Sean Delecroix

Nom Sean Delecroix
Date de naissance inconnu
Pays France
Ville inconnu

L’envie de jouer d’un instrument s’est manifestée assez vite, je pense vers 6-7 ans après avoir vu un spectacle musical. Vous allez voir que j’ai mis le temps à trouver ce que je voulais vraiment faire. J’ai tout de suite eu envie de faire du saxophone. Pourquoi ? Alors là, j’en sais pas plus que vous. Malheureusement, au conservatoire de Tourcoing la classe de sax était déjà blindée, ils m’ont dit : « si tu veux petit, tu peux faire la classe de percussions ». Bon bah banco je me suis dit je vais essayer. Voilà donc j’ai commencé à apprendre le solfège forcément, ce n’est pas si dur que l’on croit, tout dépend du professeur, je ne citerai personne on ne sait jamais ! En classe de percussions, j’ai appris le xylophone, les timbales, et un tout petit peu la batterie, et oui au conservatoire la batterie c’est le top du top, tu y toucheras que si tu bosses bien, j’exagère mais c’est ça ! Cela a duré 3 ans, j’ai décidé d’arrêter cette classe de percus, car le prof n’était pas vraiment pédagogue ; te faire quasi engueuler à chaque cours quand tu es gosse ça te décourage vite, en tout cas c’est cela qui s’est passé avec moi. Mes parents m’ont dit c’est pas grave, tu veux jouer d’un autre instrument ou tout arrêter ? Je n’ai pas eu envie de lâcher, l’envie du saxo était toujours là. Mon père m’a inscrit dans une école de musique à Linselles, j’ai oublié de préciser, à l’époque je vivais dans le Nord. Pas de chance la classe de sax était tout aussi bondée qu’au conservatoire, à croire que le sort s’acharnait contre moi ! Le directeur de l’école m’a dit : « si tu veux petit, tu peux faire une année de clarinette et l’année prochaine on te fait passer en classe de saxo, tu auras de bonnes bases ». Et voila comment je me suis retrouvé à faire de la clarinette. L’année écoulée je n’ai pas intégré la classe de sax, en fait j’ai complètement arrêté la musique ; pas que j’étais mauvais avec cet instrument, je me débrouillais comme il fallait mais voilà je pense qu’au fond de moi je ne prenais pas de plaisir.

Ce n’est que bien plus tard que j’ai repris la musique, j’habitais désormais dans la région toulousaine, mon frangin Manf s’était mis à la gratte, et ma sœur faisait déjà depuis quelques années de la harpe et du piano. L’envie de faire de la musique est revenue et s’est même amplifiée. L’école de musique du village, avait une classe de batterie et j’ai appris que le solfège était axé sur la batterie, c’était en fait tout simplement une classe de solfège rythmique. Pas très recherché je vous l’accorde ! Allez savoir pourquoi le peu que j’avais fait de batterie au conservatoire m’avait plu, je pense d’ailleurs qu’en classe de percussions c’était le seul instrument qui me plaisait, mais ayant comme un sentiment de trop peu, je me suis dit bon allez je vais faire de la batterie. Et voilà, je me suis régalé avec cet instrument, j’ai suivi les cours pendant 3 ans, j’ai du arrêter pour cause d’emploi du temps boulot et fac. Mais cette fois-ci je n’ai rien lâché, cela cela faisait même 2 ans qu’avec mon frangin à la gratte on s’amusait à faire des reprises genre AC/DC, Metallica, Radiohead etc… avec des mecs rencontrés au lycée. Mais tout cela restait des petits moments de détente le dimanche dans le garage des parents.

Plus tard, par un concours de circonstances, on a rencontré un bassiste, David, fou furieux du slap, et en plus gars du nord comme nous. On a accroché tous les 3 très rapidement, on a composé pas mal de morceaux, mais cela n’a jamais été plus loin. On a cherché pendant quelques temps un chanteur mais sans résultat. On a du tous se lasser d’avoir des chansons sans textes et chant, notre bassiste est parti et avec mon frangin, nous sommes restés quelques temps sans rien faire. Quelques mois plus tard autre coup du hasard, j’ai rencontré Steph, bassiste à ses heures perdues, on est tous devenu rapidement potes, on lui a dit vient faire un essai, un petit beuf avec nous. Après plusieurs répètes, on avait plusieurs chansons, toujours en galère de chanteur, on a décidé que le frangin s’y collerait. Le groupe trio PFA était formé avec un répertoire d’une quinzaine de chansons d’un style pop funk rock. On a fait 2,3 concerts et aujourd’hui je sais qu’il manquait une motivation au groupe pour allez un peu plus loin. Le groupe est resté formé 2ans à peu près avant que Steph parte vivre au Canada. Une fois de plus avec le frangin on s’est retrouvés à se regarder dans le blanc des yeux.

Nous sommes partis à la recherche d’un bassiste, on en a essayé quelques-uns, sans succès, nous n’avions tout simplement pas les mêmes envies musicales. En même temps on avait décidé de chercher un chanteur, je vous rappelle que maintenant ça faisait bien 4ans qu’on le cherchait ! Eté 2004, petite annonce sur le web, et voila qu’un marseillais nous répond, on sympathise par mail, on lui envoie 2 chansons que l’on avait composées avec PFA et que l’on souhaitait reprendre avec un nouveau groupe, il a de suite accroché quand il a écouté Ideologic Warrior. Je me demande toujours comment il a aimé car à l’époque elle était moins énergique, et l’enregistrement n’était pas avantageux. Quoi qu’il en soit on s’est rencontrés vite fait durant l’été, il était de passage à Toulouse car il était en train d’emménager, petite répète acoustique, on bosse Ideologic et une reprise de Incubus. Immédiatement le courant est passé et on s’est donné rendez vous en septembre lorsqu’il serait définitivement à Toulouse. Septembre arrive, toujours sans bassiste, on fixe tout de même une répète avec Yo, Deux jours avant cette répète un bassiste dénommé JC nous contacte, on parle un peu, et on décide de le faire venir et de caler une reprise des red hot « aeroplane », bon petit test pour voir si il tiendrait la route. Le jour J arrivé, on se rencontre tous, et là, énorme surprise, ça le faisait pour tous les 4, on n’en revenait pas, après des mois de recherches de bassistes et de chanteurs, Slaene était né !
Et je ne fais toujours pas de saxophone !

Source www.slaene.com