D'une ville (Burgas) dont je ne foulerai probablement jamais le sol si fertile, j'y ai fait pourtant une drôle de rencontre (via mon acolyte Holy Records, qui l'avait laissé trainer dans ses bagages VPC) :
Vrani Volosa.
Vous aviez un rendez-vous de dernière minute ?
Ou bien encore un imprévu "capoté" ?
À la place, détendez-vous en profitant de la relaxation que procure ce Mini-album, fabriqué avec tendresse :
Where the Heart Burns !
- Un
Pagan Black de qualité Bulgare, sans entraves et inspiré par le désarroi (ce qui vous mettra en émoi);
- Des guitares lascives, non surchargées et supportant amplement l'ensemble de ce disque;
- Les intonations légères et solennelles de Hristo qui ne détruisent aucune minute passée à l'entendre déclamer;
- Des variations sur chaque piste sonore (subtiles) qui ne dévient pas de la ligne directrice de l'ensemble (très bon point);
- Enfin, une batterie se jouant du mot "performance" et soumet l'auditeur à un tempo harmonieux, sans cadences infernales ou sirupeuses (merci Desislav).
Trois écoutes (au moins) suffiront pour s'épanouir, au sein de ces 4 pistes bien garnies (surtout celle intitulée Wreck, délicieuse) avec, en prime, une envie folle de graver vos initiales sur du marbre (comme sur le Cover)… celui sur la tombe de votre belle-mère, par exemple (un geste des plus salutaires, vu le tarif des pompes funèbres) !
Une demi-heure (multipliée par 3 écoutes) plus tard, vous pourrez affirmer ceci : je ne regretterai jamais cet instant.
Que vous avouer encore, si ma passion pour cet innocent enregistrement ne vous a point atteint ? Outrepasser les clichés ou les aspects outranciers de ce style, sinon sa magie n'opèrera pas (et ce serait fort dommage).
Ci-dessous la tracklist, présentée sous une forme peu conventionnelle (long mais efficace) :
- Si les années s'accumulent sur votre âme et que vous ressentez (bien après) du "SORROW", la fonction "REMEMBER" vous permettra de remettre la main sur ce docile Digi-CD et de vous exclamer :
"
Where the Heart Burns" d'Amour ! Encore et encore…
Et, enfin, d'hurler avec ferveur le nom d'emprunt du Cupidon local à Burgas pour que tout s'arrange (et vous garantisse un coït renouvelé… mais attention, c'est "WRECK" et non Shrek - sinon pommade…)
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Apophis2036 / Summonight
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