Rajna, un nom bien mystérieux cachant une formation pratiquant une folk dans une optique plutôt "world music", que l'on pourrait qualifier de gothique, dans la ligne de mire de
Dead Can Dance notamment. Le groupe a été fondé en 1997 par Fabrice Lefebvre, Jeanne Lefebvre et Gérard Chambellant (qui quittera le groupe par la suite).
La musique est un subtil mélange de nappe de claviers, d'instruments et d'ambiances typique d'Inde, du Tibet et du Népal, faisant un peu penser à de la musique de méditation, atmosphérique et mystique.
Les compositions sont dépaysante, amenant au voyage et au rêve.
Les morceaux sont encore embellis par la voix de Jeanne, d'un caractère sacré, à la fois douce et puissante, telle une grande prêtresse, dans un langage mystérieux, aux sonorités Indiennes; mais aucun besoin de comprendre les paroles pour se laisser sublimer par la musique, poignante. On se laisse dominer entraîner inexorablement dans son monde de paix et de sérénité.
De "
Road to Kandahar" à "Yihillish", les douze parties de l'oeuvre ont chacune leur caractères propres, tantôt calme et méditant, tantôt mystique et agité, parfois les deux. Le
Nirvana est atteint sur "Gansha Gaurab", qui nous invite dans une danse païenne, un éveil spirituel, que dis-je, aucun mot pour la qualifier, à la fois si étrange, un voyage dans l'inconnue, mais si terre-à-terre en même temps, un retour aux sources, à la simplicité.
D'un charme unique, chef-d'oeuvre à découvrir absolument, on aimera forcément, tant que l'on laisse son esprit s'y abandonner, à condition d'aimer un minimum le genre...
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