heavy, et Jérémie, fan de Helloween et Gamma Ray, continue de composer textes et musiques. Mais le cœur n'y est pas, après un changement de guitariste et de batteur, c'est finalement Raphaël lui-même qui quitte Jackals, emportant le groupe dans son départ lors d'un ultime concert en pleine brousse (inoubliable moment !).

Jérémie fondera alors Knout out (2001) avec le batteur dans un genre très différent, plus fusion à la Incubus, autre groupe dont le chanteur est un grand admirateur. Mais six mois plus tard, ce sera une nouvelle désillusion avant le vide intersidéral. Le néant musical complet. Jérémie se livre donc à ses études de lettres. Il montera à Paris (2002) en partie pour elle mais ne cherchera pas immédiatement à rejoindre un groupe.

Mais les habitudes ont la dent dure, et il passe finalement une annonce en 2004, n'ayant jamais totalement pensé rester inactif indéfiniment. Il se retrouve chanteur dans un combo nommé Orphée, mais il n'y ni guitariste ni bassiste et le temps passe, la motivation s'effondre une nouvelle fois et les engueulades fusent. Jérémie décide de lever les voiles et postule donc pour une autre annonce où il fait la connaissance de Nicolas (batterie), Jérôme (basse)et Aurélien (guitare rythmique). Mais il manque un guitariste soliste ! Jérémie contacte donc Igor (avec qui il jouait dans Orphée et qui était partie en même temps que lui) qui accepte immédiatement de rejoindre le quartet. Eleventh Plague était enfin né.

Le groupe ne tarde pas à décrocher quelques concerts dans de petits clubs et commence à composer en 2005. Le premier titre à voir le jour sera "Pharaoh", morceau toujours joué en concert et disposant d'un feeling très helloweenien ! On retrouve la même patte dans les guitares mélodiques mais incisives en même temps, dans les solos mélodiques mais néanmoins très technique d'Igor et surtout dans le chant aigu et puissant de Jérémie. Le fait qu'il soit un grand admirateur de Michael Kiske n'est évidemment pas un hasard et cela se sent beaucoup, notamment sur le refrain de ce premier titre. Eleventh Plague donnera naissance à quatre autres morceaux : "King of a Day", "Dying Tomorrow", "Steel United" et "Killer Garden Dwarves".

Je ne m'étendrais pas sur la teneur musicale de ses titres, les deux chroniques présentent sur le site étant suffisamment explicite sur ce point.
Les premiers concerts s'enchaineront mais toujours dans des clubs, afin de trouver peu à peu des repères scéniques. Mais le grand moment se passera l'année suivante avec l'enregistrement de leur premier ep.

Si le groupe avait déjà enregistré quelques morceaux dans leur petit local de répétition ("Pharaoh" et "King of a Day") dont quelques reprises de titres cultes du métal. "Skin O' My Teeth" (Magadeth), "Fear of the Dark" (Iron Maiden) et "Victim of fate" (Helloween) avaient donc été revisités par les parisiens. Il s'agissait en faite des titres que jouait le groupe lors de leur premier concert, alors qu'il ne possédait pas encore suffisamment de morceaux pour un set complet.

L'enregistrement du vrai mini album Eleventh Plague verra le jour pendant l'année 2006. Le passage en studio sera très court (quelques jours seulement !) mais la porte vers de plus nombreux et fréquents concerts sera entrouverte.
Jérémie et Jérôme feront un passage remarqué à la Grosse Radio dans l'émission La housse à gratte où de nombreux auditeurs pourront faire leur connaissance. Le mois suivant (le 20 mars 2007), ils ouvrent pour Gwar à La Locomotive devant 250 personnes. Si l'assistance est relativement réduite (dû en partie à un concert de Kreator dans la capitale le même soir !), il permet à Eleventh Plague de fouler une scène mythique.

« J'ai vu des groupes joués sur cette scène, alors y faire son propre concert, c'est que du bonheur » se souvient Jérémie.

Puis les cinq plaies ouvriront pour Thunderbolt et Sabaton deux mois plus tard. Le concert sera excellent, et Jérémie se montrera particulièrement à l'aise sur scène, n'hésitant pas à faire chanter le public sur le pont de "Dying Tomorrow" ou à raconter la fameuse histoire des nains de jardins meurtriers de "Garden Killer Dwarves" en amenant un nain de jardin sur scène (« Il a l'air gentil comme ça, mais la nuit tombée, il va tuer des gens ! »).

Les concerts s'enchaineront au cours de l'année, au fur et à mesure desquels le groupe se rode de plus en plus afin de proposer un réel jeu de scène. « On prend de plus en plus d'assurance, et puis on commence à savoir ce qui fonctionne le mieux. Certaines formules font plus réagir le public que d'autre » déclare Jérémie.

2008 sera également marqué par de nombreux concerts et leur début d'exportation, à Cherbourg notamment pour une scène qui ne restera par leur meilleur souvenir, faute à une organisation brouillonne, quelques tensions internes et surtout la fatigue de la route en voiture.

Mais le véritable sujet d'actualité est l'hypothétique véritable premier album pour l'année 2009 à venir.
« Nous possédons en ce moment dix morceaux complètement terminés, et on bosse sur le onzième, le morceau fleuve et plus long que les autres. Dans le même temps, on met en place les cessions d'enregistrements et les droits SACEM. Tous suit tranquillement son cours, reste plus qu'à sortir LA tuerie ! » explique le vocaliste.
C'est le meilleur que l'on puisse leur souhaiter.


PS : A noter que je mettrais régulièrement à jour cette biographie, suivant l'actualité du quintette.

Source : Eternalis