Yesterday, Today and Tomorrow

Liste des groupes Hard Rock Glyder Yesterday, Today and Tomorrow
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13/20
Nom du groupe Glyder
Nom de l'album Yesterday, Today and Tomorrow
Type Album
Date de parution 26 Avril 2010
Labels Steamhammer
Style MusicalHard Rock
Membres possèdant cet album13

Tracklist

1. That Line
2. Knockout
3. Jack Strong
4. Innocent Eyes
5. Make a Change
6. Back to the Water
7. The Bitter End
8. One of Us
9. Always the Loser
10. Yesterday, Today and Tomorrow
Bonustracks
11. Time to Fly
12. All You've Done
13. Elverstown

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Glyder


Chronique @ AlonewithL

10 Juin 2010

Ces hard rockers irlandais devront encore beaucoup travailler

Les hard rockers irlandais "Glyder" sortent en 2010 leur 3ème album studio au nom presque orgueilleux de "Yesterday, Today, Tomorrow", comme s'ils avaient vocation à rester indéfiniment sur la scène, même si ce titre renvoi maladroitement à une image philosophique neurasthénique au travers de la couverture de l'album. C'est comme s'il envisageaient déjà une postérité à la hauteur d'un autre groupe irlandaise du hard, le désormais éternel et mondialement célèbre "Thin Lizzy". L'approche faite avec cette autre formation n'est pas involontaire. On remarque effectivement chez "Glyder" bon nombre d'influences sur ce groupe, mais apparemment pas que sur ce groupe. Une écoute approfondie pourra certainement nous éclairer davantage.

"That Line" assure un rythme bien solide des guitares, sous fond récurant des claviers. On peut dans un premier abord s'étonner de l'apparition intrusive de ce synthé pourtant peu fréquent dans ce style. C'est néanmoins incontestablement du hard, mais dont l'édification tente d'emprunter un air de modernité. Le synthé n'apporte toutefois pas grand chose en ce sens. Le son qui en est produit reste vieillissant, sans grande collision, malgré que le titre soit plutôt bien bâtit, assez sophistiqué.

Le chant peut également faire l'objet de certains reproches. Tony Cullen nous offre des prestations sans grande énergie, lassantes et ennuyeuses. La voix est bien souvent trop modérée et ne suit que de loin les différentes accélérations des guitares. Ce n'est pas super transcendant, celà adopte même des voies controversées, allant même dans les bofitudes d'un rock type années 60 ou même pire, du pop comme sur "Innocent Eyes", "Always The Loser" ou le titre éponyme "Yesterday, Today, Tomorrow". Tony Cullen fait le choix discutable de prendre des airs mielleux à midinette, destinée sans doute à faire danser les petites poules.

On retrouve les bonnes influences de "Thin Lizzy" plus sérieusement avec le titre "Jack Strong" au rythme tapageur et à ses distorsions sonores, notamment avec le chant qui s'approprie la voix expérimentée et touchante de Philip Lynott. Les manques dues au chant se font surtout sentir sur des titres comme le linéaire "The Bitter End", le titre bonus "Time to Fly" qui, musicalement prend des airs de cavalcade sympathique, et "One of Us" sur le refrain totalement inexpressif coupant sans la moindre précision avec des couplets pourtant réussis, plein de dynamisme. De quoi être frustré.

Ce qui fait indéniablement la force de cet album ce sont les guitares, qui apportent de superbes soli sur chacune des pistes. Les guitares gardent une certaine constance bien hard, avec des riffs limpides amplifiant de temps en temps le volume. Elles ne semblent pas intriguées par la présence du synthé sur les 4 premières et les deux dernières pistes de l'album. Il y a des relais fréquents entre elles sur les parties plus mélodiques de certains titres. Les guitares sortent quelque fois des sentiers battus et deviennent toutes déchaînées sur "Make a Change" comme sur "Innocent Eyes", ou s'estompent sur la très joli ballade qu'est "Back to The Water". Cette dernière chanson, très simple au premier abord, est celle qui attirera probablement le plus notre intérêt. On a ici un chant en adéquation, chaleureux, avec de bonnes circulations de guitares et de batterie. Celà est plus expressif que le style l'aurait fait supposer. On peut déjà garder à l'esprit la partie instrumentale de ce titre, tout simplement édifiante.

