Débutons d'abord par l'absorption d'un orange/mangue à température idéale, et plongeons-nous sur une ancienne signature de CCP, en hurlant à qui veut l'absolution :
Triglav - c'est une nécessité vitale.
"The
Warrior of Honour" nous prend par la main d'emblée (ou la pointe de l'épée, selon le camp où l'on opère) pour un combat des plus haletants. D'emblée, la maitrise de l'espace environnant me bluffe. Les claviers et percussions participent de concert à cet étalonnage gracieux (avec des cymbales quasi-omniprésentes).
Par ce premier titre, l'on s'éloigne avec délice du cimetière que pas mal de formations annexes nous narrent souvent… (artistes désenchantés et sans "Honneur", qui sait ?)
Quand "When the Sun is
Rising Across the
Earth" débute, sept minutes 1/2 se sont écoulées. Diantre. Le temps sur ce diabolique opus n'a pas de prise (et il n'en souffre point).
Cette musique se distille et nous laisse entrapercevoir (en rêve) un hypothétique jonchement d'ennemis, savamment tailladés et opulents, que
Triglav omet de souligner par sa dextérité "légendaire" et une mélodie type clavecin égaré (me rappelle parfois ce que j'ai pu entendre chez un autre groupe -
Folkvang).
Une portée, exaltée et sans faiblesse, se lit sur leur morceau suivant avec ses légères touches de piano synthétique. Anachronisme savoureux, cependant, et un refrain entonné à tue-tête par toute la contrée (et les belles veuves, désormais en recherche de chaleur).
"…
And the New
Dawn is not for Everyone" = je veux bien vous croire (…)
Mais c'était sans compter sur "
Through a Battle of
Life" ! De nouveau les armes au poing, Alafern - Arius -
Morok se sont apaisés (par leurs hautes touches Folk salvatrices) et nous assène un diphtyrambique composition pas piquée des hannetons (attention que les poulets en batterie doivent nous envier, qui sait ?).
Ne vous inquiétez pas, lecteur attentionné et retenu contre votre bon gré, je ne tiens pas à faire une drôle de comparaison sur le titre "Battle
Hymn" mais imaginer ces 3 saugrenues ukrainiens contre les 4 Horsemen Harleyisés of
Victory (ManOwaR) venus de la sauvage Amérique… Cela s'annonce rude mais, par leurs riffs escarpés, une ambiance de haute volée et ces choeurs vaillamment distribués, ils remporteraient de peu un douloureux combat, au point qu'ils leur fassent prendre du repos, en repensant au…
"
Echoes of the
Past Victories". Un claviériste en exergue, des coups magiques de guitare, sermonnant à tout va sa complainte. Puis-je encore l'entendre indéfiniment ..? Rien n'est moins sûr mais l'impact de cette piste résonne encore quelques secondes après, bon signe.
Puis ensuite "
Full Moon" survient - je fonds littéralement en larmes !! Comment six malheureuses minutes peuvent changer l'état d'âme d'un individu en quelques instants ? Même un loup-garou serait décontenancé et ne parviendrait à s'y faufiler sans un sourire esquissé au passage.
Prends-y garde, voyageur de passage. Cet album offre de bien palpitantes minutes, de quoi brûler les calories accumulés et enfourner une Harley empruntée aux
Kings Of
Metal, sans ressentir de honte tellement votre sentiment de puissance en sera décuplé.
- Il est temps pour moi de quitter cet étable, apprenti-guerrier. Vous devrez prouver, pour arriver à leur hauteur, vos talents de bretteur et surmonter 2 obstacles…
* Comment ? Dites-Le Moi ?
- Si vous y tenez tant… d'abord, évitez la Dame du Lac et sa soi-disante
Excalibur, la Rolls Royce des épées magiques ! Partez en croisade pour arracher cet album de vils commerçants, et de contenter votre moitié (volume sonore haut perché) après avoir occi une bonne pelletée d'ennemis (cela va de soi, finir la journée en beauté, pas mal de monde en rêve).
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Celui qui souhaiterait une Bugatti, en lieu et place d'une encombrante
Excalibur de luxe,
Apophis2036 / Summonight
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