logo Dagoba

Biographie : Dagoba

C\'est en septembre 2000, après deux démos et une première partie de Rammstein à Marseille, que l\'histoire de Dagoba commence réellement. Face au manque de motivation des musiciens qui l\'accompagnaient alors, Shawter (chant/machines) renouvelle entièrement le line-up du groupe. Entrent en scène Franky (batterie), Werther (basse), Izakar et S.T. (guitares). Ensemble, les cinq garçons se lancent dans la composition de tout nouveaux morceaux. L\'alchimie entre eux est telle qu\'un premier EP six titres paraît fin 2001. Les réactions sont dithyrambiques : « La puissance dégagée par ce EP est énorme. (.) Cette entrée de plain-pied chez \"les grands\" est impressionnante. » (Hard Rock Magazine) « Un EP d\'une énergie et d\'une puissance destructrices. (.) Un des flambeaux du metal français. » (Rock Sound) Si la puissance du combo semble marquer les esprits, ce n\'est pas un hasard : Dagoba fait du power metal et les membres du groupe reconnaissent volontiers avoir grandi en écoutant Pantera, Machine Head et Fear Factory. Le combo part alors sur les routes montrer aux quatre coins du pays que c\'est sur scène que sa musique trouve sa pleine mesure : de Mulhouse à Pau, de Lyon à Nevers, c\'est un vrai raz-de-marée qui détruit tout sur son passage.

Mais, pour Dagoba, pas question de se reposer sur ses lauriers ! Le groupe passe ainsi tout l\'été 2002 enfermé dans son local de répétition à composer en vue de son premier album. Ce qui ne se fera pas sans quelques ajustements : en septembre, S.T. quitte Dagoba pour raisons personnelles. Après un dernier concert à la fin du même mois (le premier à quatre), les Marseillais se lancent dans les ultimes préparatifs avant l\'entrée en studio. Il s\'agit de sélectionner 15 morceaux parmi les 22 composés et de les répéter à l\'envi, histoire d\'être fin prêt le moment venu. De janvier à mars 2003, le groupe s\'isole au studio Praxis dans le sud de la France puis avec Dave Chang (Stampin\' Ground, Linea 77, Orange Goblin), au Philia studio près d\'Oxford (Angleterre). Comme le résume très bien Shawter, le but avoué de Dagoba est de « transformer la violence en énergie et en émotion ».

Le résultat paraît début juin 2003, et dans les magazines, la critique est unanime : « Impressionnant, énorme, une vrai tuerie. (.) Les Marseillais évoluent d\'ores et déjà dans une classe à part, tellement au dessus du lot que leur nationalité n\'aura bientôt plus la moindre importance. Un futur très grand groupe. » (4,5/5 -Hard N\'Heavy) « Dans le sud de la France, c\'est la guerre. Dagoba vient d\'en écrire la bande-son. » (8/10 - Rock Hard) « Dagoba n\'y va pas avec le dos de la cuillère quand il s\'agit de balancer la sauce. Dans le genre bulldozer qui écrase tout et n\'épargne rien, le groupe se pose là. » (Rock Sound). Dagoba vient de gagner son premier pari. Le second sera bien sûr de concrétiser l\'essai par une longue série de concerts où le public se presse nombreux. La tournée, débutée fin août 2003, écume toutes les salles de France mais aussi de Suisse, avant de rapidement s\'exporter hors de nos frontières : la Belgique (festival de Dour et première partie de Machine Head), les Pays-Bas (avec Fear Factory), sans oublier l\'Angleterre et la Scandinavie (avec Samael). Une chose est sûre : il est désormais impossible de passer à côté de la déferlante Dagoba