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Biographie : Athanor (FRA)

LE CONCEPT

Les bases en ont été posées dans le courant de l'été 1997 ( !) : il s'agissait au départ d'un projet d'écriture, un livre dont la particularité était de proposer un épilogue en musique. Afin de garder l'aspect " littéraire ", le parti avait été pris de ne pas chanter le texte de la partie musicale, mais de garder tout le long une trame narrative . Cependant, afin de ne pas proposer quelque chose de rébarbatif, la musique se devait de constituer une vraie composition, et non un vague accompagnement… Dans cette optique, les grandes lignes de la partie livre du projet ayant été posées, une première ébauche musicale née du travail commun de Thomas Billerey (guitariste du groupe DARK POETRY) et Thierry Louton fut posée : une première version du " Silence intérieur " était née. Puis le projet s'est étoffé, et la partie CD qui devait au départ ne comporter que 6 ou 7 mn fait désormais près d'une heure.

L'ensemble est donc né de deux personnes, et s'est construit lentement en vase à peu près clos (Thomas pour la musique, et Thierry pour le texte). Il aura fallu quelque 5 années (et de nombreux contretemps et interruptions à la clef) pour que compositions et texte soient (mises à part quelques interminables retouches…) fin prêts… Ce qui aura en outre permis d'élaborer toute une approche visuelle (photos, dessins, etc…) qui devait constituer le pendant graphique du concept… Et favorisé les rencontres ! Car tout ce travail a finalement été accouché de plusieurs personnes, ce qui n'était pas même une ambition au départ ! En effet, de nombreux (et prestigieux) intervenants sont venus apporter leur pierre à l'édifice dont on se demande bien désormais comment il aurait pu être élevé sans eux…

LA REALISATION DE L'ALBUM

Dans un premier temps, l'hypothèse de remplacer les machines par, notamment, de vraies prises de batterie, a sérieusement été évoquée… L'idée lancée, l'enthousiasme de Gaspard Jeanty-Ruard (de DARK POETRY également), tout frais sorti du M.A.I. (la célèbre école de musique de Nancy), l'incite à intégrer activement le projet. Et sa détermination lui aura permis, en quelques mois, d'être en mesure d'exécuter l'ensemble des parties de batterie, ce qui était une gageure, étant donné que ce qui était écrit n'avait pas vocation, au départ, à être joué, et comportait donc quelques sérieuses difficultés !

Parallèlement, un gros travail (durant près de 4 mois) au niveau des sons de claviers, de cordes, etc. (toute la base " symphonique " de la composition) a été effectué " à quatre oreilles " par Thierry et Damien Mouillac; son étroite collaboration et sa maîtrise parfaite des claviers (dans toutes leurs acceptions techniques) ont permis de franchir un pallier supplémentaire, et de conférer à l'ensemble, à la fois une cohérence, une puissance et une finesse, qui posaient les bases désormais parfaitement exploitables de la partie musicale.

Et c'est enfin une rencontre avec le groupe ANGE (le vrai… Celui aux 4 millions d'albums vendus !) qui sera déterminante : tout d'abord, c'est Tristan Décamps qui, intrigué par la teneur du projet et assez séduit par les différents éléments qui devaient a priori en faire l'originalité, accepte d'y prendre part. Différents aléas ont fait qu'il n'a pas produit l'album comme c'était prévu au départ ; mais, malgré les difficultés rencontrées, très amicalement (et évidemment, avec un professionnalisme incroyable !) il prêtera sa voix exceptionnelle pour des chœurs et du chant lead, et participera activement au mixage pour 2 titres.
Puis la chanteuse d'Ange, Caroline Crozat, toujours à l'affût d'expériences artistiques nouvelles, avec une générosité (le terme est plus que justifié !) de tous les instants, un enthousiasme et une bonne humeur incroyables, s'impliquera tout naturellement dans l'aventure : elle a tout d'abord été d'accord pour camper le personnage féminin de l'histoire, puis s'est peu à peu investie au point de faire les nombreux chœurs (qui, quelques mois auparavant, n'en étaient qu'au stade de fantasme !), et même de composer le " Requiem " d'introduction. La musique prenait vie…
Et enfin, Thomas ayant été retenu, pour des raisons de santé et d'emploi du temps, c'est Hassan Hajdi, voyant là une excellente occasion de mettre à profit son énorme bagage technique (section metal…), qui s'est chargé de la quasi totalité des parties lead de guitare. Et un dernier intervenant (non des moindres !) a fini par s'impliquer plus encore qu'il n'était prévu : Jean-Pascal Boffo, au studio duquel ont été enregistrées toutes les parties de batterie, vocales et de guitare lead, et qui a tenu les manettes tout au long de l'interminable mixage, a également offert une très belle petite partie de guitare acoustique…


LA REALISATION DE L'OBJET

Le petit projet du début a donc pris une toute autre ampleur. Il s'agissait d'être à la hauteur au moment de passer à la phase de réalisation de " l'objet ", qui a une part extrêmement importante puisque l'originalité du concept réside aussi dans sa forme-même. En effet, cela devait au départ se présenter sous deux formats distincts : une version livre-disque (environ 200 pages de textes (en vers) de photos et de dessins + CD), et, plus classique, une version sans le livre, mais offrant en 2è CD la version orchestrale de l'album, dans un coffret, avec également beaucoup d'illustrations, pour la plupart différentes de celles du livre. Il est évident que tout ceci représente un coût qu'en autoproduction il est très difficile d'assumer. C'est pourquoi, dans un premier temps n'est proposée que la seconde version (disponible en coffret limité à 1000 exemplaires, comprenant les 2 CD dans un digipack en 4 volets, un livret 28 pages de photos et reprenant le texte de l'album, et un livret supplémentaire de 24 pages proposant un texte en trois parties venant conclure l'histoire (Résurrection) ainsi que de nouvelles illustrations), la partie livre étant disponible en ligne, sur le site officiel, www.athanor.hbg.fr.




Source : Thierry Louton