Revoilà les lascars de Crack Ov
Down avec un tout nouvel album au nom évocateur «
White Line ». Personnellement, je le vois comme celui d’un changement. Après la perte de Vinnie
Valentine, c’est son ex-compère, Britney Beach qui se retrouve aux commandes du micro. Une bonne chose, ça c’est à vous d’en juger.
La où l’on pouvait concéder au groupe un coté électro assez péchu (j’aime pas mais le genre, c’est vrai), ce «
White Line » joue la carte teenager à fond. C’est assez simple on dirait du mauvais Placebo. Autant dire un véritable supplice pour mes frêles oreilles. Les riffs sont distillés avec parcimonie et l’on s’ennuie assez rapidement au fil de l’écoute de cette pop gothique très mielleuse. La perte de Vinnie
Valentine n’est probablement pas étrangère à ce phénomène. Je vais même pousser le bouchon plus loin en disant que c’est clairement du gâchis. Même en étant pas fan du premier, le deuxième est vraiment dur à encaisser.
Pour faire simple et clair, les morceaux les plus péchus de «
White Line » sont équivalents aux morceaux les plus rock/pop de «
Dawn Addict ». Je vous laisse imaginer le tableau quand le tempo et surtout les idées de riffs s’étiolent.
Ce disque risque d’être une déception à plus d’un titre pour les fans, en tout cas il n’y a aucune chance qu’il me convertisse au genre. Trop mielleux, trop puéril, trop mou ce disque ne me donne qu’une seule envie, celle de dormir !!!!!!!!
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