Whitesnake

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17/20
Nom du groupe David Coverdale
Nom de l'album Whitesnake
Type Album
Date de parution 1977
Style MusicalHard Rock
Membres possèdant cet album39

Tracklist

1. Lady
2. Blindman
3. Goldies Place
4. Whitesnake
5. Time on My Side
6. Peace Lovin' Man
7. Sunny Days
8. Hole in the Sky
9. Celebration
10. Peace Lovin' Man (Take 1)
11. Sunny Days (Take 2)

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David Coverdale


Chronique @ rambo53

27 Août 2011

Nous sommes en Mars 1976, une silhouette s’éloigne du Liverpool Empire…

Nous sommes en Mars 1976, une silhouette s’éloigne du Liverpool Empire

Il s’agit de David Coverdale laissant derrière lui le mythique « Deep Purple », groupe qu’il avait rejoint en tant que chanteur en 1973 à l’âge de 22 ans suite au départ de Roger Glover et Ian Gillian. Avec eux il enregistrera plusieurs albums dont : « Burn », « Stormbringer », et « Come taste the Band » entre autres.
Malheureusement la pression qu’il subissait par les autres membres, certains égos trop développés et autres problèmes de drogues auront raison de cette coopération fructueuse entre les deux parties.
L’histoire se termine peu après la sortie de «Come Taste the Band », David se retrouve donc seul mais son envie de chanter à nouveau dans un groupe est elle toujours là.
Comme le hasard est bien fait, il retrouve un vieil ami Micky Moody, avec qui il décide d’enregistrer un album solo. Mais l’enregistrement ne fut pas de tout repos, Coverdale étant exilé en Allemagne pour raisons personnelles et financières, Micky dut souvent le rejoindre en avion pour travailler sur les arrangements et l’aider à composer certains morceaux.
C’est en aout 1976 qu’ils finirent d’enregistrer l’album à Londres dans le studio de Roger Glover, après que David ait passé une audition peu fructueuse pour intégrer Uriah Heep. Roger Glover qui depuis son départ en 1973 avait réussit à se forger une solide réputation en tant que producteur et qui connaissait David depuis que ce dernier avait accepté de chanter sur son projet d’album « Butterfly Ball » aux côté notamment de Dio qui chantait sur la fameuse « Love Is All ».
Glover assura la basse et le synthétiseur, Moody lui la guitare, et Simon Philips la batterie. David ayant toujours ses problèmes de finances il enregistra ses parties de chant en Allemagne.

C’est ainsi que « Whitesnake » sort dans les bacs en 1977 dans l’hexagone, on y découvre un album varié où se mêle différentes influences musicales bien loin du hard plus rageur du Purple.
On a le droit aux morceaux plus boogie/rock n roll comme « Lady » ou « Sunny Days » accompagnés par les cuivres qui nous suivront tout au long de l’album. « Lady » titre originellement écrit pour le Purple avec « Time on my side », et « Sunny Days » dont le texte est à propos de la dernière tournée US du Purple.
Comme autre influence nous avons aussi le droit à la soul avec le mid tempo « Goldies Place » ou la plus enjouée « Celebration » dont la rythmique, proche de la samba, nous rappel « You Fool No One ».
Le gospel est aussi de la partie avec « Peace Lovin’ Man » et ses chœurs qui accompagnent Coverdale sur le refrain.
Mais au final le seul morceau réellement Hard de l’album sera la tittle track « Whitesnake » écrit par Moody, où l’on retrouve les ingrédients qui seront de la partie pour le futur de David Coverdale avec son groupe dont le nom est tiré justement de cette chanson, le fameux Whitesnake. Une guitare plus saturé, un riff plus énergique, et un chant plus énervé qui envoie plus au niveau puissance.
Bon… comment faire une chro’ de cette album sans évoquer les ballades « Blindman » et « Hole in the Sky », si la deuxième est sympathique sans être extraordinaire, la première elle par contre est juste incroyable… Rarement Coverdale n’aura été autant à fleur de peau, on le sent comme habité tout le long de cette power ballade, sa voix alterne douceur, puissance et tristesse, impression renforcé par les chœurs plus en retrait qui l’accompagnent, Moody nous offre ici un solo magnifique transpirant un feeling monstre. Elle sera plus tard réenregistré pour les besoins de l’album « Ready an’ Willing » de Whitesnake dans une version tout aussi forte en émotion mais moins intimiste que celle-ci.

Vous l’aurez compris ce « Whitesnake » n’est pas un album de hard à proprement parlé mais plutôt une ébauche de ce que David Coverdale nous offrira par la suite, il cherche encore son style, style qu’il affinera avec l’album suivant « Northwinds » qui lui sera plus orienté hard. Si l’album ne rencontra pas le succès espérer cela n’empêcha pas son frontman à persévérer pour notre plus grand plaisir.

8 Commentaires

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rambo53 - 28 Août 2011: Je ne sais pas j'ai pensé à faire le "slip of the tongue", mais concernant David je n'ai que celui là et les chansons de "northwinds" sur l'ep "snakebite".
Tu en as de prévu toi?
Saturnine - 28 Août 2011: Pas spécialement. Peut-être le Come An' Get It à l'occasion. Mais rien de bien sûr, donc ne t'y fie pas trop. Je te lirai avec plaisir en tous cas. Slip of The Tongue, tout un programme !
samolice - 25 Novembre 2015: Excellente chro. Merci. Un album que j'ai pris plaisir à découvrir depuis deux semaines. Ca chante sévère!
frozenheart - 11 Décembre 2016: Merci, Rambo, pour cette excellente chronique très détaillée, qui m'a permis de me re pencher sur les débuts de carrière de Mister Coverdale.
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