Without a Sound

ajouter les paroles de l'album
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
15/20
Nom du groupe They Ate Isengard
Nom de l'album Without a Sound
Type EP
Date de parution 2009
Style MusicalMetal Expérimental
Membres possèdant cet album0

Tracklist

1. Harvey Parker's Gospel
2. Ich Bin Ein Ritter
3. Necksnapper and His Brother Paul
4. Without a Sound
5. I'd Nuke All of You
6. Hey Stefani, I Like Your Tie ;)

Acheter cet album

 buy  buy  buy  buy  buy  buy  buy
Spirit of Metal est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

They Ate Isengard


Commentaire @ Wormwood

19 Décembre 2011

They Ate Isengard, tout un art de vivre : des lutins, des claviers, des écorchés, des nanas...

"Mon dieu, ils ont bouffé Isengard!"
En effet, c'est une des réactions possibles à l'écoute de cet album, qualifié de tel bien qu'il ne dure que dix minutes, comme les autres opus du one-man-band déjanté. They Ate Isengard, tout un art de vivre, ou : "comment faire entrer un orchestre de gobelins, un chanteur écorché, des claviers psychotiquédéliques et un chat en train de faire imploser une supernova dans des morceaux ne dépassant pas 2:45". C'est beau, comme concept.

Et vous ne savez pas le meilleur? C'est qu'en plus d'être beau, c'est bon. On n'y comprend rien, on sort de cet "album" de 9:13 la tête dans le cul et le cul dans les marais dorés du pays des merveilles, avec les oreilles qui fument et un grand sourire assaisonné aux champignons d'Alice.

Mais avant d'en sortir il faut y entrer : l'écoute commence avec "Harvey Parker's Gospel" sur les cris (ô combien évocateurs et exagérés) d'une représentante du beau sexe qu'on imagine en plein divertissement constructif... Cependant, très vite, on laisse la donzelle pour voir arriver une ligne de basse suivie de mélodies au synthé dignes des "Aristochats", et enfin le chant se pointe, bien écorché et en total désaccord avec tout le reste. D'ailleurs, tout est en total désaccord avec tout le reste. Malheureusement on a pas le temps d'en profiter que c'est déjà la fin de la chanson, et qu'on embraye sur de nouvelles mélodies planantes assaisonnées aux hurlements avec "Ich Bin Ein Ritter". "Necksnapper And His Brother Paul" débute lui sur des invocations type moine tibétain, suivies d'un peu de distorsion, d'une nana qui cause, encore un peu de distorsion, point. Mhhh. La suite? Le morceau le plus long de l'album, éponyme, tout ce que vous voulez, d'ailleurs on se croirait presque dans le Seigneur des Anneaux au début, avec la petite flûte aux accents épiques forestiers. "Without a Sound" se tient, ça saute, ça flûtiotte, ça grésille, et hop un peu de piano pour finir. Cinquième morceau déjà : "I'd Nuke All Of You", roulement de tambour... effectivement, roulement de tambour. Quelque chose d'électronique, et la voix se fait death en plein milieux du morceau, what the hell? Encore des percus. Number six : "Hey Stefani, I Like Your Tie :)". Vazy, ça c'est du titre de la mort qui tue. Dans celui-là on retrouve plus l'esprit déjanté du premier titre, ça nous manquait presque déjà! On commence à remuer les orteils en rythme et... a pu.

On a (quoi, déjà?!) fini le premier album de "They Ate Isengard".
C'est le genre de truc qui est comme un tapis roulant à grande vitesse : tu poses à peine un pied là dessus, tu n'as pas le temps de te rendre compte de ce que qu'il t'arrive que tu es déjà de l'autre côté, avec les fesses par terre. C'est du Tex Avery, de la bombe atomique pleine de lutins psychotiques.
Bref. Allez l'écouter : au pire ça ne fait que dix minutes de perdues.

0 Commentaire

0 J'aime

Partager
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire