Wrong Life Philosophy

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12/20
Nom du groupe Devil May Care
Nom de l'album Wrong Life Philosophy
Type Album
Date de parution 05 Septembre 2007
Labels Molot Records
Style MusicalBlack Mélodique
Membres possèdant cet album3

Tracklist

1.
 Biblical Bloody Testimonies (The Storm and the Falling of Jerusalem)
 06:24
2.
 Requiem for Ideals
 04:28
3.
 The One, Who Saves Me
 05:35
4.
 The Burnt Thoughts of an Outsider
 06:50
5.
 Damned and Scornful Pandemonium
 04:48
6.
 Implicit Faith
 03:35
7.
 Distorted Reflection of the Consciousness
 04:57
8.
 Lamia Voluptuous (The Priestess of the Nocturnal Goddess)
 05:38
9.
 Triumph of Sinner
 06:05

Durée totale : 48:20

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Devil May Care


Chronique @ Matai

26 Avril 2014

De l'énergie à revendre

Les années 2000 ont été propices au développement du black symphonique russe. Si on s’intéresse un peu à la scène, on se rend compte qu’actuellement, la plupart des nouvelles sorties du genre viennent de Russie. Pourtant, fut un temps où c’était la Scandinavie qui avait le monopole mais comme on dit toujours, les temps changent. La Russie domine cette sphère d’une main de maître, et c’était déjà le cas lors de l’arrivée de Devil May Care. Il ne faut absolument pas se fier à ce nom plus que clichesque, ces Russes là ont plus de potentiel qu’ils n’en ont l’air. Ils officient dans un style de black symphonique pas très réputé ni courant, à savoir un black sympho alternant chant extrême et chant lyrique féminin.

Cette formule avait déjà été plus ou moins exploitée par Covenant avec son « Nexus Polaris » ou par Cradle of Filth. Il y a une petite dizaine d’année, c’était Draconic qui avait expérimenté de cette manière avec son « Conflux », avant de s’orienter pour de bon vers du modern metal. Plus récemment encore, Arcane Grail, Blackthorn et Vintergata (Russes, eux aussi) ont montré qu’il était possible de mélanger les deux sans tomber dans le kitsch, en mettant en valeur le côté théâtral et puissant. Devil May Care semble en être l’origine.

Son second album, « Wrong Life Philosophy » est sorti en 2007, prêt de quatre ans après le premier « Awe ». Devil May Care semble être un groupe aux multiples influences si l’on en croit le premier titre « Biblical Bloody Testimonies ». Le chant lyrique féminin apparaît comme un élément clé dans la musique du groupe, mais il se mélange particulièrement bien aux influences Dimmu Borgir (pour l’ambiance et les effets de voix), Sycronomica (pour les vocaux black possédés et le côté mélodique des guitares) et Dominia (pour l’emploi des claviers et du violon). Ceci dit, on sent que les musiciens ont de la bouteille. Malgré des inspirations évidentes, le mélange est homogène et particulièrement bien réalisé, puissant aussi. Les titres sont plutôt longs mais passent comme une lettre à la poste grâce à leur dynamisme. Pas de temps morts, Devil May Care ne laisse rien au hasard puisque chaque élément a sa place. Les claviers sont catchy, les riffs véloces et tranchants (bien que parfois sous mixés) et le chant black a une force qui lui est propre.

On retiendra le côté théâtral comme sur « The One Who Saves Me » avec son alternance de chant, les changements soudains de parties et l’insistance sur les claviers. Mais il faut dire qu’en 2007, c’est Dimmu Borgir qui marque les esprits (de nos jours, il s’agit plutôt de Carach Angren ou de Fleshgod Apocalypse) et on tombe souvent sur des morceaux inspirés par les Norvégiens comme « Requiem for Ideals » qui rappelle la période « Spiritual Black Dimensions » / « Puritanical Euphoric Misanthropia », le chant féminin en plus. Le piano est pile poil dans l’esprit ainsi que l’ambiance et la mélodie. De même pour « Distorted Reflection ot Consciousness ». Il y a en tout une bonne puissance de feu et une exécution dans les riffs rappelant le black suédois sans problème.

Devil May Care s’essaie aussi aux expérimentations avec « Implicit Faith » avec ses effets électroniques, ses sonorités étranges et son côté un peu bordélique. De même pour « Triumph of Sinner » qui part un peu dans tous les sens, le chant lyrique devient même assez agaçant. En tout cas, ce second jet, « Wrong Life Philosophy », est passé pratiquement inaperçu alors qu’il est sorti sur un label important en Russie (Molot Records). Le manque de diffusion aura eu raison de lui et le groupe ne semble même plus réellement actif, un comble, car cet album ne mérite pas d’être boudé. Malgré ses défauts, il passe très bien et a de l’énergie à revendre.

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