Pour ceux qui ne les connaisent pas encore,
Galadriel nous vient de Slovaquie, pays où les vrais passionnés de métal avait de grosses difficultés à ce faire entendre et reconnaître par le reste de la scène du fait du manque de moyens évidents pour s'exprimer, jouer ou enregistrer quelque chose.
Galadriel a su rester malgrès les déboires et a même trouvé du soutien dans son pays grâce à
Metal Age qui a fait tout ce qu'il a pu pour que le groupe, si particulier, puisse évoluer et nous montrer l'étendue de son univers musical.
D'ailleurs, on ne peut pas dire que le groupe soit facilement classifiable sur cet album. On y retrouve une base Heavy Black mélangée à pas mal d'autres influences comme le
Trash sur certains riffs, l'Electro avec l'ajoût de samples plus technoïdes et un très bon côté symphonique et orchestral. Ceci est en partie dû à la participation de pas mal de monde : les 6 personnes qui forment le groupe plus 4 autres personnes. On retrouve sur l'album divers éléments comme du clavier, du violon et de la flûte sur le titre final "The grave is the last". On peut retrouver dans l'album un peu de chant clair, autant masculin que féminin.
Chaque titre a donc son éclairage, parfois sombre et mélancolique, "The grave is the last" qui est un vrai bonheur en fait ... parfois mélodique et énergique comme "
Sex in the Underworld" avec toujours cette petite touche futuriste. Ils s'en sortent vraiment bien avec cette production inspirée et nous gratifie d'un album captivant et frais, nous faisant sortir des sentiers battus et même rebattus des milliers de fois. Si vous êtes un métalleux complet et ouvert à tous styles, ceci sera un très bon album qui ne vous décevra pas et dont vous découvrirez de nouveaux aspects pendant un bon petit moment ...
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