Wings of Destiny

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18/20
Nom du groupe Pegazus
Nom de l'album Wings of Destiny
Type Album
Date de parution 1997
Style MusicalPower Metal
Membres possèdant cet album36

Tracklist

1.
 Wings of Steel
 05:38
2.
 Cry Out
 04:37
3.
 Braveheart
 05:25
4.
 Mother Earth
 05:12
5.
 Enchanted World
 08:22
6.
 Life on Mars
 04:06
7.
 The Werewolf
 03:30
8.
 Witches Hex
 07:11
9.
 Destiny
 05:29

Durée totale : 49:30

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Pegazus


Chronique @ grogwy

27 Mai 2023

Le retour du vrai Heavy Metal

Après avoir été supplanté par différents courants musicaux au début des années 90 le Heavy Metal, où plutôt le Heavy Metal traditionnel, c'est à dire celui issu de la New Wave Of British Heavy Metal (et non pas le Heavy Metal moderne à la sonorité plus grave et plus groovy initié par Metallica sur son "Black Album"), est à nouveau plébiscité par le public en 1997 lors de la sortie de "Glory To The Brave", le premier disque de Hammerfall.
Suite à ce surprenant succès Nuclear Blast Records décide de signer, dès l'année suivante, plusieurs formations de Heavy Metal parmi lesquelles Pegazus, un groupe australien inconnu en Europe.

Formé par Johnny Stoj (guitare) et son frère Robbie (batterie), Pegazus voit le jour à Melbourne en 1993.
Rejoint par le chanteur Justin Fleming et le bassiste Dave King, le groupe donne quelques concerts et, en 1995, enregistre "Pegazus", son premier album qui est mal distribué (ce dernier est une auto-production).
L'année suivante, après le recrutement du nouveau chanteur Danny Cecati, Pegazus sort une démo puis enregistre "Wings of Destiny", son deuxième disque qui est édité en 1997 par le petit label Metal Warriors.
Alors que "Wings of Destiny", suivant le même chemin que "Pegazus", passe complètement inaperçu, une copie de l'album arrive au siège de Nuclear Blast à Donzdorf (Allemagne).
Impressionnés par la qualité des différents titres, les responsables de Nuclear Blast Records proposent un contrat aux membres du groupe et, en mai 1998, rééditent "Wings of Destiny" avec une nouvelle pochette dessinée par Andreas Marschall.

Dès "Wings Of Steel", le premier morceau, Pegazus balance un percutant Heavy Metal très très influencé par Iron Maiden, Judas Priest, et Manowar.
Ce Heavy Metal traditionnel, où True Heavy Metal, qui nous renvoie au début des années 80 se poursuit avec "Cry Out" (dont les premières secondes ressemblent beaucoup au début du titre "Heaven And Hell" de Black Sabbath), un formidable morceau qui n'a rien à envier aux classiques des formations citées plus haut, aidé en cela par la très belle voix, à la fois mélodique et hargneuse, de Danny Cecati que l'on peut décrire comme un croisement entre celles d'Eric Adams (Manowar) et de Michael Kiske (Helloween).
Ce périple nostalgique Pegazus le poursuit avec "Braveheart", un titre heavy sur lequel Johnny Stoj, qui a composé tous les morceaux du disque, exécute un solo dans la lignée de ceux délivrés par Adrian Smith et Dave Murray.
Cette volonté de s'inspirer davantage d'Iron Maiden continue avec "Mother Earth" (ce titre possède quelques similitudes avec le célèbre "Hallowed Be Thy Name"), avec l'instrumental "Life On Mars" (où les lignes de basse de Dave King claquent comme celles de Steve Harris sur "Transylvania"), et aussi avec "The Werewolf" qui, avec ses touches de Hard Rock des années 70, sonne comme certains morceaux de "Iron Maiden" (1980) et "Killers" (1981).
Avec "Enchanted World" Pegazus nous offre un superbe titre épique qui rappelle toujours autant Iron Maiden, mais aussi Judas Priest, tandis que sur le sombre "Witches Hex les australiens se rapprochent de Black Sabbath période Dio.
"Wings of Destiny" aurait pu (aurait dû) se terminer avec cet excellent morceau, cependant Johnny Stoj décide de clôturer l'album avec "Destiny", une ballade, assez mièvre (et sur laquelle le guitariste joue du piano), qui aurait plus sa place sur un disque de Glam/Hard Rock que de (True) Heavy Metal.

Après la sortie de "Wings of Destiny" Pegazus se rend en Europe au mois d'août 1998 pour participer, le 7 et 8, au festival Wacken Open Air (Allemagne) (programmé le vendredi le groupe joue aussi le samedi suite à l'annulation de Darkseed) puis pour accompagner, à partir du mois de septembre, Hammerfall sur les routes.
En novembre 1999 Pegazus sort, avec son nouveau bassiste Cory Betts, l'album "Breaking the Chains".
Produit par Mat Sinner (alias The Hollywood Blasers) (Primal Fear, Sinner), sur ce très bon disque Pegazus prend ses distances avec Iron Maiden et Judas Priest (un peu moins avec Manowar), pour se tourner vers certaines formations de la scène allemande comme Helloween (d'où la reprise, sur la version digipak, de "A Little Time").
Cette orientation se prolonge en 2002 avec "The Headless Horseman", le quatrième album où officie le nouveau chanteur Rob Thompson suite à l'éviction de Danny Cecati (qui rejoint Eyefear).
Malgré sa qualité ce disque sera le dernier de Pegazus à sortir chez Nuclear Blast qui, faute de ventes satisfaisantes, ne poursuit pas sa collaboration avec les australiens.
En 2003 Pegazus commercialise, sur le minuscule label Black Leather Records, l'album (enregistré en public) "Live! Thunder Down Under" avant de stopper ses activités.
Ce n'est qu'en 2011, soit huit ans plus tard, que le groupe, dont le line-up est constitué de Johnny Stoj et de Corry Bets accompagnés du premier chanteur Justin Fleming et du batteur Ange Sotiro, brise le silence avec "In Metal We Trust", son cinquième disque qui, comme "Live! Thunder Down Under", est édité de manière confidentielle sur Black Leather Records.



1 Commentaire

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dark_omens - 29 Mai 2023:

J'avais découvert le groupe en 1998 durant la tournée avec Hammerfall avec Daniele Cecati au chants et c'était vraiment un bon groupe.

Merci pour le papier...

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