Felipe Andreoli est né le 07 Mars 1980 à Sao Paulo au Brésil.

Autobiographie :

La musique est entrée très tôt dans ma vie. A la maison, ma mère m'a appris à aimer la bonne musique, et aimait toujours me montrer ses disques et leurs paroles. C’est comme ça que j'ai connu des groupes comme Supertramp, Yes, Emerson, Lake and Palmer, Led Zeppelin et beaucoup d'autres. C'est également ma mère qui m'a acheté mon premier disque, le vinyle des Red Hot Chili Peppers «Blood Sugar Sex Magic». C'est à cette époque que j'ai commencé à découvrir le Heavy Metal, grâce à des amis de mon quartier. Le premier groupe qui a attiré mon attention a été Metallica. C'était à l'époque du grunge et des groupes comme Alice in Chains et Soundgarden, que j'écoute encore aujourd'hui. A l'école, les gens ont commencé a joué de la guitare, et d'une certaine manière, ont attiré mon attention.

Et c'est en 1992, à Juquei, ville du littoral de São Paulo, que j'ai eu mon premier contact avec la guitare sèche. Mon ami André Brunetti apprenait également à jouer, puisque son père, César, est musicien. Et c'est lui, César, qui m'a mis pour la première fois une guitare entre les bras (oui, entre les bras, puisque André et moi, nous jouions comme si c'était une guitare hawaïenne de Ulula!). Je me souviens du premier riff que j'ai appris : l'intro de "La Bamba" de Ritchie Valen. Après cela mon intérêt a grandi, et tout de suite mon père s'est vu obligé de m'acheter une basse et de me payer des cours.

A l'école, mes amis avaient formé un groupe, où il manquait seulement un bassiste. Sachant que je jouais de la guitare, ils m'invitèrent à assumer le poste de bassiste, et aussi le chant. Dans la même semaine j'achetais ma première basse, une Dolphin d'occasion de 80 dollars. Après environ deux semaines d'intenses répétitions, le groupe a joué à notre école, l'école Uirapuru, où nous avons repris des titres de Led Zeppelin, Guns n' Roses, et d'autres groupes encore.

Peu après j'ai formé mon premier vrai groupe : Holocaust, dans lequel nous faisions essentiellement des reprises de Metallica, et quelques unes de Megadeth. En plus de moi à la basse, Holocaust était composé d'André à la batterie et de Marcelo Cortez à la guitare. Mon idée originale pour ce groupe était que je joue de la batterie et André de la basse, mais c'est lui qui acheta la batterie, il avait donc le droit de ne pas approuver mon idée... A partir de là, j'ai joué dans d'innombrables groupes de différents styles, mais j'ai décidé d'arrêter de chanter, pour des raisons évidentes.

Les influences aussi, se sont renouvelées, et ma vie a réellement changé après avoir entendu Yngwie Malmsteen. Pour quelqu'un qui trouvait que Kirk Hammet était un dieu, cela fut un choc terrible! Je n'arrivais pas à croire que cela était possible! Cela m'a éveillé pour étudier de nouvelles choses, cela a amplifié ma vision de la musique et la manière d’aborder l'instrument. A partir de là, beaucoup d'autres influences surgirent. La principale de toutes ces influences à du être Dream Theater avec les albums "Awake" et "Image And Words". La complexité instrumentale, les harmonies, tout cela m'a montré une gamme totalement nouvelle de possibilités. J'ai réussi à reprendre d'oreille toutes les musiques de ces deux albums et quelques unes d'autres disques. La grande claque suivante est venue avec Jaco Patorius. C'est là que j'ai commencé à ressentir la basse solo et c'est une époque où je me suis tourné vers l'improvisation et le jazz fusion.

Le premier et unique professeur de basse que j'ai eu était le grand Ximba Uchyama. J'ai commencé les cours avec Ximba en 1997 et il m'a aidé à élucider beaucoup de mystères de la musique, et m'a présenté des bassistes qui aujourd'hui encore influent sur ma façon de jouer. Ces principaux bassistes sont Victor Wooten, John Patitucci, Billy Sheehan, Victor Bailey et Stanley Clarke. Cette année-là j'ai connu un guitariste appelé Vandré Nascimento. C'est la première fois que j'ai eu l'opportunité de jouer avec quelqu'un capable de jouer à la vitesse de la lumière. Avec Vandré et le batteur Renato Bon, j'ai formé le groupe Metris, qui a été pour moi le groupe où j'ai pu appliquer tout ce que j'avais appris, toutes les techniques, l'improvisation, la composition.

