World Extermination

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17/20
Nom du groupe Insect Warfare
Nom de l'album World Extermination
Type Album
Date de parution 2007
Style MusicalGrindcore
Membres possèdant cet album51

Tracklist

1.
 Oxygen Corrosion
 00:53
2.
 Self Termination
 01:25
3.
 Enslaved by Machinery
 01:08
4.
 Manipulator
 01:49
5.
 Zone Killer
 00:20
6.
 Decontamination
 01:09
7.
 Street Sweeper
 00:13
8.
 Dead Inside
 01:01
9.
 Human Trafficking
 01:19
10.
 Hydraphobia
 01:36
11.
 Mind Ripper
 01:21
12.
 Armored Virus
 01:20
13.
 Mass Communication Mindfuck
 01:19
14.
 Nuclear Deterrence
 01:20
15.
 Paranoia
 01:18
16.
 Necessary Death
 00:51
17.
 Protection Maze
 00:54
18.
 Lobotomized
 01:18
19.
 Internet Era Alienation
 00:42
20.
 Evolved into Obliteration
 01:12

Durée totale : 22:28

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Insect Warfare


Chronique @ Fabien

08 Septembre 2010
Originaire du Texas et formé en 2004, Insect Warfare bâtit sa réputation à coups de EP’s tels At War with Grindcore et Endless Execution Thru Violent Restitution (2005, 2006) aux propos revendicateurs, bombardant sur une musique grindcore avec un plaisir manifeste. Inutile de rechercher en vain des plans deathmetal ou crustcore, le trio envoyant des déflagrations grind dans leur pleine et entière définition, suivant la tradition des formations des années 80/90’s. En 2007, le groupe lâche ainsi son premier LP World Extermination sur la petite structure 625 Thrash... Une vraie bombe à retardement.

World Extermination est articulé autour de titres particulièrement compacts tournant autour d'une minute, et moleste ainsi à coups de guitares au son écrasant, sur une caisse claire creuse typiquement hardcore et un riffing d’une violence sans grand équivalent. Si les titres restent toutefois relativement interchangeables, dus à leur phrasé musical souvent proche, ils n’en restent pas moins d’une efficacité redoutable, secouant l'auditeur grâce à un tremblement instrumental de tout instant et une alternance de growls judicieuse, partage entre guttural profond et éraillements aiguës, ces fameuses interventions du dieu Mick Harris (Napalm Death) qu'il dénommait les "Gaïa Vocals".

Il ne suffit ainsi que des premiers titres tels Oxygen Corrosion et Self Termination pour qu’Insect Warfare renverse ainsi le décor, dévastant tout sur son passage à coups de blast-beats majoritaires et démentiels, régulièrement contrés par des breaks & accélérations fracassants au moment où le grinder s’y attend le moins, jusqu’à éclatement de ses neurones, notamment lors du furieux Paranoia, de Protection Maze et son final aplatant, ou encore du dernier Evolved to Obliteration sans pitié. Cette déferlante de 20 titres pour 22 minutes défile ainsi très vite, laissant derrière elle le souvenir d’une puissance de feu phénoménale, proche du niveau de densité des dernières oeuvres de Nasum.

Leçon d’efficacité, d’une précision et d’une maîtrise remarquables malgré son extrême brutalité, l'impitoyable World Extermination s’impose ainsi parmi les must-have du grindcore de ces dernières années, à la pureté éclatante et à la violence sans relâche, tout en conservant habilement ces relents grindcore des années 80/90’s, initiés par Napalm Death, Terrorizer, SOB, Defecation ou Brutal Truth.

Aussitôt remarqué par Shane Embury (Napalm Death), qui porte alors des tee-shirt d’Insect Warfare à répétition, le groupe rejoint le mythique team Earache pour une réédition de son cocktail explosif en 2009. Le grinder averti appréciera le clin d’oeil du label en référence à la scène des nineties, avec l'attribution d'un superbe MOSH68CD (un numéro qui n’avait pas été utilisé à l’époque faute à la réédition du 1er album de Sore Throat qui était tombée à l'eau), s’insérant magistralement entre le Live Corruption de Napalm Death et l’Extreme Conditions de Brutal Truth. Trop fort !

Fabien.

6 Commentaires

9 J'aime

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scatologist - 08 Septembre 2010: Du grind a fond la caisse, un excellent album parfait pour les amateurs de sensations fortes et merci de l'avoir chroniqué. Je vais me le réécouter tiens...
BEERGRINDER - 14 Septembre 2010: Du Grind nerveux et incisif certes, mais peut-être un poil anachronique, du coup le MOSH68CD est parfaitement adapté.

J'ai également du mal à faire le parallèle avec Nasum et un Shift totalement défrisant (tout en comportant quelques originalités).

Je préfère me pencher sur des trucs comme Mumakil et Kill The Client, dézinguant largement autant et bien plus en phase avec leur temps.
Fabien - 14 Septembre 2010: J'étais sûr que tu allais rappliquer pour remettre une couche sur le Kill the Client de Cleptocracy, BG. J’en aurais mis ma main à couper. Dieu merci, je ne l’ai donc pas perdue. Mon rapprochement avec les dernières œuvres de Nasum (Helvete & Shift), comme je le précise, ne tient pas dans l’approche même des compositions, bien différentes, mais dans cette densité toute particulière, aucunes des deux formations ne lâchant le morceau à quelconque moment.

Fabien.
fufupue - 21 Novembre 2022:

Une tuerie point.

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