Les pistes bonus "Time to Fly", "All You've Done" et "Elverstown" sont tous frappés de la même confusion. On a à la fois ce chant peu enthousiasmant, des guitares démonstratives qui font le gros du boulot et un synthé aux tonalités approximatives. "Elverstown" est néanmoins un titre à considérer à part. C'est un court titre instrumental, assez élaboré avec une douce voix féminine. Quelques touches de tam-tam s'y rajoutent. Tout celà sous la coordination d'une guitare bien prudente.

Le côté positif réside sans doute sur l'indéniable qualité technique. On ne fait pas dans l'improvisation, surtout pas chez les guitaristes toujours à l'affût, malgré certains rythmes décalés imposés. Le côté moins positif repose essentiellement sur le choix des compositions plutôt discutables, notamment sur le registre joué. Le dosage entre instruments et voix est à revoir. On pourrait croire qu'ils jouent leur partition chacun de leur côté. Quant au chant, on pourrait en dire des longues et des pas belles. Il faut souligner un point pour éviter les sous entendus. Tony Cullen est un bon chanteur, mais celui-ci est paralysé, congelé par une composition qui le pousse à chanter de manière peu emballé et totalement désintéressé. Il est plus à même de suivre des créations plus incisives ou tout simplement ballades. Ces hard rockers irlandais devront encore beaucoup travailler avant de se prétendre les dignes héritiers de "Thin Lizzy", qui était autrement plus décisif.

12/20

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ZazPanzer - 09 Décembre 2010: Je n'ai pas encore écouté cet album, mais j'ai acheté cet été, à Dublin d'ailleurs, pour me mettre dans l'ambiance ;-), le précédent : Playground For Life.
Au début, j'étais très sceptique, notamment à cause de la voix comme tu le soulignes bien, mais à force de le réécouter, j'apprécie vraiment. Les compositions sont riches et il faut passer au dessus du préjugé sous-Thin Lizzy pour rentrer dans le disque.
A noter que sur le disque que tu chroniques, Dave Meniketti de Yesterday and Today tape le solo sur le morceau Yesterday Today and Tomorrow, ce qui n'explique pas le titre, car il a été sollicité au dernier moment d'après ce que j'ai lu il y a quelques temps.
Merci pour ton travail, Alone.
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Commentaire @ Mindkiller45

01 Septembre 2010
Glyder… voilà un groupe qui surfe sur la même vague que les Wolfmother, Airbourne ou leurs compatriotes de The Answer.

Les voici donc avec un quatrième album (en cinq années d’existence mine de rien) et le dernier en trois ans, si l’on met de côté leur EP sorti il y a tout juste deux ans. En tout cas, comme sur les opus précédents, force est de constater que l’influence principale du groupe n’est autre que leurs immortels compatriotes de Thin Lizzy. Bon, certes, d’autres influences sont là, mais il faudra plusieurs écoutes avant de les trouver.

Étant très friand de ce style, c’est avec une joie non contenue que je me mets dans les oreilles les 13 pistes délivrées par le groupe. Et la première chose qui frappe est le clavier présent sur le titre d’ouverture "That Line"… Pas d’une grande utilité et un peu noyé sous le mix des guitares. Le peu de fois ou l’on va l’entendre, celui-ci va nous renvoyer une trentaine d’années en arrière tellement le son est désuet…

Même si l’album est bien foutu, que penser de la prestation de Tony Cullen, leur bassiste chanteur qui donne l’impression de s’ennuyer ferme sur cet album tant son chant est monotone… C'est dommage, car avec des titres comme "Jack Strong" qui assure des mélodies bien sympathique pour du hard, le chant laisse un goût de fait à la va vite. Et c’est tout au long de ces 13 pistes que ceci va se reproduire (excepté le dernier titre…qui est un instrumental…).

Un album sans grande transcendance pour ces irlandais qui, même en essayant de renouveler et de moderniser un son et une façon de faire qui n’a quasiment pas bougé depuis les années 70, n’arrivent pas à la cheville de leurs grands frères. Le chant n’aidant pas et ramollissant le style en se rapprochant de certains groupes de Britrock… Dommage, le groupe nous avait habitué à bien mieux.

Album sans grande importance donc…

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