En 1999, Marcell Cardoso, batteur de Karma m'a téléphoné, m'invitant à faire un test. J'ai toujours eu envie de jouer un son plus progressif, et Karma était le groupe parfait pour ça. La première fois que j'ai assisté à la répétition, je suis sorti bouche bée. Effectivement, je n'imaginais pas qu'il pouvait y avoir un groupe brésilien avec un niveau si élevé. Ils enregistraient «Inside The Eyes», et je fus obligé d'apprendre et d'enregistrer les compositions en un temps record.

En cette fin d'année 1999, Marcos Cardoso de la maison de disque Encore et manager de Karma, m'a invité a participer à un groupe avec un ex-chanteur d'Iron Maiden : Paul Di'Anno. En 2000, nous avons enregistré l’album «Nomad», et fait sept shows au Brésil : c'était ma première grande tournée.

En 2000, j'ai reçu l'appel d'André Brunetti, me disant qu'il aimerait enregistrer une démo avec deux morceaux que nous avions joué longtemps avant, et quelques nouveaux morceaux. Je lui ai suggéré que nous enregistrions au Contact, le studio de Thiago, chanteur de Karma. Thiago et aussi Marcell de Karma, en plus de Mauro Chevis au clavier, ont pris part au projet, qui à la fin était plus qu'une démo. Si bien que quand nous avons fait écouter à Marcos (manager de Karma), il a tout de suite voulu sortir l’album, intitulé «The Top of the Mountain».

Début 2001, j'ai reçu une invitation pour entrer dans Angra. J'ai été recommandé par diverses personnes qui connaissaient Kiko et Rafael, et aussi par Aquiles Priester, avec qui j'avais déjà joué dans Di'Anno. Et c'est comme ça que le 18 février j'ai intégré officiellement le groupe. Ça signifiait beaucoup pour moi d'entrer dans un groupe qui était une référence, et qui représentait tant pour le metal national et pour la musique en général. A partir de là ce fut beaucoup de travail qui a porté et qui portera ses fruits : trois albums (+ un EP), une vidéo, un songbook, deux tourbooks, plus de 200 shows dans le monde entier, une vidéo de cours, et beaucoup d'apprentissage et d'expérience. Ceci dit apprendre est une chose qui ne finira jamais. Le dernier résultat de tout ce travail est l'album "Aurora Consurgens", dont je suis particulièrement fier!

Il y a quelques mois, quelque chose de vraiment cool est arrivé : j'ai intégré à nouveau le groupe Karma ! Je voulais vraiment le faire car je ne pouvais plus m'arrêter d'écouter leur nouveau son! Heureusement pour moi, leur bassiste les a quitté, et on s'est mis a envisager mon retour. Peu de temps après, j'ai ré-enregistré les lignes de basse, et on a remixé et remasterisé l'enregistrement, qui, finalement, sonne beaucoup mieux maintenant! L'album qui s'intitule "Leave Now!!!" est maintenant dans les bacs, et j'en suis vraiment fier! A ce jour, il est sorti au Brésil (Dynamo) ainsi qu'au Japon (JVC) mais nous travaillons sur d'autres licences pour le reste du monde.

J'ai toujours aimé jouer de la musique instrumentale, et j'ai plusieurs projets en route, parmi lesquels Freakeys, un metal instrumental complexe et complètement fou. Freakeys est composé de, en plus de moi-même, Aquiles, le batteur d'Angra, le claviériste Fabio Laguna ainsi que le guitariste Eduardo Martinez. Nous venons juste de sortir notre premier opus : Freakeys. En 2005, j'ai participé à un autre projet instrumental : le groupe Reax, avec mon vieil ami Vandré Nascimento (guitare) et Rodrigo Silveira (batterie), dans un metal instrumental aux influences jazz, bourré de soli et d'improvisation.

Mon projet suivant est un album solo. Je compte bien m'y pencher, dès que j'en aurai le temps!